Le cauchemar de RNC Média continue, et cette fois, c’est un des visages les plus populaires et les plus respectés de la station qui vient de claquer la porte avec fracas.
En conférence improvisée devant le palais de justice, Arnaud Gascon-Nadon, accompagné de ses deux collègues de l’émission La Ligne des Mêlés, a annoncé qu’ils ont entamé des procédures judiciaires contre BPM Sports pour salaires impayés et récupération de propriété intellectuelle.
@arnaudgnadon ÇA PART !! Très fier de commencer ce nouveau projet avec mon équipe. Très fier aussi de le faire avec un super partenaire cette année @9millions Suivez notre aventure ! Ça va être incroyable ! 🤣 🚀🚀 #bpmsports #qc #football #mtl #drama ♬ original sound - AGN
Une sortie choc, publique, assumée, et d’une clarté glaçante pour ceux qui connaissent les récentes turbulences internes de la station.
Une déclaration de guerre… en direct du tribunal...
Pas de communiqué "fake". Pas de message vague. Arnaud Gascon-Nadon a choisi de s’adresser directement au public, en face du palais de justice, caméra en main, sourire nerveux aux lèvres, mais le message était clair :
« On veut officiellement vous annoncer qu’on a entamé des procédures judiciaires contre notre ancien partenaire, BPM Sport. Aujourd’hui, on réclame une somme impayée de nos anciens partenaires, BPM Sport, et aussi la propriété intellectuelle complète de la Ligne des Mêlés. »
Un ton calme, mais ferme. Le genre de discours qu’on ne prononce pas à la légère. L’ex-footballeur professionnel devenu animateur de talent a décidé de rompre le silence, d’assumer le conflit, et de mettre fin à des mois d’irrégularités contractuelles.
Des factures non payées… encore une fois...
Ce n’est pas un cas isolé. Au contraire, c’est le même refrain qui revient sans cesse à BPM Sports. Après les révélations sur Mathias Brunet et Simon “Snake” Boisvert, qui ont quitté la station pour KOTV en raison de paiements en retard, le départ d’Arnaud Gascon-Nadon confirme que le problème est systémique.
Selon nos sources, Gascon-Nadon et ses collègues n’auraient pas été payés à temps pendant plusieurs mois, malgré des relances constantes. Et cette fois, l’affaire se retrouvera devant les tribunaux.
À chaque semaine qui passe, un nouveau visage connu dénonce le même phénomène : des collaborateurs qui doivent courir après leur argent, des contrats bafoués, et un climat de mépris administratif qui devient étouffant.
Chose notable dans la déclaration d’Arnaud Gascon-Nadon : le respect maintenu pour Pierre Brosseau, le propriétaire de RNC Média.
« On adore BPM Sport, on adore notre relation avec eux. On adore aussi le propriétaire de RNC Média, M. Pierre Brosseau. Notre problème en ce moment est avec la direction par intérim de cette station. »
Une nuance importante. Ce n’est pas le concept BPM Sports qui est mis en cause. Ce sont les décideurs actuels.
Une direction par intérim, dont le nom ne peut être révélé pour des raisons légales, qui serait responsable directe du chaos administratif, et dont les décisions auraient précipité la rupture avec les animateurs.
Si Gascon-Nadon ne nomme pas le dirigeant responsable, en raison des contraintes judiciaires, nous, nous le ferons: il s’agit de Robert Ranger, président et chef de la direction de RNC Média Inc.
Ultimement, celui qui tient les cordons de la bourse.
Et c’est bien lui qui est au cœur du chaos.
Ce n’est plus une rumeur, c’est un désastre de gestion en cascade.
Et pendant que BPM Sports s’enfonce dans la tourmente judiciaire, il y a un acteur qui doit bouillir d’impatience : Sylvain Chamberland, propriétaire et président d'Arsenal Média.
On le rappelle, Chamberland est l’acheteur désigné de BPM Sports. L’entente est déjà conclue avec RNC Média. Mais avant qu’il puisse officiellement prendre les commandes, il faut passer par le CRTC.
Cette approbation est attendue pour l’hiver 2026, probablement en janvier ou février. Jusque-là, ce sont encore les dirigeants actuels de RNC qui prennent les décision et qui accumulent les erreurs.
Et c’est peut-être ça, le vrai drame : si Chamberland avait été en poste aujourd’hui, jamais Mathias Brunet et Simon “Snake” Boisvert n’auraient quitté.
Jamais Arnaud Gascon-Nadon n’aurait eu besoin de se battre pour ses chèques devant les tribunaux. Jamais la “Ligne des Mêlés” ne serait partie refaire sa vie ailleurs.
Parce que Sylvain Chamberland, ce n’est pas RNC Média. C’est un homme de terrain, un bâtisseur, un visionnaire. Lui, il respecte ses collaborateurs. Lui, il connaît la valeur des créateurs. Lui, il ne joue pas à la petite comptabilité en retardant les paiements de ceux qui font vivre la station.
Il faut le dire clairement : Sylvain Chamberland est le seul au Québec capable de sauver BPM Sports. Le seul. Sa carrière, son historique de gagnant dans le monde de la radio et son flair dans les médias démontrent qu’il comprend à la fois les chiffres et la passion.
C’est le dirigeant qui sait que la radio sportive n’est pas seulement une entreprise : c’est une relation de confiance avec des animateurs et des auditeurs.
Et qu’on se le dise : il le fera. Parce qu’il connaît son sport, parce qu’il sait diriger, et surtout parce qu’il croit encore qu’une station sportive peut être un succès au Québec… à condition d’être bien gérée.
Pendant ce temps, Arnaud Gascon-Nadon a annoncé le lancement d’une nouvelle compagnie de production et la reprise de La Ligne des Mêlés sur la plateforme 9 Millions, une structure montante dont le propriétaire est l'ancien "big boss" chez TVA et TVA Sports, Serge Fortin, qui héberge déjà le très populaire balado Stanley25, piloté par Jean Trudel.
Pour Gascon-Nadon et ses acolytes, c’est un changement d’univers. Un renouveau. Une liberté.
« On va maintenant pouvoir absolument faire ce qu’on veut. Notre premier show sort officiellement lundi le 25 août (aujourd'hui). Allez suivre toutes nos plateformes : Instagram, TikTok, YouTube, Spotify, Apple Podcast, etc. Parce qu’on est rendus officiellement les meilleurs. »
Le ton est combatif. La rupture est complète. Et 9 Millions devient la nouvelle terre d’accueil d’une génération de créateurs qui refusent de se faire exploiter par des structures vieillissantes et désorganisées.
Avec ce départ, BPM Sports perd encore un de ses piliers.
Mathias Brunet et Simon Boisvert ? Parti vers KOTV.
Arnaud Gascon-Nadon et La Ligne des Mêlés ? Parti vers 9 Millions.
Et les causes sont toujours les mêmes :
Paiements en retard.
Propriété intellectuelle non respectée.
Menaces ou pressions internes.
Mauvaise foi administrative.
BPM Sports est littéralement en train de s’effondrer sous le poids de sa propre gestion.
Ce n’est que le début. Car ce que révèle la sortie publique d’Arnaud Gascon-Nadon, c’est qu’il est prêt à aller jusqu’au bout, devant la justice.
Lui et ses collègues réclament des sommes impayées, mais aussi la totalité des droits sur leur balado. La propriété intellectuelle est au cœur de cette bataille.
Dans un monde médiatique où le contenu original est roi, cette guerre pour la “propriété complète de "La Ligne des Mêlés” pourrait faire jurisprudence, et déclencher d’autres poursuites similaires dans les mois à venir.
Ce dossier met en lumière l’éveil d’une nouvelle génération de créateurs médiatiques, qui refusent de se faire infantiliser, exploiter ou censurer.
Grâce à des plateformes comme KOTV de Louis Morisette et 9 Millions de Serge Fortin, ils peuvent se libérer des chaînes de la radio traditionnelle, et retrouver leur autonomie créative et financière.
Pour BPM Sports, chaque départ est une perte immense, non seulement en termes d’image, mais aussi d’audience, de revenus, de crédibilité.
La station saigne. Et le monde regarde.
Le départ d’Arnaud Gascon-Nadon n’est pas un simple conflit contractuel. C’est le reflet d’une époque révolue, où les stations de radio croyaient pouvoir contrôler tout, tout le temps, sans rendre de comptes.
Ce temps-là est fini.
Les créateurs ont maintenant les outils, les plateformes, l’audience. Ils n’ont plus besoin d’attendre après des chèques en retard ou des permissions absurdes. Et ceux qui, comme BPM Sports, refusent d’évoluer, seront laissés derrière.
BPM Sports est peut-être encore debout. Mais son cœur ne bat plus au même rythme. Et pendant que ses meilleurs talents fuient vers des horizons plus sains, elle continue de s’enliser dans des procédures judiciaires.
Le message est clair : payez vos collaborateurs… ou perdez-les.