Tremblement à Los Angeles: l'offre pour Connor McDavid dévoilée

Tremblement à Los Angeles: l'offre pour Connor McDavid dévoilée

Par David Garel le 2025-06-18

“On fait toujours la même foutue chose” : les mots de Connor McDavid, au bord de l’explosion, continuent de circuler… et Los Angeles est prête à l’accueillir...

Voilà, ça devait arriver. On le sentait venir depuis des mois. Mais hier soir, Connor McDavid a craqué. Et ce n’était pas un simple soupir de frustration. C’était une déclaration de guerre à peine voilée envers son propre entourage.

Dans un moment de rare intensité émotionnelle, McDavid a laissé tomber cette bombe devant les médias : il est tanné.

Tanné de ne pas avoir de gardien.

Tanné de ne pas avoir de défensive.

Tanné d'être entouré de plombiers. 

Tanné d'être entraîné par un coach pee-wee.

Tanné... d'être à Edmonton...

Plus qu’un commentaire impulsif, c’est une condamnation directe du personnel d’entraîneurs, mais aussi de la direction générale.

McDavid a compris. Il a compris que les Oilers ne changeront jamais. Que malgré tous les discours sur la “fenêtre de la Coupe”, on continue de construire autour de lui avec du ruban adhésif et des prières.

Et comme si ce n’était pas assez, voilà qu’un nouveau clou s’apprête à être enfoncé dans le cercueil de la relation entre McDavid et les Oilers : la possible signature à long terme de Trent Frederic.

Selon le journaliste Andy Strickland, les Oilers ont accordé à l'attaquant une prolongation de contrat de 8 ans qui frisent les 4 millions par saison. 

Un joueur qui n’a cumulé que 4 petits points en 22 matchs éliminatoires. Inutile, invisible, un plombier dans tous les sens du terme. 

Tu donnes entre 28 et 32 millions à un "Michael Pezzetta de luxe", mais tu ne fais rien pour trouver vrai un gardien de la LNH?

Pendant ce temps… Connor McDavid regarde tout ça se dérouler, et sent que la Coupe Stanley s’éloigne à chaque décision.

L’ombre de Gretzky arrive. La question à un million dollars est sur toutes les lèvres: McDavid vers Hollywood?

La comparaison est trop belle. 37 ans après Wayne Gretzky, Connor McDavid pourrait suivre exactement le même chemin.

D’Edmonton à Los Angeles. Du froid glacial de l’Alberta à la chaleur de la Californie. De l’isolement au glamour.

Les Kings de Los Angeles seraient la destination préférée de McDavid s’il décide d’informer les Oilers qu’il ne veut pas prolonger. Et dans les coulisses, le bruit est de plus en plus fort : ce moment approche.

Ken Holland, ancien DG de Connor McDavid et maintenant DG des Kings, n’est pas en place pour faire des demi-mesures.

 Il a promis d’être “agressif, très agressif.” Il veut frapper un grand coup. Il veut un nom qui résonne. Et surtout, il veut réparer ce que les Oilers ont échoué à faire sous ses ordres : offrir à McDavid une vraie équipe championne.

Le plan est déjà prêt.

Et la transaction possible… tout le monde la connaît déjà.

Connor McDavid à Los Angeles.

Quinton Byfield, Brandt Clarke, deux choix de première ronde, un jeune espoir supplémentaire et/ou d'autres éléments pour le meilleur joueur au monde.

Ce n’est pas un vol. C’est un prix élevé, oui. Mais c’est aussi le strict minimum pour éviter à Edmonton de revivre l’humiliation des Leafs avec Mitch Marner : perdre un joueur vedette sans rien obtenir en retour.

Les Oilers, dans ce scénario, ne sortiraient pas les mains vides. Ils obtiendraient Quinton Byfield, un centre de 22 ans encore en pleine ascension, doté d’un gabarit imposant (6’5 et 225 livres) et d’un potentiel élite.

Et ce qui rend le scénario encore plus logique, c’est le contrat du jeune centre, signé à 6,25 millions de dollars par saison jusqu’en 2029.

Quatre ans pour des peanuts, un luxe rare dans une ligue où chaque dollar compte. À Edmonton, Byfield n’aurait plus à jouer dans l’ombre d’Anze Kopitar. Il deviendrait instantanément le nouveau visage de la reconstruction, avec toute la place pour grandir et pour dominer.

À cela s’ajouterait Brandt Clarke, défenseur droitier de 21 ans, considéré comme un futur quart-arrière offensif de premier plan., mais qui tarde à faire sa place à Los Angeles.

Deux jeunes joueurs de premier plan, prêts à jouer dès maintenant, autour desquels les Oilers pourraient rebâtir sans tomber dans le néant. 

Si le capitaine n’annonce pas de prolongation durant l'été 2025, les Oilers n’auront d’autre choix que de l’échanger.

Et Los Angeles?

Un alignement déjà solide prêt à batailler pour la Coupe Stanley. 

Une masse salariale gérable avec la montée du plafond.

Un marché parfait pour McDavid et sa femme.

Et surtout, un DG qui le connaît et le respecte.

Et ce n’est pas tout. Car pendant qu’on parle de McDavid à Los Angeles, les Kings sont aussi en pleine course pour Mitch Marner. Ils seraient même les favoris pour signer l'agent libre.

Imaginez un instant :

McDavid au centre. Marner à l’aile droite. Adrian Kempe ou Kevin Fiala à gauche.

C’est tout simplement une première ligne d’étoiles, surtout que Crosby et Marner ont été les vedettes canadienne du tournoi des 4 nations... sur la même ligne...

Et pourquoi pas? Holland a le feu vert pour aller jusqu’au plafond. Il a un propriétaire prêt à investir. Et il sait qu’en réunissant McDavid et Marner il offre aux Kings leur meilleure chance de remporter la Coupe Stanley depuis 2014.

Les Oilers ont tout gâché. Ils ont eu le joueur du siècle entre les mains, et ils ont réussi à le faire douter.

Douter de sa ville.

Douter de son avenir.

Douter de la Coupe.

Et maintenant, ils devront assumer.

Ce n’est plus une rumeur.

Ce n’est plus une spéculation.

C’est le scénario le plus réaliste pour l’avenir de Connor McDavid.

Une superstar déçue qui veut partir. Son ancien DG qui le veut.

Et une franchise qui a vu McDavid les éliminer quatre fois de suite… et qui préférerait l’avoir de son côté, cette fois.

Wayne Gretzky avait ouvert le chemin.

Connor McDavid pourrait bien l’emprunter.

Et cette fois, c’est l’histoire de la LNH qui pourrait basculer à nouveau.