L’histoire de Cédric Paré a dégénéré...au point qu'un journaliste s'est fait menacé physiquement par les proches du joueurs.
Maxime Truman, l'un des journalistes les plus actifs du Québec, lui qui est toujours en train de fouiller la moindre primeur, a été ciblé par des menaces inquiétantes provenant de l’entourage de Paré :
« Si je te croise, tu te magasines une coupe de tapes sur la gueule », ou encore : « Si tu viens dans un quartier de Québec, on va t’attendre. »
Un climat de violence inquiétant s’installe, remettant en question la capacité de notre société à distinguer les faits sportifs de la haine personnelle.
Truman a eu le courage d'en parler lors du premier épisode de la saison 2 de Stanley25. À voir dans l'extrait suivant. Avertissement, ça va vous donner des sueurs froides dans le dos.
Maxime Truman a fait son travail de journaliste en publiant cette vidéo montrant Paré commettre un geste brutal lors d’un match de Dek Hockey.
On le voit asséner un violent coup de bâton à un adversaire, une réaction incontrôlée et impulsive après avoir été frappé dans le dos.
Bien que certains puissent y voir une réponse instinctive, ce geste reste injustifiable.
Ces images ont marqué un tournant dans l’opinion publique, détruisant les efforts de Paré pour se racheter après l'incident avec Laine.
Il n'y a aucune raison qui justifient les menaces reçues par Truman, peu importe la tourmente médiatique dans laquelle se trouvait Paré et ses proches.
Ce qui rend la situation encore plus tragique, c’est que Cédric Paré est en grande partie responsable de sa propre chute.
Chaque action regrettable sur et hors de la glace est ce qui a causé la tempête médiatique. Pas le travail journalistique de Maxime Truman.
Un journaliste ne devrait jamais recevoir une telle avalanche de menaces physiques ou verbales.
La frustration des amis de Paré a dépassé les limites du raisonnable.
Ce comportement est non seulement inquiétant mais aussi paradoxal : la famille et l’entourage dénoncent les critiques et le harcèlement dirigés contre le joueur, tout en réagissant de manière violente envers ceux qui rapportent l’information.
La même spirale de violence qu'ils dénoncent à l'encontre de Paré est ainsi reproduite à l’égard du journaliste.
L’entourage de Paré a été dépassé par l’ampleur des critiques et a réagi de manière irrationnelle, cherchant à protéger leur proche par tous les moyens, même au prix de comportements répréhensibles.
Cette réaction n'a fait qu’aggraver la situation. En ciblant Truman, ils ont alimenté eux-mêmes la dynamique de haine et de violence qu'ils dénoncent.
Le paradoxe de l’entourage de Paré, qui dénonce la violence tout en la perpétuant, est révélateur de cette culture toxique qui consume autant les athlètes que ceux qui les critiquent.
Bravo à Maxime Truman d'avoir eu le courage d'en parler. Il n'a pas voulu déposer de plainte. Mais a le guts de mettre les points sur les i.
Chapeau!