Un joueur de 4e trio échangé à Montréal: Dany Dubé annonce une transaction imminente

Un joueur de 4e trio échangé à Montréal: Dany Dubé annonce une transaction imminente

Par David Garel le 2025-01-22

La décision du Canadien de Montréal d’envoyer Owen Beck à Laval a fait couler beaucoup d’encre, mais selon Dany Dubé, ce n’est que le début.

L’analyste du 98,5 FM est convaincu que Kent Hughes va bouger sous peu pour renforcer le 4e trio de l'équipe, et cela passera par une mise au ballottage de Michael Pezzetta.

« Il ne joue pas. Il ne jouera pas dans un mois. » affirme Dubé de manière cinglante.

"Le Canadien est dans une phase cruciale de sa saison, et il ne peut pas se permettre d'avoir des joueurs qui ne peuvent contribuer régulièrement.

Alors, moi, ma question, c'est pourquoi on le garde à Montréal ? Il vont le mettre ballottage et aller chercher un joueur."

"Il y en a des joueurs de soutien disponible dans la LNH »

Dubé plaide en faveur d'un changement, insistant sur le fait qu’il existe plusiers options sur le marché pour renforcer le club.

Pour Dubé, il est primordial d'avoir un joueur fiable qui puisse combler un trou au sein du 4e trio en l'absence d'Emil Heineman et qui puisse apporter une contribution régulière en cas de besoin.

« Écoute,  je voudrais quelqu'un qu'on pourrait utiliser un peu plus souvent. Quelqu'un sur qui tu peux compter. Et si tu joues un soir, puis le lendemain, il faut que tu l'utilises, tu peux le mettre dans l'alignement, il va jouer 10 minutes. »

En effet, le CH est à un tournant important, alors que la formation montréalaise est en séries au moment où l'on se parle.

La présence d’un vétéran pourrait faire la différence. Dubé croit que des options comme Colton Sissons de Nashville, pourraient s'avérer précieuses.

« Colton Sissons avec Nashville. Il est contributeur. Il a un contrat, c'est 2.8 M$. Il est centre-gaucher, il a 31 ans. Il a 71 matchs d'expérience dans les séries. Lui, il rentre dans ton alignement, puis tu sais que t'es un contributeur. »

D'autres options comme Sam Lafferty de Buffalo, également mentionnées par Dubé, pourraient intéresser le CH. Avec un contrat de 2 millions et une expérience de 21 matchs en séries, il offrirait de la profondeur. 

Le nom de Nicolas Aubé-Kubel revient aussi souvent à Buffalo. Avec 30 matchs en séries et un style de jeu robuste, il pourrait être un atout.

Anthony Beauvillier, joueur autonome sans compensation à la fin de l'année et auteur de 55 matchs en séries, représente une autre alternative intéressante à Pittsburgh.

Le message est clair : Kent Hughes ne peut pas rester les bras croisés. Dubé insiste sur l'importance d'agir rapidement pour éviter de compromettre la progression de l'équipe.

« Quand tu regardes la situation actuelle, tu te dis qu'il faut quelqu'un qui est prêt à assumer ce rôle. C'est un poste crucial, surtout dans la situation où le Canadien se trouve actuellement. »

Hughes saura-t-il prendre les bonnes décisions ?

Les prochaines semaines s'annoncent cruciales pour l'avenir du Canadien.

À écouter Dubé, Pezzetta est mieux de se préparer. Car ça sent le ballottage à plein nez.

Les fans doivent ausi se préparer. Car un nouveau plombier va bientôt débarquer.

Pour Michael Pezzetta, qui sera en uniforme à Détroit jeudi soir, la situation actuelle doit être tout simplement insupportable.

Il n’y a rien de pire pour un joueur de la LNH que d’entendre, jour après jour, son nom être cité dans des rumeurs de ballottage, et de constater que les analystes parlent déjà de son remplacement comme s’il était une simple formalité.

Les propos de Dany Dubé, qui résonnent comme une sentence sans appel, ne font que renforcer ce sentiment d’échec qui doit peser lourdement sur ses épaules.

Chaque matin, lorsqu'il entre dans le vestiaire du Canadien, Pezzetta sait que son avenir est de plus en plus sombre.

Il doit se sentir petit dans ses shorts en voyant ses coéquipiers se battre pour une place dans l'alignement alors que lui, il attend dans l'ombre, inutile, effacé.

Pezzetta comprend que son temps est compté et qu’il n’est plus qu’un figurant dans cette organisation.

Il est évident que Pezzetta a le coeur brisé, mais il est aussi probable que ses coéquipiers commencent à ressentir ce malaise grandissant.

Le hockey est un sport d’équipe, et chaque joueur veut contribuer. Voir un coéquipier perdre de la confiance et devenir pratiquement invisible sur la glace crée un climat pesant.

Même les plus proches alliés de Pezzetta, ceux qui apprécient son énergie et sa bonne humeur, doivent se demander combien de temps encore cette situation peut durer avant que la direction ne tranche.

Dans un vestiaire où la culture de la compétition est omniprésente, Pezzetta doit ressentir chaque jour le poids de son inutilité croissante.

Les regards échangés, les silences lorsqu’il passe près du tableau des alignements, la sensation d’être un boulet pour une équipe qui lutte pour une place en séries... tout cela doit être une épreuve psychologique des plus éprouvantes.

Dubé a raison. Le ballottage est devenu inévitable.

Et si personne ne le réclame? Se retrouver à Laval, dans un rôle encore plus marginal, ou pire, voir sa carrière de la LNH s’éteindre définitivement.

Pour un joueur de son calibre, qui a toujours su que sa place en LNH tenait à un fil, cette éventualité doit être terrifiante.

Dans la tempête des rumeurs et des spéculations, Pezzetta doit se sentir plus isolé que jamais.

Lui qui était jadis une source d’énergie contagieuse, un joueur apprécié dans le vestiaire pour sa bonne humeur et son dévouement, est aujourd’hui confronté à un ouragan qu’il ne peut contrôler.

Il doit se demander ce qu’il aurait pu faire différemment, s’il aurait pu prouver davantage sa valeur à St-Louis, ou si, tout simplement, son style de jeu appartient à une autre époque.

Chaque jour passé dans les gradins, chaque mise en échec qu’il ne peut distribuer, chaque moment où il voit ses coéquipiers évoluer sans lui, est un rappel cruel qu’il est devenu, aux yeux de plusieurs, un joueur de trop.

Le plus troublant pour Pezzetta, c’est sans doute l’absence de communication claire de la part de la direction. Personne ne lui dit directement que sa carrière à Montréal est terminée.

Chaque entrevue de St-Louis qui évite de mentionner son nom, chaque question des journalistes qui tourne autour des possibles renforts au quatrième trio, chaque décision de ne lui offrir que quelques minutes de glace sont autant de messages non verbaux qui annoncent l’inévitable.

Le couperet est sur le point de tomber pour Michael Pezzetta. Les paroles de Dany Dubé ne sont pas de simples opinions ; elles viennent de ses informations crédibles.

Le Canadien est en mode séries, et il n’y a plus de place pour les passagers clandestins. Pezzetta doit se préparer mentalement à la suite, qu’elle se déroule à Laval ou ailleurs, loin du Centre Bell.

Il a beau être un "bon gars", comme aiment le dire ses coéquipiers, dans la LNH, la gentillesse ne suffit pas à maintenir une place dans l’alignement.

Il est temps de lui dire bye bye.