La bombe de Mathias Brunet fait trembler le Centre Bell.
Ce qu’il faudra vraiment pour obtenir Connor McDavid via le marché des fransactions nous donnes des frissons dans le dos.
Le choc a été immédiat. Mathias Brunet estime désormais que Connor McDavid pourrait bel et bien être échangé avant d'entamer sa dernière saison de contrat, surtout après sa conférence de presse où il a visiblement lancé un défi à son organisation.
« Le cœur de ce groupe est ensemble depuis longtemps… mais je dois penser à ma famille », a-t-il déclaré, plantant un doute énorme.
Cette phrase a jeté un froid : McDavid ne signe pas un contrat de 8 ans et 100 M $ à l’aveugle. Il ne l’a pas fait. Et derrière cette hésitation… tout s’est mis en branle.
Quel prix pour McDavid ?
Selon ce qui circule à Los Angeles, les Kings seraient prêts à échanger Quinton Byfield, Brandt Clarke et trois choix de première ronde
On ne sait pas si Brunet s'est basé sur cette rumeur pour établir son prix, mais disons qu'il a frappé fort.
Selon le journaliste, d’autres franchises seraient prêtes à aller encore plus loin.
Les Sharks de San Jose ? Brunet affirme qu’ils devraient inclure Macklin Celebrini, Will Smith et trois choix de première ronde. Ouch.
À Anaheim, la vérité est tout aussi choquante : un deal viable impliquerait Leo Carlsson, Cutter Gauthier ou Beckett Sennecke et trois choix de première ronde.Encore là, c’est un prix colossal.
Dallas ne plaisante pas non plus. Les Stars ont les vrais outils :
Wyatt Johnston, centre de 22 ans, gabarit élite, signé jusqu'en 2030.
Thomas Harley, défenseur droitier jeune, mobile.
Et Dallas devrait aussi sacrifier trois choix de première ronde.
Pour Dallas, McDavid est compatible. Il viendrait s’inscrire dans une organisation déjà stable, ambitieuse et structurée.
À Tampa Bay? Oui, le Lightning serait intéressé. Mais là, ça coince. Pour avoir une chance, Tampa devrait inclure Brayden Point. Or, le joueur de centre détient une clause de non-mouvement complète.
Il ne lâchera jamais sa place au soleil pour s’en aller à Edmonton, l'un des villes les plus déprimantes du Canada. Et même si on voulait inclure Brandon Hagel (clause de non-échange), trois choix de premier tour, cela ne marchera pas. La réalité est que la fenêtre de Tampa Bay est refermée.
Même si on sacrifiait Point et Hagel et que McDavid devenait un membre du Lightning, l'équipe ne serait pas prétendante à la Coupe Stanley.
Le déclin est amorcé dans le nord de la Floride. McDavid ne viendra pas en sens inverse, et les Oilers ne se feront pas avoir.
Et maintenant, la question à un million de dollars: s’il était échangé à Montréal ?
Le prix serait astronomique. Il faudrait :
Ivan Demidov, future étoile internationale et joueur générationnel.
Cole Caufield, marqueur naturel explosif.
Trois choix de première ronde.
Et comme il n'y a pas de centre inclus dans la transaction, il faudrait aussi sacrifier Michael Hage.
Un tel package est impensable, car McDavid veut être assuré de gagner. Et si on lui offre tout ça… le CH ne serait plus prétendant à la Coupe Stanley, même avec McDavid.
Voilà pourquoi la seule façon où McDavid pourrait devenir un membre du Canadien de Montréal serait... sur le marché des agents libres en 2026.
Dans cet été de fou si McDavid refuse de signer un contrat de 8 ans, les Oilers auront une obligation : le transiger cet été ou l’hiver prochain et s'assurer que sa nouvelle équipe lui fasse signer une prolongation de contrat de sept ans pour maximiser sa valeur.
Car McDavid n’est pas seulement le meilleur joueur de la planète ; il est le meilleur rappel de l’échec d’Edmonton. Et si les dirigeants ne sécurisent pas leur avenir offensif, ils perdront la pièce maîtresse et leur vision s’effondrera.
Brunet rappelle un parallèle troublant avec Gretzky. En 1988, Wayne Gretzky avait été échangé aux Kings. En retour, les Oilers avaient obtenu Jimmy Carson, Martin Gélinas, trois choix de première ronde et 15 M $.
Après la transaction, les Oilers d’Edmonton ont tenté de sauver la face, mais l’histoire a vite tourné au désastre.
Jimmy Carson, présenté comme le joyau de l’échange, a connu une bonne première saison (100 points), mais a rapidement demandé un échange, incapable de supporter la pression d’être « le gars échangé contre Gretzky ». Il a été échangé à Détroit dès la saison suivante.
Martin Gélinas, pour sa part, a eu une carrière longue (1273 matchs dans la LNH), mais n’a jamais atteint le statut de vedette. Il n’a connu qu’une seule saison de plus de 60 points.
Et les fameux trois choix de première ronde que les Oilers avaient obtenus? Un gâchis.
Le premier, en 1989, a été échangé pour Corey Foster, un défenseur qui n’a jamais percé.
Le deuxième, en 1992, a permis de sélectionner Martin Rucinsky… qui a disputé seulement deux matchs à Edmonton avant d’être échangé.
Le troisième, en 1993, a donné Nick Stajduhar, considéré comme l’un des plus gros flops de l’histoire des Oilers.
Malgré une Coupe Stanley deux ans plus tard (en 1990), gagnée grâce aux restes de l’ère Gretzky et à Mark Messier, la transaction a, sur le long terme, marqué le début de la chute de la dynastie des Oilers.
Los Angeles, de son côté, a vu Gretzky l’emmener en finale en 1993 et exploser les assistances dans un marché non traditionnel.
Un échange qui a valu des regrets éternels à Edmonton. Si les Oilers échangent McDavid, ils ne se feront pas encore avoir de cette façon.
Lors de sa conférence de presse, McDavid a été clair : il souhaite rester… si Edmonton lui prouve que l'équipe fera tout pour s'améliorer. Il veut parler à son agen et à sa famille. Il veut voir un plan concret. Il veut :
Un gardien fiable (et pas Stuart Skinner/Pickard).
Une défense à la hauteur.
Un alignement complet et de la profondeur.
Ce qui est absolument impossible de la manière que les Oilers sont construits.
Sa phrase sur la famille : “Je dois penser à ce qui est le mieux pour moi et ma famille” est plus puissante que tous les discours. Elle dit tout.
McDavid a des envies d'ailleurs.
Brunet lance l’alarme et les paris commencent : Oserez-vous donner Demidov + Caufield + trois choix de 1ère ronde pour McDavid ? (et même Hage en boni)
Mathias Brunet a déclenché la bombe. Et maintenant… il suffit de voir si elle explose...