Un défenseur québécois à Montréal: l'option la moins chère pour Kent Hughes

Un défenseur québécois à Montréal: l'option la moins chère pour Kent Hughes

Par David Garel le 2024-12-11

Le directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, fait face à un défi majeur : trouver un défenseur droitier de calibre top 4 pour stabiliser une brigade défensive en pleine reconstruction.

Les lacunes à cette position ont été flagrantes cette saison, et alors que l’équipe cherche à franchir une étape dans son développement, l’urgence de combler ce vide est palpable.

Avec des options limitées et un marché compétitif, Hughes devra jongler entre agressivité et prudence pour faire le bon choix. Voici un tour d’horizon des candidats potentiels qui pourraient répondre aux besoins du Canadien.

Les candidats disponibles sur le marché des transactions selon Sportsnet sont nombreux. La station cible trois défenseurs droitiers en particulier pour le CH.

1. Rasmus Ristolainen (Flyers de Philadelphie)

Âge : 29 ans

Contrat : 5,1 M$ jusqu’en 2026-2027

Défenseur imposant, spécialiste des mises en échec et du jeu défensif. Ristolainen n’est pas un grand contributeur offensif, mais sa robustesse et sa capacité à tuer des pénalités en font un joueur recherché par les équipes en quête de stabilité défensive.

Ristolainen pourrait intéresser le Canadien pour son physique et son expérience. Cependant, son contrat élevé pourrait être un frein, à moins que Philadelphie n’accepte de retenir une partie de son salaire.

2. Rasmus Andersson (Flames de Calgary)

Âge : 27 ans

Contrat : 4,55 M$ jusqu’en 2025-2026

Andersson est l’un des défenseurs les plus complets de la LNH. Avec un temps de jeu moyen de plus de 24 minutes par match, il est à la fois un pilier défensif et un contributeur offensif pour les Flames.

Bien qu’Andersson ne soit pas immédiatement disponible, une baisse des performances de Calgary pourrait changer la donne d’ici la date limite des transactions.

S’il devient disponible, les Flames vont exiger un prix élevé, mais son impact sur la glace justifierait un tel investissement.

3. Alexandre Carrier (Predators de Nashville)

Âge : 27 ans

Contrat : 3,75 M$ jusqu’en 2025-2026

Sûrement l'option la plus réaliste et abordable pour Kent Hughes.

Carrier est un défenseur polyvalent, excellent en désavantage numérique et parmi les meilleurs bloqueurs de tirs des Predators. Il joue un rôle clé dans leur brigade défensive avec plus de 20 minutes de temps de glace par match.

Carrier représente une option abordable pour le Canadien, tant sur le plan financier que stratégique. Sa capacité à exceller dans les situations critiques (défensives) ferait de lui un ajout précieux, surtout si Nashville continue de sombrer au classement.

Et inutile de rappeler qu'il est Québécois. Cela donnerait un bonbon aux fans et aux journalistes "nationalistes québécois".

Les jeunes talents comme Logan Mailloux et David Reinbacher représentent l’avenir de la défense montréalaise, mais ils ne sont pas encore prêts à assumer des rôles de premier plan.

Le Canadien a besoin d’un défenseur capable d’alléger cette pression et de guider ces jeunes joueurs dans leur développement.

Avec un alignement jeune et prometteur, l’ajout d’un défenseur droitier expérimenté pourrait accélérer la progression de l’équipe tout en solidifiant une zone critique de l’alignement.

Le marché des transactions offre à Kent Hughes une chance rare de combler une lacune essentielle dans l’alignement des Canadiens.

Que ce soit en misant sur un vétéran comme Ristolainen, en ciblant un joueur complet comme Andersson ou en optant pour une solution abordable (et québécoise) avec Carrier, Hughes devra agir et vite.

L’acquisition d’un défenseur droitier de qualité pourrait transformer les Canadiens en une équipe plus compétitive dès cette saison.

Ce serait un signal fort que la reconstruction progresse et que Montréal est prêt à renouer avec le succès.

Le moment est venu pour Hughes de passer à l’action. Et sa meilleure chance est définitivement Alex Carrier.

Pas seulement parce qu'il est encore signé pour deux saisons supplémentaires et des peanuts (3,75 M$).

Sa polyvalence, tant en désavantage numérique qu’en couverture défensive, en fait un joueur fiable et constant.

Bien qu’il ne soit pas un contributeur offensif majeur (1 but et 6 points en 23 matchs cette saison), il est efficace pour neutraliser les attaques adverses, bloquer des tirs et stabiliser une défense.

Lors de la saison précédente, alors que Nashville performait mieux, Carrier avait maintenu une fiche de 20 points en 73 matchs avec un différentiel positif en termes de buts pour (50,60 %).

Chez les Predators, Carrier a été utilisé dans diverses situations, y compris aux côtés de Roman Josi sur la première paire défensive. Cette expérience lui confère une certaine maturité, qui serait précieuse pour encadrer les jeunes défenseurs des Canadiens.

Dans un marché comme Montréal, où les partisans valorisent les joueurs locaux, l’arrivée d’un Québécois comme Carrier serait bien accueillie.

Au-delà de ses performances sur la glace, sa présence ajouterait une dimension culturelle et émotionnelle importante, renforçant le lien entre l’équipe et ses partisans à un moment critique de la reconsctruction.

Le fait que Nashville soit au fond du trou va aider à une transaction entre le CH et les Predators.

La production offensive limitée de Carrier cette saison et la performance générale médiocre des Predators pourraient influencer sa valeur perçue.

Cela pourrait jouer en faveur de Montréal, mais Nashville pourrait également décider d’attendre que son rendement s’améliore avant de le mettre sur le marché pour maximiser leur retour.

Avec David Savard en fin de contrat qui sera échangé, obtenir Carrier est un no-brainer.

Un Québécois qui s'en va...un Québécois qui arrive...parfait sur toute la ligne...