UFC 315 : Kaiden Guhle et les joueurs du CH avaient soif de sang

UFC 315 : Kaiden Guhle et les joueurs du CH avaient soif de sang

Par André Soueidan le 2025-05-11

Un Centre Bell survolté, une foule en délire, du sang, des cris, et une ambiance de gladiateurs modernes : l’UFC 315 a transformé Montréal en capitale du combat samedi soir.

Et dans ce décor survoltant, Aiemann Zahabi a délivré une performance digne des classiques, infligeant une défaite par décision unanime au légendaire brésilien José Aldo.

Le combat a tout eu : le respect, la tension, les bascules d’énergie.

Zahabi, menacé au troisième round, a répondu avec brio en se positionnant au-dessus de son rival pour l’assaillir de coups de coude brutaux au visage, sous les cris déchaînés de la foule. Une pluie de violence calculée, évocatrice d’un guerrier décidé à faire sa marque dans l’histoire.

Le moment fort? Georges St-Pierre, l’icône nationale, présent dans le coin de Zahabi, lui servant un discours enflammé avant le round final. 

L’image de Firas Zahabi, son frère et entraîneur, le portant sur ses épaules après la victoire, a complété le tableau d’une soirée émotive et triomphale.

Mais le spectacle était aussi dans les gradins.

Jake Evans, Josh Anderson, Alex Newhook, Kaiden Guhle, Jacob Dobes, Jayden Struble... la clique du CH était bien installée pour profiter du carnage. 

Tous rassemblés, comme une véritable unité, pour applaudir les exploits du clan Zahabi. L’esprit d’équipe en dehors de la glace, dans une ambiance de guerre moderne.

On aurait peut-être voulu voir Arber Xhekaj aussi, lui qui carbure à l’intensité et à la baston. Son absence a laissé place à la question : où était le Sheriff samedi soir?

Sur la même carte, Jack Della Maddalena a détrôné Belal Muhammad pour devenir champion des mi-moyens, tandis que Valentina Shevchenko a conservé sa ceinture face à la Française Manon Fiorot.

Mais tout le Québec retiendra surtout le moment où un Zahabi est devenu l’héros du Centre Bell, avec GSP à ses côtés et les Canadiens dans les estrades.

Samedi, le sang était pour la gloire, et le Centre Bell a rugi comme jamais.

Et au cœur de cette soirée de feu, un nom restera gravé dans les murs du Centre Bell : Aiemann Zahabi.

Quel athlète. Quelle prestance. Et surtout, quelle famille. Fils de Montréal, petit frère de Firas Zahabi, protégé de Georges St-Pierre…

Il porte sur ses épaules tout un héritage, et samedi soir, il l’a honoré avec la rage d’un guerrier et l’élégance d’un champion.

C’était plus qu’un combat. C’était un passage de flambeau, une victoire de cœur et de sang. Le Québec a trouvé son nouveau gladiateur. Et son nom, c’est Zahabi.

Mais comme dans tout grand duel, la victoire ne fait pas l’unanimité.

Une séquence en particulier a enflammé les réseaux sociaux : José Aldo, à coups de genoux et de kicks ravageurs, a fait plier Zahabi pendant un instant, au point où plusieurs analystes estiment que le Brésilien a été floué.

@combatico No hay duda de que UFC es un nivel diferente, ¿cuántos mortales podríamos sobreponernos a esto? Hoy Aiemaan Zahabi🇨🇦 sobrevive a esto y le da la vuelta a la pelea frente a una leyenda como José Aldo🇧🇷. El canadiense derrota vía decisión unánime a un señor veterano. #UFC315 ♬ sonido original - Combático