Tristesse à Montréal: la réponse de Connor McDavid brise le coeur

Tristesse à Montréal: la réponse de Connor McDavid brise le coeur

Par David Garel le 2025-06-21

La grande vérité selon Pierre LeBrun : Montréal est une ville rejetée par les étoiles de la LNH.

C’est une vérité brutale. Une claque en plein visage pour les partisans du Canadien de Montréal. Une gifle nationale. Et c’est le respecté journaliste qui a choisi de déchirer le voile de l’illusion.

Oui, Jonathan Toews a bel et bien rejeté le Canadien.

Oui, Connor McDavid ne veut rien savoir de Montréal.

Oui, Mitch Marner refuse même de visiter les installations à Brossard.

Et pendant que les amateurs s’imaginaient un été glorieux où Kent Hughes attirerait un grand nom, la réalité les rattrape avec une froideur sans pitié : personne ne veut venir.

Commençons par Toews. Le rêve était magnifique : un capitaine légendaire, Québécois d’origine maternelle, bilingue, triple champion de la Coupe Stanley, qui viendrait encadrer les jeunes du CH et transmettre la culture gagnante.

Mais la vérité, révélée par Pierre LeBrun, est sans appel : Jonathan Toews n’a jamais sérieusement envisagé Montréal.

Son agent, Pat Brisson, a bien pris des appels, y compris de la part du Canadien, mais les Jets de Winnipeg ont toujours été les favoris.

Pourquoi? Parce que Mark Chipman, président des Jets, est un proche personnel de Toews. Et parce que c’est chez lui. La terre de son enfance. Un environnement familier, paisible, respectueux.

Quant au CH? Une simple formalité. Un appel de courtoisie. Rien de plus.

Et ce rejet n’est pas anodin. Toews aurait été un mentor exceptionnel pour Nick Suzuki, pour Juraj Slafkovský, pour David Reinbacher. Pour Ivan Ddemidov.

Mais il a dit non. Il a choisi Winnipeg. Et dans cette décision, tout un symbole : même un homme en fin de carrière, avec zéro attente salariale, refuse l’idée de plonger dans le chaos montréalais.

Mais le coup de massue ultime vient de Connor McDavid. Selon Pierre LeBrun, si jamais McDavid décide de quitter Edmonton, une chose est claire : Montréal ne fait pas partie des destinations envisagées.

Et pourtant, McDavid est présentement au cœur de toutes les rumeurs. Il est à un an de l’autonomie complète. Il a refusé de s’engager envers les Oilers lors de sa conférence de presse de fin de saison.

Il a parlé de « faire ce qui est le mieux pour sa famille ». Il a laissé entendre qu’il veut gagner maintenant, et que le projet d’Edmonton ne répond peut-être plus à ses standards.

Résultat? Plusieurs équipes se tiennent prêtes : les Kings de Los Angeles, les Rangers de New York, les Blackhawks de Chicago et les Stars de Dallas sont les destinations que LeBrun considère crédibles. Des marchés puissants, anglophones, structurés, où McDavid peut gagner rapidement.

Mais Montréal? Aucune chance.

Et c’est ça le plus humiliant. Le joueur canadien par excellence. L’enfant prodige du hockey. Le futur membre du Temple de la renommée… ne considère même pas la plus vieille franchise de la LNH comme une option valable.

Pierre LeBrun le dit : même si le CH offrait Ivan Demidov, Cole Caufield, Michael Hage et trois choix de première ronde, McDavid ne lèverait probablement même pas sa clause de non-échange.

Montréal est devenu un marché toxique à ses yeux. Un cirque. Une fournaise. Une équipe sans direction claire. Trop d’attentes. Trop de caméras. Trop de bruit.

Et comme si ce n’était pas assez, voilà maintenant que Mitch Marner, lui aussi, refuse catégoriquement l’idée de venir à Montréal.

Toujours selon Pierre LeBrun, le Canadien voulait que Marner visite les installations à Brossard. Une tentative d’approche respectueuse, professionnelle. Un pas vers un dialogue constructif.

Refus catégorique.

Marner ne veut rien savoir. Et encore une fois, le coup est dur : le Québécois Kent Hughes, qui fait des pieds et des mains pour améliorer son club, se fait humilier par un joueur honni à Toronto, mais qui préfère malgré tout rester là-bas, ou partir vers Vegas, Los Angeles, la Caroline et même Dallas (selon Lebrun) que de venir à Montréal.

Ce que LeBrun a révélé, sans même en faire un éditorial, c’est que le Canadien de Montréal est maintenant sur une liste noire officieuse.

Une équipe que les grands noms évitent. Une destination dont on se méfie. Trop de pression. Trop de chaos. Trop peu de chances de gagner.

Même dans le cas de McDavid, où l’on parle d’une transaction historique, Montréal n’entre pas dans les scénarios crédibles.

Pierre LeBrun l’a dit : ce ne sera pas une mêlée générale. Ce sera un choix restreint de marchés : Los Angeles, Dallas, Chicago, New York. Et peut-être… c’est un grand peut-être… Vegas ou Tampa Bay.

Mais même Tampa Bay semble exclu du jeu, pour des raisons structurelles : Brayden Point a une clause de non-mouvement complète. Brayden Schenn a une clause de non-échange.Et les jeunes? Ils n’en ont pas.

Donc même si le Lightning est intéressé à McDavid, il n’a rien à offrir qui ferait le poids. Et surtout, qui voudrait quitter la Floride pour retourner dans le froid et l’anonymat d’Edmonton?

Ce que cet été révèle, c’est que Montréal est devenu un non-merci sportif. Même avec une base de partisans passionnée, un riche historique, des jeunes prometteurs… le club est incapable d’attirer les grands noms. Non par manque d’efforts, mais par rejet pur et simple.

Et l’écart va continuer de se creuser.

Pendant que Los Angeles pourrait monter une équipe autour de Mitch Marner et Connor McDavid...

Pendant que Dallas flirte avec avec l'idée d'échanger Jason Robertson et Wyatt Johnston à Edmonton pour Connor McDavid…

Pendant que Chicago prépare une dynastie autour de Connor Bedard et pourrait tenter le coup pour McDavid…

Montréal reste sur le quai. À regarder passer les trains.

Le message de LeBrun : le CH n'aura pas de raccourci pour la gloire.

Ce que Pierre LeBrun lance, sans le dire aussi brutalement, c’est une alarme.

Le Canadien toujours pas une puissance sur le marché des transactions ou des agents libres. N’est plus une marque attirante. N’est plus un facteur dans les grandes discussions de la LNH.

On peut rêver à Sidney Crosby. On peut rêver à Connor McDavid. On peut rêver à Mitch Marner.

Mais ces rêves sont éliminés. Ils n’ont jamais existé autrement que dans nos fantasmes.

La vérité? Jonathan Toews ne voulait pas venir.

Marner ne veut même pas visiter Brossard.

Et McDavid préfère attendre le plan de Stan Bowman avant de décider s’il prolonge.

Montréal? Même pas une pensée.