La vie de gardien de but, c’est pas un long fleuve tranquille, surtout pour Laurent Brossoit.
Si vous pensiez que c’était tout beau, tout rose de jouer dans la LNH, détrompez-vous!
Le gars est en plein dans un manège d’émotions depuis la fin août.
Juste quand tu te dis que ça y est, tout va bien, BOOM, le genou lâche!
Pis pas n’importe quel bobo de garderie là, on parle d’une opération au ménisque.
Eh oui, en plein droit au but, Brossoit a dû passer sous le bistouri pour se faire réparer le genou droit.
C’est pas comme s’il avait des chances de devenir premier gardien non plus, vu qu’il était bien installé dans son rôle de backup derrière le gros nom à Chicago.
Mais quand même, il avait livré la marchandise avec les Jets de Winnipeg l’an passé.
Avec une fiche de 15-5-2 pis un pourcentage d’arrêts à .927, il avait pas juste fait son petit boulot, il avait donné tout ce qu’il avait.
Mais bon, la vie est cruelle, pis Brossoit devra attendre encore un bon bout avant de voir la glace en match.
D’après ce qu’a rapporté Ben Pope du Chicago Sun-Times, Brossoit va manquer les quatre prochaines semaines.
Ouais, quatre semaines sans même pouvoir faire un papillon devant le filet.
Et avec l’opération fin août, on nous disait qu’il allait prendre entre cinq et sept semaines pour revenir.
Faites le calcul : ça nous amène à mi-octobre.
Alors pour les premiers matchs de la saison régulière, on peut oublier ça!
Imaginez la scène.
T’es dans ton salon, prêt pour l’ouverture de la saison des Blackhawks, tu te fais une p’tite bière pis tu te dis : « Hé, c’est Brossoit dans les buts ce soir! »…
Eh bien non, mon ami!
Tu te retrouves avec un autre gardien, et tu penses à Brossoit, sur le banc ou pire, dans la salle de physio, à se faire masser le genou pendant que les autres s’amusent sur la glace.
La vie est vraiment pas juste.
Pis là, faut pas oublier Levshunov.
Lui aussi, il suit une ligne de temps similaire à celle de Brossoit.
Ça semble être la saison des opérations aux Blackhawks.
Si ça continue, on va finir par surnommer l’équipe « les éclopés de Chicago ».
Mais bon, c’est pas comme si ça allait changer le destin de Brossoit.
À 31 ans, il a quand même du vécu.
Des hauts, des bas, il en a vu d’autres.
Pis il sait comment revenir en force.
L’an passé, il nous avait montré qu’il était capable de fermer la porte quand il fallait.
C’est vrai que jouer derrière une défensive comme celle des Jets, ça aide un peu.
Mais faut pas lui enlever ce qu’il a accompli.
Des fiches comme la sienne, ça court pas les rues.
Sauf que pour l’instant, il doit patienter, pis c’est pas facile pour un compétiteur comme lui.
Au final, le message est clair : Laurent Brossoit va revenir, mais faudra être patient.
Quatre semaines, ça peut paraître long, mais si ça lui permet de revenir en forme et de montrer à Chicago qu’il est là pour rester, ça en vaut la peine.
On souhaite juste qu’il fasse pas trop de montagnes russes avant d’atterrir solide sur ses patins.
Parce que nous, on veut le revoir dans les buts, à bloquer des rondelles pis à faire suer les attaquants adverses!
En attendant, on lève notre bière à la santé de Brossoit.
Remets-toi vite, Laurent, on a hâte de te revoir à l’œuvre!