Un logo catastrophique: Montréal embarrassé

Un logo catastrophique: Montréal embarrassé

Par David Garel le 2024-09-09

Le choix du nom et du logo de l’équipe féminine de hockey de Montréal, « La Victoire », a provoqué une tempête de réactions négatives sur les réseaux sociaux.

Et avec raison. Non seulement le nom est perçu comme un manque total d'originalité, mais le logo est qualifié de désastre visuel, rappelant plus une église qu’une équipe sportive.

Les critiques fusent de toutes parts, et la déception est palpable.

Un mot résume l’opinion générale en un mot : « Lame » (lourd, malaisant).

Les commentaires sur la toile sont tout simplement cinglants. Le nom de l’équipe est qualifié de risible et d’impraticable dans les médias, surtout en anglais.

On souligne l’aspect désuet du logo, semblable à un vestige des années 1900.

Les internautes ne s’arrêtent pas là. On qualifie le tout de « très, très quétaine », tandis qu'pointe une incohérence majeure :

« Imaginez les headlines dans les journaux : ‘La Victoire de Montréal sur une séquence de 5 défaites consécutives !’ ».

Ce nom est tout simplement un faux pas monumental.

Un nom comme « La Victoire » rendra chaque défaite encore plus ironique et embarrassante.

« Imaginez un peu, La Victoire a subi la défaite hier soir... ».

Il est clair que l'humour involontaire de ce nom ne passe pas.

Les fans expriment sans détour leur mépris pour les couleurs et le design du logo, le qualifiant d’« affreux et terne ».

On fustige l’équipe pour un manque flagrant d'originalité, alors qu'on regrette amèrement le fait qu'on a snobé le nom « Les Canadiennes », qui avait au moins une certaine dignité.

On retrouve même une description cinglante du logo.

"On dirait que Jésus Christ va apparaître" avec ses douze apôtres autour de lui."

Une analogie qui souligne à quel point ce design est perçu comme inapproprié pour une équipe de hockey.

Bref, « La Victoire de Montréal » semble déjà en série de défaites avant même d’avoir joué un seul match. Le nom et le logo, loin d’inspirer fierté et appartenance, sont la cible de railleries et de critiques cinglantes.

Les fans méritaient mieux, et il n'est pas trop tard pour changer de direction avant que cette débâcle ne laisse une tache au fer rouge sur cette nouvelle franchise.

Certains fans et experts proposent même des alternatives plus réfléchies. Par exemple, certains soulignent que le nom « La Victoire » est un « jeu de mots bizarre et regrette que les partisans n’aient pas été consultés.

On propose des noms bien plus accrocheurs et significatifs comme « Les Pionnières », « Les Louves » ou encore « Les Guerrières », des suggestions qui auraient été mieux accueillies par le public, car elles résonnent à la fois en français et en anglais.

On se demande avec ironie ce que représente vraiment le logo. Est-ce une fleur de lys ? Quelque chose d'autre ? L’ambiguïté du symbole ne fait qu’ajouter à la confusion générale.

Pour certains, ce logo est une aberration visuelle qui ne véhicule aucun message clair. L’équipe semble avoir manqué une occasion en or de renforcer son identité.

Le manque de cohérence dans l’identité visuelle de l’équipe choque particulièrement les amateurs, qui attendaient un effort créatif bien plus poussé.

Avec une telle avalanche de critiques, il est clair que l’équipe féminine de hockey de Montréal a manqué sa chance de frapper fort avec son identité.

Ce fiasco illustre l'importance de consulter les partisans, d'injecter une dose d'imagination, et de prendre des décisions réfléchies lorsque vient le temps de construire l'image d'une équipe.

Malgré les explications fournies par les dirigeants, le communiqué n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu, sans parvenir à apaiser la colère des internautes.

Bien que l’équipe de Montréal ait tenté de justifier le choix du nom « La Victoire » en l’associant à « l’esprit compétitif » de la ville, cette tentative de rationalisation n’a pas convaincu les critiques.

L’idée que la « Victoire » soit « un état d’esprit » destiné à inspirer même dans la défaite n'a pas trouvé d’écho auprès des partisans, qui y voient plutôt un manque flagrant de connexion avec les réalités du sport.

Le logo, qui se voulait une subtile référence à la déesse de la Victoire, a également été mal accueilli. L’insistance sur les ailes et l’intégration du « M » pour Montréal, ainsi que la fleur de lys symbolisant la province, n’a pas réussi à masquer ce que beaucoup décrivent comme une « catastrophe visuelle ».

La symbolique recherchée par les dirigeants est un échec total et éloignée des attentes d'une communauté de fans qui souhaitait quelque chose de simple, fort et moderne.

Quant à la palette de couleurs – un mélange de bourgogne, de gris minéral et de bleu – elle n’a fait qu’amplifier le sentiment général de déception.

Beaucoup la trouvent terne, voire démodée, et loin de l'audace attendue pour représenter une ville comme Montréal, souvent synonyme de vivacité et d’énergie.

La tentative de donner de la « profondeur et polyvalence » à l’identité visuelle avec ces couleurs n’a donc eu pour résultat que d’accentuer les critiques.

Le partenariat avec l’agence créative Flower Shop, censé « renforcer le lien entre les équipes et leurs communautés locales », semble ici un faux pas, une déconnexion totale avec les attentes des amateurs de hockey.

Malgré leurs efforts pour expliquer et justifier leur démarche, les dirigeants de l’équipe féminine de Montréal n’ont pas réussi à éteindre le feu des critiques.

Les partisans, majoritairement déçus, voient dans ce nom et ce logo un manque criant de vision et de modernité. La colère gronde toujours, et « La Victoire » semble bel et bien être une défaite...sur toute la ligne..

Un logo catastrophique: Montréal embarrassé