- Il fallait s'y attendre....
- Louis Jean qui prend la défense de Carey Price....
- Et sa "TROUILLARDISE".
- OUIN..
- Loin d'être le seul qui CHIÂLE DÉJÀ..
- Mais le seul qui empoche 10,5 M$ par année...
- Misère...
Carey Price le dit de plus en plus ouvertement depuis quelques années : ce qui le motive de jouer, c’est la chance de gagner la coupe Stanley.
Sa garde rapprochée soutient qu’il en fait presqu’une obsession. En conférence téléphonique avec les membres des médias jeudi, le récipiendaire de la coupe Molson pour la saison 2019-2020 a avoué être vraiment déchiré par la reprise possible des activités.
«Si je devais décider aujourd’hui, je ne serais pas très à l’aise de voter. Il y a beaucoup de questions qui ont besoin d’être clarifiées. C’est une situation unique que nous vivons. La LNH et l’Association des joueurs essaient de faire de leur mieux dans des circonstances difficiles.»
Price a confié que la mère d’un de ses bons amis a été emportée par la COVID-19. La maladie a un visage et une connotation très personnelle pour lui.
On le comprend, le père de famille de deux enfants (1 et 4 ans) est très préoccupé par la pandémie. Il dit franchement que de devoir se séparer de sa famille pour une longue période de temps serait un sacrifice difficile pour lui.
Mais si la saison reprend, c’est exactement ce qu’il fera. Il a convenu avec son épouse Angela que sa famille ne viendrait pas le visiter dans une «ville-bulle» par mesure de précaution.
Dans un article sur le site The Athletic, l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Claude Julien, a lui aussi exprimé ses préoccupations.
Lors de l’entretien d’environ 30 minutes, Price a dit qu’il respecterait la décision de tout coéquipier ou membre de l’équipe qui préférerait passer son tour plutôt que de mettre sa vie ou celle de ses proches en danger.
«Il n’y a aucun doute dans mon esprit que personne ne serait jugé s’il décidait de se retirer. C’est une situation qui est au-delà du hockey. Il y a beaucoup de facteurs qu’il faut considérer. Tout coéquipier ou personne qui prendrait cette décision aurait tout mon respect. C’est une décision difficile à prendre.»
Le gardien de but étoile est motivé par la chance de gagner la coupe Stanley, mais il attend avant de réserver son billet d’avion pour rentrer à Montréal. Qui peut le blâmer? Je ferais probablement la même chose que lui.
Pas un cas isolé
Soyez assurés que Price n’est pas le seul à avoir des doutes. Depuis le début de la pandémie, les joueurs ont été partagés sur la question. Certains veulent jouer à tout prix. D’autres préfèreraient que l’on annule la saison et qu'on attende que la vie revienne à la normale.
La réalité est que si ce n’était que de l’impact financier que cette pause aura sur la LNH la décision de tout arrêter serait déjà prise. Il en va de même pour les autres ligues. L’enthousiasme que l’on sentait pour le retour du sport professionnel il y a quelques semaines s’est un peu estompé et c’est normal. On navigue dans l’inconnu.
Comme je l’écrivais en début de semaine, et après vérification encore aujourd’hui, aux yeux de la LNH et de l’Association des joueurs, on va de l’avant tel que prévu avec les camps d’entraînement et les séries éliminatoires.
Le discours n’a pas changé, mais en même temps, on ne peut ignorer la réalité. Il y a de plus en plus de gens nerveux de voir que le coronavirus prenne de l’ampleur à plusieurs endroits en Amérique du Nord et dans le monde.
Si j’avais à parier, compte tenu de leur esprit de compétiteurs, je crois que les joueurs voteront pour un retour.
La vraie question est, et c’est la même depuis le début : est-ce que la santé publique permettra à la LNH de jouer malgré toutes les mesures qui seront mises en place?