Le ciel est en train de tomber sur la tête de Samuel Montembeault.
Alors qu’il croyait enfin avoir atteint une certaine stabilité avec le Canadien de Montréal, alors qu’il avait mené son équipe en séries, disputé 62 matchs en saison régulière, et reçu une reconnaissance nationale avec une place au sein d’Équipe Canada à la Confrontation des 4 Nations, voilà que tout s’effondre.
Une fissure qui grandit chaque semaine. Une menace grandissante. Un nom : Jacob Fowler.
Parce qu’au moment même où Montembeault pensait avoir consolidé son statut, le nouveau monstre masqué du Canadien s’est levé avec une confiance démesurée.
Et ce qui était un rêve de stabilité pour Montembeault est en train de se transformer en véritable course à sa disparition du plan à long terme de l’organisation.
Et maintenant? Il est menacé à Montréal, il est menacé avec Équipe Canada, et il est courtisé ailleurs. Le cauchemar est total.
Jacob Fowler n’est pas là pour attendre. Et il l’a fait savoir très clairement.
Selon ce qui circule, le jeune gardien croit fermement qu’il commencera la saison dans la LNH. Dans sa tête, il n’y a aucun doute : il est prêt. Pas dans deux ans. Pas après un passage prolongé à Laval. Maintenant.
Le plus incroyable? Il le dit alors qu’il est bien conscient de la congestion actuelle : Jakub Dobes vient de signer un contrat à un seul volet pour deux saisons (965 000 $ par année). Kaapo Kähkönen, avec ses 140 matchs d’expérience dans la LNH, a été embauché comme solution de rechange.
Mais pour Fowler, rien de tout ça ne compte.
Il veut le filet du Canadien. Il veut le poste de numéro deux, maintenant. Il veut prendre le relais de Samuel Montembeault le plus vite possible.
Et c’est là que tout s’écroule pour le gardien québécois.
Ce que Fowler incarne, c’est la fin de Montembeault à Montréal
Tant que c’était Dobes, Montembeault pouvait dormir tranquille. Un jeune gardien prometteur, mais encore vert. Même chose pour Kähkönen : tout le monde sait qu’il n’est rien de plus qu’un numéro deux temporaire, une roue de secours avec un peu d’expérience.
Mais Fowler, c’est autre chose. C’est un Carey Price 2.0, un prodigieux gardien américain, un leader naturel, un guerrier mentalement stable qui possède les qualités les plus recherchées chez un gardien moderne : concentration, calme, positionnement parfait, assurance dans les moments cruciaux.
Comme l’a affirmé Pierre McGuire dans The Sick Podcast, ce qui distingue Fowler des autres espoirs comme Cayden Primeau, c’est sa force mentale.
Et à Montréal, on sait que c’est la qualité numéro un pour réussir.
On ne le dit pas assez, mais le filet du Canadien est le plus toxique de la LNH.
C’est une chaise électrique, une zone de feu. Il n’y a que les gardiens avec un mental d’acier qui survivent. Carey Price l’a fait. Avant lui, Patrick Roy l’avait fait. Et aujourd’hui, la foule attend le successeur.
Et cette pression, elle ne repose plus uniquement sur Montembeault.
Elle s’est déplacée vers Fowler. Et le pire, c’est que Fowler l’accueille à bras ouverts.
Comme si ce n’était pas assez, le directeur général d’Équipe Canada, Doug Armstrong, vient d’envoyer un signal d’alarme.
Montembeault, qui croyait avoir sa place assurée comme troisième gardien pour les Jeux olympiques de 2026, vient d’apprendre qu’il n’est qu’un nom parmi huit ou neuf autres.
« Il y a peut-être huit ou neuf gardiens qui se battent pour ces postes-là, mais il aurait été insensé d’en inviter autant.»
« Qui jouera le mieux plus près du tournoi aura probablement les meilleurs chances. »
La compétition est féroce. Rien n’est assuré. Même sa participation au camp d’orientation ne garantit rien. Le message est sans pitié : s’il ne connaît pas un début de saison exceptionnel, il perdra sa place.
Et qui dit début de saison difficile dit… perdre son poste à Montréal.
C’est un effet domino destructeur.
Montembeault va commencer la saison avec une cible dans le dos. S’il faiblit un tant soit peu, il perd son poste à Montréal, et il perd son poste avec Équipe Canada.
Et devinez qui est prêt à prendre la relève dans les deux cas?
Jacob Fowler.
Tout ce scénario pousse Montembeault au bord du précipice.
Et si Kent Hughes décidait d’agir?
Une chose est claire : Kent Hughes ne veut pas perdre Samuel Montembeault pour rien. Le gardien québécois n’a aucune clause de non-échange et ne semble pas destiné à signer une prolongation de contrat avec le Canadien après 2026-2027.
Son contrat actuel expire en 2026. Et si l’équipe sent qu’elle va devoir se tourner vers Fowler plus rapidement que prévu, Hughes pourrait vouloir l’échanger pendant qu’il a encore de la valeur.
Et c’est là qu’un club entre dans le portrait avec insistance…
Selon ce qui circule, les Flyers de Philadelphie sont toujours très attentifs au dossier Montembeault. Il y a eu des discussions entre les deux équipes plus tôt cette année. Et tout indique que l’intérêt est encore bien réel.
Pourquoi? Parce que les Flyers ont besoin d’un gardien numéro un stable, et Montembeault représente une solution crédible, mature, expérimentée… et abordable.
Contrairement à d’autres clubs, les Flyers ont plusieurs choix de repêchage, plusieurs espoirs prometteurs, et peuvent offrir un retour très alléchant à Kent Hughes.
En termes d’actifs, Philadelphie pourrait tout simplement faire sauter la banque.
Et si Montembeault commence la saison sur le banc, si Fowler le surclasse rapidement, le téléphone va sonner à Montréal. Et Hughes devra trancher.
Imaginez une seconde être à la place de Montembeault.
Avoir mené ton équipe en séries.
Avoir été reconnu par Hockey Canada.
Avoir gagné le respect du vestiaire et du public.
Et soudainement, te retrouver menacé par un adolescent qui se compare déjà à Carey Price, pendant qu’Équipe Canada t’envoie un signal de méfiance.
C’est une situation horrible, autant humainement que sportivement.
Oui, Jakub Dobes est techniquement celui qui doit commencer la saison comme numéro deux. Et oui, Kaapo Kähkönen est une option d’expérience si ça tourne mal.
Mais soyons clairs : ni l’un ni l’autre ne menace Montembeault à long terme.
Dobes est encore "shaky", et son passage à la fin de la dernière saison a laissé des doutes. Kähkönen, lui, est un 2e gardien, voire un 3e gardien de luxe. Rien de plus.
Le vrai danger, c’est Fowler. C’est lui que l’état-major du CH voit comme le gardien de la prochaine décennie.
Le timing est terrible.
Ce qui rend la situation encore plus délicate pour Montembeault, c’est que le calendrier joue contre lui.
Le camp d’orientation d’Équipe Canada arrive dans quelques jours. Le camp du Canadien commence dans moins d’un mois.
Et si Fowler connaît un camp exceptionnel, si Montembeault est un peu hésitant, la bascule pourrait se faire très vite.
Et une fois que tu perds ton poste à Montréal et ta place dans la hiérarchie olympique, tu ne le récupères plus.
Et si Montembeault est échangé?
C’est maintenant un scénario très crédible.
Si Kent Hughes réalise que Montembeault ne veut pas re-signer à rabais, que Fowler est prêt, et que les Flyers sont sérieux, il pourrait agir avant la date limite des transaction, à l'été 2026 ou à la prochaine date limite des transactions.
Et pour Montembeault, ce serait la fin brutale d’un rêve québécois. Parti comme Price, mais sans les honneurs.
Samuel Montembeault a donné tout ce qu’il pouvait au Canadien de Montréal. Il a été un bon soldat. Un sauveur temporaire. Un homme respecté.
Mais le cycle semble vouloir se refermer.
Et si Jacob Fowler s’impose dès cette saison, et si Doug Armstrong décide de l’ignorer pour les JO, Montembeault risque de sortir du portrait montréalais et canadien en même temps.
Son avenir ne tient qu’à un fil.
Et ce fil s’effrite chaque jour.