Un rapport accablant pour Martin St-Louis: le pire coach de l'histoire du CH

Un rapport accablant pour Martin St-Louis: le pire coach de l'histoire du CH

Par Marc-André Dubois le 2024-12-13

Alors que le Canadien de Montréal continue de s’enliser dans une saison catastrophique, les statistiques accablantes de 2024-2025 renforcent une réalité difficile à ignorer : Martin St-Louis est en passe de devenir le pire entraîneur de l’histoire de la franchise. 

Les chiffres ne mentent pas. Sous la gouverne de Martin St-Louis, le CH est devenu synonyme de fragilité défensive et d’incapacité à affronter l’adversité. Voici quelques statistiques qui dressent un portrait glaçant de la situation :

Le Canadien a déjà égalé le nombre de matchs où il a concédé six buts ou plus pour l’ensemble de la saison dernière, et nous ne sommes qu’en décembre.

En 11 périodes cette saison, le Canadien a concédé au moins trois buts. Le sommet (ou plutôt le gouffre) a été atteint lors de la troisième période contre les Penguins, avec six buts encaissés en 20 minutes.

Le CH a accordé deux buts en trois minutes ou moins à 21 reprises en seulement 29 matchs.

Il a permis quatre buts consécutifs dans un match à neuf reprises cette saison.

Avec un différentiel de -29, le Canadien affiche le pire écart entre les buts marqués et encaissés de toute la LNH.

La défense montréalaise est la troisième plus permissive de la ligue, avec 109 buts accordés en 29 rencontres, soit une moyenne de 3,76 buts par match.

Martin St-Louis, pourtant engagé pour sa capacité supposée à développer les jeunes joueurs, est de plus en plus critiqué pour ses décisions incohérentes et son incapacité à instaurer un système défensif efficace.

Juraj Slafkovsky, payé 7,6 M$ par année sur huit ans, joue comme un observateur passif, évitant les contacts et ne montre aucune intensité.

Pourtant, il est replacé sur le premier trio comme si ses piètres performances lui méritaient une récompense.

Kirby Dach, quant à lui, enchaîne les matchs sans inspiration, mais n'est toujours pas puni.

La gestion des gardiens de but est tout aussi désastreuse. Cayden Primeau, avec un taux d’efficacité de .836, est jeté dans des situations impossibles, comme contre les Penguins, où il a été envoyé en relève après six buts encaissés par Samuel Montembeault.

Résultat : trois buts sur sept tirs reçus, le tout accompagné de moqueries de la part des spectateurs.

Comparaison historique : St-Louis au bas de l’échelle

Jamais dans l’histoire récente du Canadien un entraîneur n’a enregistré de statistiques aussi lamentables. Même Dominique Ducharme avait l'air d'un génie par rapport à St-Louis.

Sous St-Louis, il n’y a ni structure, ni effort constant, ni discipline.

Pourquoi est-il encore en poste?

La réponse à cette question est simple : Martin St-Louis est l’ami de Kent Hughes. Cette relation privilégiée semble le protéger, malgré des résultats qui, pour n’importe quel autre entraîneur, auraient conduit à un congédiement immédiat.

Hughes et Jeff Gorton ont misé sur St-Louis en espérant qu’il pourrait développer les jeunes joueurs et instaurer une nouvelle culture.

Mais cette vision s’effondre sous le poids des humiliations répétées.

Martin St-Louis a été engagé pour développer le futur du Canadien, mais il est en train de ruiner ce qu’il devait bâtir.

Slafkovsky joue comme un passager. Dach semble indifférent. Hutson, malgré son talent, est puni de manière disproportionnée.

Les jeunes talents sont mal gérés, et les vétérans semblent avoir abandonné.

Il est temps de regarder la réalité en face : Martin St-Louis est le pire entraîneur de l’histoire du Canadien, et les chiffres le prouvent. 

Kent Hughes doit agir avant que cette saison catastrophique ne détruise la confiance des jeunes joueurs et n’alienne définitivement les partisans.

Le Canadien de Montréal mérite un entraîneur capable de redresser la barre, pas un philosophe à la dérive. 

L’heure du changement est venue, avant que le naufrage ne devienne trop malaisant.

Au-delà des performances désastreuses sur la glace, la situation dans le vestiaire semble se détériorer rapidement.

Les déclarations publiques de certains joueurs, les tensions palpables, et les incohérences dans la gestion des effectifs soulignent un problème plus profond : Martin St-Louis a perdu la confiance de son équipe.

Les joueurs ne croient plus en leur capacité collective à surmonter les épreuves.

Dans le même temps, des joueurs comme Nick Suzuki, pourtant capitaine, se montrent incapables de rallier leurs coéquipiers derrière un effort commun. Après la défaite, Suzuki a admis :

« J’ai été gêné par notre comportement. Ce n’est pas une bonne façon de conclure un séjour à la maison. »

Ces paroles trahissent un sentiment d’impuissance et de honte, mais elles montrent aussi que Suzuki, censé être un leader, est lui-même déstabilisé par l’absence de direction.

La gestion des jeunes joueurs par Martin St-Louis aggrave encore la crise interne.

Lane Hutson, puni pour quelques erreurs, a vu son temps de glace réduit alors qu’il est l’un des rares défenseurs capables de générer de l’offensive.

Juraj Slafkovsky, au contraire, est récompensé malgré des performances qui flirtent avec la ligue pee-wee. Ça tombe bien. Martin St-Louis est un coach pee-wee.

Remettre Slafkovsky sur le premier trio envoie un message incohérent : travailler fort n’est pas nécessaire pour être favorisé.

Ces décisions créent des tensions et un sentiment d’injustice parmi les joueurs qui se battent pour mériter leur place.

Certains vétérans, comme Brendan Gallagher, tentent de calmer le jeu en conférence de presse, mais leurs efforts ne suffisent pas à masquer une réalité inquiétante : l’équipe est désunie, et l’entraîneur ne contrôle plus la dynamique du vestiaire.

Pour bien comprendre l’ampleur du problème, il est crucial d’analyser les statistiques avancées, qui montrent non seulement une équipe défaillante, mais aussi un système de jeu qui ne fonctionne pas.

Mais Martin St-Louis méprise les statistiques avancées. En fait, St-Louis méprise pas mal tout...sauf son petit nombril...

La principale et unique raison de son maintien est son lien personnel avec le directeur général Kent Hughes.

St-Louis, choisi pour insuffler une nouvelle culture et développer les jeunes, bénéficie d’un soutien qui dépasse les considérations purement sportives.

La direction continue de justifier les défaillances de l’équipe en invoquant le processus de reconstruction. Mais cette excuse commence à sonner faux, car les jeunes joueurs censés progresser régressent sous la gestion de St-Louis.

Le contrat de St-Louis, qui s’élève à 5 millions de dollars par saison jusqu’en 2027, représente un investissement important.

Le congédier aurait des implications financières, mais combien de temps encore l’organisation peut-elle sacrifier sa crédibilité pour éviter ce coût?

Les chiffres ne mentent pas. Les déclarations des joueurs révèlent une équipe brisée. La gestion incohérente de Martin St-Louis ne fait qu’aggraver la situation.

Ce qui était censé être une phase de reconstruction est devenu une farce tragique, où les jeunes talents sont mal utilisés et les vétérans désillusionnés.

Le Canadien ne peut plus se permettre d’ignorer l’évidence : cet entraîneur, avec son sourire en coin et ses réponses philosophiques, n’a pas ce qu’il faut pour guider une équipe de la LNH.

Kent Hughes doit agir, et vite. Chaque jour qui passe avec St-Louis derrière le banc est un jour de perdu pour l’avenir de cette organisation. 

L’ère Martin St-Louis doit se terminer, avant que les Canadiens ne tombent encore plus bas au fond du trou.

Le pire coach de l'histoire du CH...faut le faire...