Martin St-Louis a besoin d'un "Jacques Lemaire".

La nécessité d'une guidance éclairée et d'un mentorat solide ne peut être sous-estimée, surtout pour un entraîneur-chef comme Martin St-Louis qui n'avait aucune expérience professionnelle quand il est devenu coach du Canadien de Montréal.

Patrick Roy, l'entraîneur des Islanders, comprend l'importance de cette dynamique et est reconnaissant d'avoir Jacques Lemaire comme guide.

«Comme j'ai dit à Jacques, j'ai fait un bon bout de chemin par moi-même dans le coaching. Travailler par moi-même, apprendre sur le tas. D'avoir une personne comme lui... je veux qu'il me dise les vraies choses, sans porter de gants blancs, parce que j'ai perdu mes gants blancs quand j'étais très jeune.» (crédit: TVA Sports)

Nos regards se tournent alors vers Martin St-Louis avec le souhait ardent qu'il embrasse la même opportunité de croissance.

Roy reconnaît l'impact positif que Jacques Lemaire a sur sa propre carrière d'entraîneur. La présence d'un mentor expérimenté comme Lemaire va permettre à Roy de développer ses compétences de coach, de gagner en maturité tactique et de forger une approche plus équilibrée dans sa gestion d'équipe.

«J'ai dit la même affaire à Lou Lamoriello. J'ai vraiment le sentiment que Jacques va beaucoup m'aider. Il va me permettre, justement, de devenir encore meilleur. Je sais que je peux encore m'améliorer, mon but, c'est de continuer à progresser comme entraîneur-chef et d'utiliser ces deux personnes-là comme mentors.»

 

 

Aujourd'hui, Roy est conscient du rôle crucial que peut jouer un mentor dans l'évolution d'un entraîneur, et on souhaite que St-Louis puisse bénéficier de cette même opportunité.

Roy sait que la route du coaching peut être parsemée d'obstacles et que la sagesse d'un mentor peut être la boussole nécessaire pour naviguer à travers les défis.

 

 

C'est dans cet esprit qu'on encourage St-Louis à embrasser l'idée d'avoir un guide, de la même manière que Roy a lui-même accueilli l'influence de Jacques Lemaire.

Pour St-Louis, la clé réside dans l'humilité. Accepter d'avoir un mentor ne signifie pas affaiblir son autorité, mais plutôt renforcer sa compréhension et son expertise.

Roy lui-même a dû faire preuve d'humilité pour accueillir les conseils de Lemaire, et c'est cette qualité qui a contribué à son propre succès en tant qu'entraîneur.

L'humilité de Roy est une invitation à St-Louis. Une invitation à l'ouverture. Une invitation à la volonté d'apprendre et à l'acceptation de la possibilité d'une croissance continue.

Le Canadien de Montréal pourrait bénéficier de cette humilité, de cette volonté de s'entourer de mentors expérimentés pour élever le niveau de l'équipe vers de nouveaux sommets.

Ce n'est pas avec Alex Burrows et Stéphane Robidas que Martin St-Louis va maturer en tant qu'entraîneur-chef dans la LNH.

Au final, l'humilité de Roy est sa force en ce moment, et on prie pour que St-Louis puisse également trouver cette force à travers le mentorat.

C'est une invitation à la croissance, à la recherche constante de l'excellence, et à la création d'un environnement où l'apprentissage est célébré. Dans la vie, on ne cesse d'apprendre et le jour où on pense avoir tout appris est le début de notre perte.

Pour que St-Louis puisse guider son équipe avec encore plus de succès, il est peut-être temps de suivre les traces de Roy et de chercher la sagesse d'un mentor comme Jacques Lemaire.

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