Ça brasse entre Patrick Roy et un jeune Québécois.
Selon une source anonyme citée par le site RG.org, les équipes de la LNH discutent activement de transactions potentielles et de réclamations au ballottage, un phénomène qui pourrait prendre de l’ampleur à l’approche de la saison régulière.
Cette source a affirmé que les discussions étaient bien plus sérieuses cette année, notamment en raison de l'augmentation du plafond salarial.
Cet espace financier supplémentaire offre une plus grande flexibilité aux équipes pour ajuster leur formation en ajoutant de nouveaux éléments.
Parmi les jeunes joueurs québécois susceptibles de changer d’équipe se trouve Samuel Bolduc, un défenseur talentueux des Islanders de New York.
Choisi au 57e rang du repêchage de 2019, Bolduc était considéré comme un espoir de premier plan. Cependant, depuis l’arrivée de Patrick Roy comme entraîneur-chef des Islanders, la relation entre les deux hommes s’est rapidement détériorée.
Le conflit a débuté dès les premiers entraînements de l’équipe à East Meadow, où Roy, connu pour son tempérament bouillant, n’a pas hésité à réprimander Bolduc devant ses coéquipiers.
Roy a la réputation de diriger d’une main de fer et d’exiger la perfection de ses joueurs. Dès les premières séances d’entraînement, il aurait été particulièrement dur envers Samuel Bolduc, allant même jusqu’à l’humilier publiquement lors d’exercices mal exécutés.
À plusieurs reprises, Roy aurait crié en français des critiques cinglantes, voire méchantes, à l’endroit du jeune défenseur, le désignant comme responsable des erreurs commises sur la glace.
Cette relation tendue n’a fait qu’empirer au fil des semaines, au point que Bolduc est devenu, aux yeux des journalistes, le bouc émissaire de Roy.
Le défenseur québécois, qui n’avait inscrit qu’un but et deux passes en 33 matchs avec les Islanders, a été rétrogradé dans la Ligue américaine (LAH) en janvier.
Cette décision, justifiée par Roy sous le prétexte que Bolduc devait « retrouver sa confiance », a brisé le jeune joueur qui voyait ses rêves de jouer régulièrement en LNH s’éloigner.
Bolduc, natif de Laval, s'est retrouvé avec les Islanders de Bridgeport, tentant de regagner la confiance de ses entraîneurs, mais aussi de restaurer sa propre estime de soi.
Pour plusieurs, cette situation est la conséquence directe de l’approche agressive et sans compromis de Patrick Roy, qui peut à la fois élever ou détruire les jeunes talents.
Bolduc, quant à lui, doit maintenant rebondir dans un environnement où il a été poussé à bout, tout en cherchant à prouver qu’il mérite une place en LNH.
L’avenir de Samuel Bolduc est donc incertain. Si les Islanders décident finalement de le soumettre au ballottage pour alléger leur formation, le Canadien de Montréal pourrait se retrouver en bonne position pour le réclamer, compte tenu de sa priorité élevée au ballottage.
Ce scénario offrirait à Bolduc une opportunité de redémarrer sa carrière dans sa ville natale, loin de l’ombre pesante de Patrick Roy et des tensions à Long Island.
Le problème est que Bolduc est un autre défenseur gaucher. Et le CH devra l'envoyer au ballottage à son tour si Kent Hughes veut que Bolduc joue à Laval.
Les chances sont minces pour que l'on voit Bolduc dans l'organisation du Canadien de Montréal.
La relation tendue entre Samuel Bolduc et Patrick Roy a rapidement fait couler beaucoup d'encre dès que Roy a pris les commandes des Islanders de New York.
Cette situation est un exemple classique d'une dynamique entraîneur-joueur où le style rigide et exigeant de Roy a généré des tensions qui ont affecté la confiance et la performance de Bolduc.
Pour Bolduc, cette confrontation avec Roy a marqué le début d’une série d’interactions tendues, où l’entraîneur, reconnu pour son tempérament de feu et son approche sans compromis, n’a cessé de pointer du doigt le jeune défenseur pour ses erreurs sur la glace.
Au fur et à mesure que la saison avançait, la situation s'est détériorée pour Bolduc. Roy aurait régulièrement utilisé Bolduc comme exemple pour souligner ce qu’il considérait comme des lacunes dans la performance défensive de l’équipe.
Chaque erreur du défenseur était amplifiée, et les réprimandes publiques devenaient monnaie courante. Cette pression constante a rapidement pesé sur le moral du jeune Québécois, qui voyait ses minutes de jeu diminuer et sa place dans l’alignement se fragiliser.
Les médias locaux de Long Island ont rapidement pris note de la situation, soulignant que Bolduc était devenu le bouc émissaire de Roy, ce qui n’a fait qu’accroître la pression sur le jeune défenseur.
Les journalistes ont rapporté que d'autres jeunes joueurs des Islanders observaient attentivement la manière dont Roy gérait Bolduc, craignant de devenir à leur tour des cibles si leurs performances n’étaient pas à la hauteur.
Cette dynamique a également affecté la perception de Bolduc au sein de l’équipe, certains coéquipiers devenant hésitants à défendre le jeune joueur de peur de s'attirer les foudres de Roy.
L'atmosphère tendue autour de cette situation a contribué à un climat où Bolduc s'est retrouvé isolé, en proie au doute, tout en étant constamment sous les projecteurs des médias et des partisans pour les mauvaises raisons.
Roy, de son côté, a justifié ses décisions en déclarant que Bolduc devait "retrouver sa confiance", mais nombreux sont ceux qui estiment que c'est l'approche impitoyable de Roy qui a brisé cette confiance en premier lieu.
Roy est bien sûr reconnu pour être un excellent coach, mais il peut également être sans pitié envers les joueurs qu'il juge insuffisants.
Cette approche a été bénéfique pour certains, mais pour d'autres, comme Bolduc, elle a eu des effets dévastateurs.
Aujourd'hui, il veut être soumis au ballottage. Dommage que le Canadien de Montréal possède trop de défenseurs gauchers dans son organigramme.
À 6 pieds 4 et 220 livres, on aurait bien vu Bolduc reconstruire sa confiance à Laval.