C’est le genre de rumeur qui ne cogne pas à la porte. Elle défonce carrément le cadre et fait trembler les fondations.
Trevor Zegras, ce nom qui hante les rêves les plus fous des partisans du Canadien, est sur le point de changer d’adresse.
Et devinez quoi? Montréal est déjà en mode panique... ou en mode fantasme collectif, c’est selon.
Elliotte Friedman a allumé la mèche.
Quand Elliotte Friedman lève le drapeau, c’est rarement pour rien. Cette fois, il sonne carrément l’alarme : ça s’en vient.
Pas dans un mois. Pas dans un an.
Non. Trevor Zegras est sur le point de changer d’adresse. Et ça pourrait se faire dès cette semaine, avant le repêchage.
Bang. Boom. Les Ducks d’Anaheim ont des discussions qualifiées de « signifiantes »
Oui, ce sont les mots utilisés avec plusieurs équipes.
Les rumeurs coulaient déjà depuis des mois, mais là, la marée monte à vitesse grand V.
Selon les sources de Friedman, ça mijote tellement fort qu’on peut s’attendre à ce que le dénouement frappe avant même que le premier choix du draft soit annoncé.
Les Ducks sont prêts à tourner la page, et Zegras, le magicien du Michigan, est prêt à écrire un nouveau chapitre ailleurs.
Après des saisons à flirter avec l’élite et des blessures qui ont freiné son ascension, il a prouvé en 2024-2025 qu’il pouvait jouer des deux côtés de la patinoire.
Un centre top-6 gaucher avec des mains en or et une vision du jeu que même les partisans les plus cyniques du Centre Bell envieraient.
Mais attention : ce qui rend cette histoire croustillante à Montréal, ce n’est pas juste le talent de Zegras. C’est la connexion.
C’est son amitié de longue date avec Cole Caufield.
Les deux compères qui se textent entre les matchs, qui se motivent, qui rêvent de faire la pluie et le beau temps ensemble… sur la même glace.
Et là, pour la première fois, ce rêve ne semble plus si farfelu.
Le tremblement, il vient surtout du fait que Montréal cherche EXACTEMENT ce que Zegras incarne : un deuxième centre gaucher capable d’alléger la charge de Nick Suzuki et, surtout, de faire briller Ivan Demidov.
Parce que oui, oubliez l’idée de voir Zegras jouer systématiquement avec Caufield. Ce serait tentant, mais l’objectif réel, c’est de bâtir une ligne qui propulsera Demidov.
Imaginez un instant : Demidov, Zegras et un ailier de puissance.
Ça, ça commence à ressembler à un trio capable de faire lever le Centre Bell.
Le problème? Kent Hughes est assis avec une main de cartes qui commence à s’effriter.
On le sait : après les 12 premiers choix au repêchage 2025, c’est du pareil au même.
Les choix #16 et #17 du CH ont perdu de leur valeur comme un char neuf qui sort du concessionnaire.
Alors quoi offrir? Pas Demidov, pas Slafkovsky, pas Suzuki, pas Newhook, pas Guhle, pas Reinbacher.
Logan Mailloux? Il est encore en développement, avec trop d’interrogations défensives malgré ses flashes offensifs.
Patrik Laine? À échanger, oui, mais qui en veut?
C’est le genre de joueur que tu bouges à la date limite pour une équipe en manque de punch sur son top-6.
Bref, Kent Hughes se retrouve dans un cul-de-sac. Il regarde Zegras, il voit la solution à un problème qui date de plusieurs années… mais il regarde aussi son coffre d’outils et il réalise qu’il manque de pièces à sacrifier sans détruire sa construction.
Et pendant ce temps, les autres équipes avancent leurs pions. Des clubs qui ont des assets prêts à donner : des jeunes NHL-ready, des choix top-10, des espoirs élite.
Ce qui rend l’histoire encore plus dramatique? C’est l’urgence.
Parce que les Ducks ne bluffent pas. Cette fois, le divorce avec Zegras est réel.
On n’est plus dans le flirt des dernières années. On est dans le concret. Anaheim veut passer à autre chose.
Et pendant ce temps, Montréal rêve, tremble, fantasme, s’énerve… mais ne bouge pas. Parce que bouger, ce serait se vider les poches de ce qui fait la force du futur du club.
Et pendant que tout le monde se demande ce que fera Kent Hughes, une chose est certaine : si Zegras débarque à Montréal, ce ne sera pas un move de profondeur.
Ce sera un coup de circuit, un pari risqué, un all-in qui redéfinirait l’attaque du Tricolore pour les années à venir.
Alors la ville attend. Les partisans rafraîchissent Twitter, scrutent les notifications, analysent les moindres gestes de Hughes et Gorton.
Parce que ce genre de tremblement, ça n’arrive pas souvent. Et quand ça frappe… ça laisse des traces.
En attendant, les Ducks continuent de jaser. Et Montréal continue de rêver. Zegras est à vendre. Reste à savoir si le CH a le cran et les moyens de casser la tirelire.
À suivre… avec les mains moites.