Tremblement à TVA Sports: Montréal sur la liste de Sidney Crosby

Tremblement à TVA Sports: Montréal sur la liste de Sidney Crosby

Par Marc-André Dubois le 2025-06-14

C’est une onde de choc qui a traversé le monde du hockey en pleine finale de la Coupe Stanley.

En direct sur les ondes de TVA Sports, Renaud Lavoie a lancé une déclaration qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du Canadien de Montréal.

Selon ses informations, Sidney Crosby aurait une courte liste de trois équipes advenant une transaction… et le CH ferait partie de cette liste.

Le Canadien de Montréal ferait partie des trois destinations choisies par le numéro 87 si jamais il devait quitter la Pennsylvanie. Et ce scénario n’est plus du tout farfelu.

C’est dans le cadre de la couverture du match numéro cinq de la finale entre les Panthers et les Oilers que Renaud Lavoie a largué cette bombe.

Le journaliste de TVA Sports a rapporté que le Canadien est « très actif » en ce moment pour mettre la main sur un centre de deuxième trio. Mais rapidement, la discussion a basculé vers un nom bien plus lourd de sens : Sidney Crosby.

« Est-ce qu’on est en reconstruction à Pittsburgh? Si la réponse est oui, est-ce que Crosby veut en faire partie? Le CH doit faire partie de la course si Crosby décide d’être échangé », a dit Lavoie.

Et ce n’est pas tout.

« Crosby va avoir une liste de trois équipes », a-t-il poursuivi. Et selon ses informations, Montréal en fait partie.

Le reste du Québec s’est figé. Le sang a cessé de circuler dans les veines de bien des amateurs. Sidney Crosby, à Montréal? Est-ce possible?

Il ne faut pas oublier l’admiration profonde qu’entretient Sidney Crosby pour la ville de Montréal. Il l’a répété à maintes reprises : le Centre Bell est son aréna préféré pour jouer, en dehors de Pittsburgh.

Il y a grandi, en idolâtrant le CH. Il a toujours porté une attention particulière au parcours de l’équipe montréalaise. Il a même participé à des entraînements estivaux avec plusieurs joueurs québécois, dont certains liés au Canadien. Il connaît très bien Martin St-Louis. Il a une relation d’estime avec Jeff Gorton, qui l’a toujours admiré.

Et surtout, son nom revient toujours dans les discussions internes du Canadien, depuis que Kent Hughes et Gorton ont repris le flambeau. Kent Hughes connaît l’entourage de Crosby depuis très longtemps. Il a représenté plusieurs joueurs du même cercle. Les ponts sont là. Ils n’ont jamais été aussi solides.

Pourquoi maintenant?

La déclaration de Kyle Dubas à Buffalo lors du Combine, vendredi, a mis le feu aux poudres :

« Certains clubs reconstruisent depuis un certain temps et veulent passer à la prochaine étape. Ils sont intéressés par nos vétérans. »

Les Penguins sont officiellement vendeurs. Dubas ne cache plus son intention de rajeunir l’équipe. Malkin, Letang (personne n'en veut), Karlsson, Rakell, Rust… Tous sont sur le marché, d’une manière ou d’une autre. Et si Crosby ne veut pas participer à une reconstruction, il pourrait demander une transaction.

Rappelons-le : Crosby ne veut pas finir ses jours dans une équipe qui perd. Il n’a plus rien à prouver. Il veut encore gagner. Et à bientôt 38 ans, le temps presse.

Selon les échos qui circulent à Edmonton et à Buffalo, les trois équipes sur la « shortlist » de Crosby seraient Montréal, l’Avalanche du Colorado… et les Kings de Los Angeles.

Le Colorado a toujours été lié à Crosby. Nathan MacKinnon est comme un petit frère pour lui. L’équipe est compétitive, solide, bien structurée, mais son centre numéro deux demeure une question ouverte depuis le départ de Nazem Kadri.

Les Kings, eux, ont l’attrait du marché californien, une jeune équipe ambitieuse, et un besoin clair de leadership et de constance au poste de centre. Crosby à Los Angeles, c’est aussi un beau clin d’œil à la fin de carrière de Wayne Gretzky.

Mais Montréal? C'est écrit dans le ciel.

Renaud Lavoie n’a pas lancé ce commentaire gratuitement. Il a insisté sur un point essentiel : le CH est actif. Très actif. Kent Hughes veut un centre de deuxième trio. Il discute avec plusieurs équipes.

Il a même tenté le coup pour Trevor Zegras, selon plusieurs sources. Et s’il peut transformer cette quête en un coup de circuit avec Crosby? Il le fera.

La masse salariale du Canadien le permet. Le club a du capital à offrir : deux choix de première ronde, jeunes espoirs (Logan Mailloux, Joshua Roy...), mais Michael Hage est intouchable.

Montréal représente une transition naturelle pour Crosby. C’est la seule ville où il pourrait être traité comme une légende… sans renoncer à la mission de guider une jeune équipe vers l’élite. Un mentor parfait pour Ivan Demidov et tous les jeunes de cette équipe.

Qu’est-ce que ça prend?

Il faudra que le CH offre un mélange d’avenir et de présent. Un exemple plausible?

Logan Mailloux

Le choix de première ronde des Jets (16 et/ou 17)

Owen Beck

Un vétéran à contrat égal ou presque (Josh Anderson, par exemple)

Ce genre de transaction ne se fait pas tous les jours. Mais dans le contexte actuel, Dubas en reconstruction, Crosby qui hésite et qui a son destin en main (ce qui baisse sa valeur sur le marché), le CH en quête de progression rapide , tout est aligné.

L’effet domino serait monumental. Imaginez un match d’ouverture au Centre Bell avec Crosby et Demidov sur le même trio. Un Crosby dans le vestiaire. Une image de lui au Temple de la renommée du CH dans 30 ans. Les chandails se vendraient par centaines de milliers. Les droits télé exploseraient. Le prestige de l’organisation serait relancé d’un coup sec.

C’est plus qu’une transaction. C’est une révolution culturelle. 

Et ce qui était autrefois une blague devient aujourd’hui une option crédible. Une option envisagée par le principal intéressé lui-même.

Les propos de Renaud Lavoie ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Le public du Québec est en ébullition depuis. Les fans du CH se remettent à rêver. Et à raison.

Car si Crosby décide de quitter Pittsburgh, et tout indique qu’il y pense sérieusement, Montréal sera dans la course. Officiellement. Et peut-être même en tête de cette course.

L’été s’annonce brûlant. Et les flammes viennent de s’allumer sous le chandail numéro 87.