Un show d'Éric Lapointe tourne au vinaigre: le tibia a été cassé

Un show d'Éric Lapointe tourne au vinaigre: le tibia a été cassé

Par David Garel le 2025-03-12

Dans le dernier épisode du balado sportif Stanley25, Maxime Truman s’est livré à une série d’anecdotes incroyables sur Éric Lapointe, le rockeur autrefois indomptable, aujourd’hui en quête de rédemption.

Des histoires qui oscillent entre le chaos et la légende, entre les nuits de démesure et l’apaisement recherché d’un homme qui, selon ses dires, n’a pas touché à une goutte d’alcool depuis longtemps.

Mais avec Éric Lapointe, peut-on jamais vraiment en être certain?

Maxime Truman, connu pour son humour mordant et son sens du récit, a évoqué un épisode digne d’un film. Un spectacle dans un bar, une fête privée, une bagarre qui éclate.

Cet extrait vidéo nous donnes des sueurs froides dans le dos:

Dans la confusion, quelqu’un y laisse un tibia brisé. Une scène qui, il y a quelques années, aurait semblé presque banale dans l’univers d’Éric Lapointe, où chaque nuit pouvait basculer dans l’excès.

Maxime Truman a raconté une anecdote absolument rock’n’rollesque qui aurait pu sortir d’un film ou d’une soirée typique dans la vie d’Éric Lapointe à l’époque où il était encore roi des nuits montréalaises.

Imaginez la scène : une fête privée, des invités survoltés, et une énergie qui frôle l’anarchie. Sauf que ce soir-là, les choses ont pris une tournure encore plus folle que d’habitude.

Dans le chaos, une bagarre éclate. Des chaises volent, des cris fusent, et en quelques secondes, l’ambiance festive vire au carnage. Et c’est là que survient l’épisode du tibia brisé.

Un gars à terre qui hurle de douleur. Il s’est fait casser le tibia ! Genre, pas juste une entorse, non, non… un vrai “CRAC”, digne d’un combat de MMA.

L’adrénaline...l’effet de groupe… c’était une vraie scène de film. 

Un homme peut-il vraiment tourner la page sur une vie aussi intense? Peut-être. Ou peut-être que, comme un vieux rockeur qui raccroche sa guitare mais qui la garde toujours à portée de main, Éric Lapointe n’a pas encore chanté sa dernière chanson.

Mais aujourd’hui, alors que l’artiste affirme être sobre et en meilleure forme que jamais, ce genre d’histoire appartient-il définitivement au passé?

L’une des histoires les plus rocambolesques racontées par Truman concerne un épisode où Lapointe n’a pas été payé après un spectacle dans un bar.

Plutôt que de rentrer bredouille, lui et son gérant, Yves-Franços Blanchet, ont trouvé une solution pour le moins inusitée : repartir avec une table de babyfoot.

Cet histoire de fou est racontée dans l'extrait vidéo suivant:

« Pas de chèque? Pas de problème! », aurait pu être leur devise ce soir-là. Maxime Truman, qui s’est retrouvé propriétaire de cette fameuse table, en rit encore aujourd’hui.

Mais cette anecdote illustre à quel point, pendant longtemps, la vie d’Éric Lapointe était une suite d’improvisations et de décisions impulsives, souvent prises sous l’effet de l’alcool.

Sur le chemin des histoires entourant Lapointe, une autre figure refait surface : Yves-François Blanchet. Avant d’être chef du Bloc Québécois, il a été pendant près de vingt ans le gérant d’Éric Lapointe, naviguant entre succès musicaux et gestion de crises.

Blanchet, aujourd’hui plongé dans l’arène politique, se rappelle encore de l’annonce difficile qu’il a dû faire à son ami en 2008, lorsqu’il a quitté l’industrie musicale pour se lancer en politique avec le Parti Québécois.

« Il m’a dit : “Je peux pas plus t’empêcher de faire de la politique que tu peux m’empêcher de chanter.” »

Un témoignage qui en dit long sur l’intuition de Lapointe et sur l’amitié forte qui liait les deux hommes. Mais comme l’a si bien dit Blanchet : gérer la carrière d’Éric Lapointe, ce n’était pas une tâche ordinaire.

« C’était une job à temps plein », ajoute-t-il en riant.

Aujourd’hui, Lapointe clame avoir tourné la page. Plus mince, plus discipliné, il dit avoir mis un terme aux excès qui l’ont longtemps défini.

Éric Lapointe a souvent affirmé vouloir se reprendre en main. Il a fait son mea culpa publiquement, a admis ses erreurs, a reconnu l’impact de ses actes sur sa carrière et sur sa vie personnelle.

Mais les cicatrices du passé ne disparaissent pas en un claquement de doigts. S’il dit aujourd’hui être sobre, on commence à s'inquiéter.

Après tout, Éric Lapointe est l’incarnation du rockeur québécois pur et dur, celui pour qui la fête et la musique ont longtemps été indissociables.

Yves-François Blanchet a refusé de commenter l’histoire du tibia cassé et des autres frasques racontées dans Stanley25.

Cependant, il a tenu à souligner le combat de son ancien protégé pour rester sobre.

« Éric a traversé des tempêtes que peu de gens auraient pu surmonter. Il s’accroche, il se bat, et ça, il faut le reconnaître », a-t-il confié.

Blanchet a également rappelé à quel point Lapointe est une personne brillante, avec une lecture du monde et des autres qui dépasse souvent ce que l’on perçoit de lui en surface.

« C’est une des personnes les plus intelligentes que j’ai connues », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que, malgré son passé sombre, Lapointe mérite qu’on lui laisse une chance de prouver que cette fois, il est vraiment sur la bonne voie.

Peut-être que cette fois, c’est différent. Peut-être qu’après tant d’années d’excès, de drames et de rédemptions avortées, Lapointe est enfin prêt à entamer une nouvelle ère.

Un nouveau chapitre où le micro prend définitivement le dessus sur la bouteille.

Nos pensées sont avec lui.