Le vestiaire du Canadien n’a jamais été aussi tendu.
Brendan Gallagher, l’homme au sourire indestructible, avait les traits tirés après la victoire du CH contre les Sabres. Ce n’était pas une victoire ordinaire. Ce n’était peut-être pas juste un autre match de saison régulière.
Parce que cette soirée-là, il a peut-être joué son dernier match aux côtés de son bon ami Jake Evans.
Et ça, ça lui fait mal.
Gallagher en mode protecteur : “Il veut être ici”
D’habitude, Gallagher est un gars qui joue la cassette. Un gars qui parle de l’effort, de la détermination, de l’esprit d’équipe. Mais pas ce soir-là.
Pas quand il sait qu’un des gars les plus appréciés du vestiaire risque de disparaître du jour au lendemain.
« Jake Evans veut être ici. Il veut jouer pour le Canadien de Montréal. »
Boom.
Un message qui résonne comme une supplique. Comme une tentative désespérée d’arrêter une transaction avant qu’il ne soit trop tard.
« C’est difficile d’imaginer ce vestiaire sans lui. C’est un gars qui se donne à 100 %, chaque soir, sans jamais se plaindre. Il n’a jamais cherché les projecteurs, mais il est indispensable pour cette équipe. »
Gallagher ne l’a pas dit directement, mais tout était là entre les lignes :
“Kent, ne fais pas cette connerie.”
Un vestiaire qui refuse de se voir démantelé
Le Canadien est en pleine ascension. Cinq victoires consécutives. Une dynamique de gagnants.
Et là, on parle de vendre un des piliers de ce vestiaire?
Ça ne passe pas.
Ce club a trimé dur pour bâtir une culture. Ils ne sont peut-être pas encore une puissance dans la LNH, mais ils sont une équipe qui se bat pour quelque chose.
Gallagher l’a vu. Et il refuse de voir tout ça être brisé pour une “vision à long terme” dont les joueurs, eux, n’ont rien à faire.
« On joue bien. On trouve notre identité. C’est un groupe qui se bat chaque soir. On est en train de bâtir quelque chose de spécial, et ce serait un coup dur de voir Jake partir. »
Traduction? “Ne touchez à personne.”
L’effet domino qui pourrait tout gâcher
Si Evans part, ça envoie quel message au vestiaire?
Que peu importe combien ils gagnent, ça ne change rien? Que les décisions sont prises sans tenir compte de ce qu’ils ressentent?
C’est le genre de décision qui brise un groupe.
Tu peux demander à n’importe quel vétéran de la ligue : quand tu fais sauter une pièce maîtresse d’un vestiaire, l’effet domino peut être dévastateur.
Un jour, c’est Evans. Le lendemain, c’est un autre gars qui se met à douter de son avenir.
Et l’esprit de groupe se fissure.
Evans n’est pas qu’un joueur, c’est un frère d’armes
Quand tu joues avec un gars pendant des années, que tu bloques des tirs ensemble, que tu manges des mises en échec et que tu te relèves toujours, ça crée des liens.
Evans est ce genre de gars.
Pas flashy. Pas un gars qui va remplir la feuille de pointage chaque soir.
Mais un gars qui fait tout pour son équipe. Un gars qui s’arrache sur chaque présence.
Gallagher le sait mieux que quiconque.
« Jake est l’un des gars les plus respectés ici. Il fait le sale boulot, il bloque des tirs, il joue avec une intensité qui inspire tout le monde. C’est ce genre de gars qu’on veut garder quand on bâtit une équipe qui gagne. »
Et l’idée de voir son bon ami partir, ça lui déchire le cœur.
Kent Hughes va-t-il écouter?
D’ici la date limite des transactions, le DG du Canadien a une énorme décision à prendre.
Va-t-il sacrifier un des cœurs du vestiaire pour un choix de deuxième ou troisième ronde?
Ou va-t-il laisser ce groupe aller jusqu’au bout de son combat?
Gallagher a fait tout ce qu’il pouvait pour passer son message.
« Ce groupe-là s’est soudé ensemble. On a traversé des moments difficiles, et on est enfin en train de récolter les fruits de notre travail. Perdre un gars comme Jake, ce serait une énorme perte. Pas juste sur la glace, mais dans le vestiaire. »
Maintenant, le sort de Jake Evans est entre les mains de Kent Hughes.
Et si Evans part, on sait déjà qui sera le plus dévasté.
Amen