Logan Mailloux se retrouve dans une situation de plus en plus compliquée avec l’arrivée de Gustav Lindström dans l’organisation du Canadien de Montréal.
Une autre tuile vient de s'abattre sur sa tête.
Alors qu’il espérait se rapprocher d’une place avec le grand club, la récente signature de Lindström soulève des questions sur les intentions du CH à son égard.
Le défenseur suédois, qui a été placé aussitôt au ballottage en vue de rejoindre le Rocket de Laval, pourrait bien être l'option privilégiée pour combler les besoins en cas de blessures au sein de la brigade défensive du Tricolore.
Avec la signature de Lindström, les spéculations vont bon train sur les intentions réelles de l'organisation envers Mailloux.
Les partisans commencent à se demander si le Canadien préfère laisser le jeune défenseur mange beaucoup de minutes dans la Ligue américaine pour une période prolongée, plutôt que de lui offrir un poste de septième défenseur à Montréal, ce qui n'est pas optimal pour son développement.
La raison paraît évidente : il serait mal avisé de réduire son temps de glace à un rôle marginal, où il ne verrait l’action que sporadiquement.
En tant que septième défenseur, Mailloux risquerait de perdre un temps de jeu précieux et de freiner son développement.
La signature de Lindström vient donc s’abattre comme une autre tuile sur la tête de Mailloux, qui doit maintenant se gratter la tête pour comprendre son véritable rôle dans l'organisation.
Son espoir de se tailler une place avec le CH cette saison s’éloigne de plus en plus, alors que la direction semble vouloir lui laisser du temps à Laval pour parfaire son jeu et trouver une constance qui lui a parfois échappé lors du camp d’entraînement.
Le choix de placer Lindström au ballottage, dans le but de l’envoyer au Rocket, en dit long sur les plans de l’organisation.
En cas de blessure chez les défenseurs à Montréal, il serait plus simple de rappeler un plombier comme Lindström pour un rôle de dépannage, plutôt que de perturber le développement de Mailloux.
À 24 ans, le défenseur suédois possède déjà une certaine expérience dans la LNH avec les Red Wings de Détroit et le CH (et 14 matchs avec les Ducks la saison dernière), et son profil de non-espoir de premire plan le rend plus apte à combler les trous en cas de besoin urgent.
Cette approche vise à protéger les espoirs à long terme de l’équipe, mais elle envoie aussi un message clair à Mailloux : il doit encore faire ses preuves.
Pour Mailloux, cette situation ajoute une autre couche de frustration. Déjà rétrogradé à Laval, il doit maintenant composer avec la perspective que même en cas de blessures à Montréal, il ne sera peut-être pas le premier à être rappelé comme défenseur droitier.
Perte de confiance de la part des dirigeants, ou simplement ne gestion prudente du développement d’un jeune défenseur prometteur?
Les critiques sur son jeu lors du camp d’entraînement ont été nombreuses, plusieurs observateurs soulignant son manque de constance et certaines failles dans son jeu défensif, son coup de patin moyen et son côté offensif décevant.
Renaud Lavoie avait déjà mentionné que les recruteurs de la LNH doutaient de sa capacité à s'établir dans un marché aussi exigeant que Montréal, et ce genre de nouvelles ne fait qu'ajouter du poids à ces doutes.
Si certains pourraient voir cette situation comme un revers, d’autres estiment qu’un passage prolongé à Laval pourrait s’avérer bénéfique pour Mailloux.
Le défenseur pourrait y travailler sur ses lacunes, accumuler de précieuses minutes de jeu, et reprendre confiance.
La signature de Lindström est la cerise sur le sundae. Les partisans se questionnent de plus en plus sur ce que l’avenir réserve à Mailloux, et surtout s’il pourra un jour surmonter les nombreux obstacles qui se dressent sur son chemin vers la LNH.
Le Canadien semble vouloir gérer avec précaution le développement de son jeune défenseur, mais ce choix de confier un rôle de septième défenseur potentiel à Lindström pourrait être perçu par Mailloux comme une douche froide.
Le jeune homme devra prouver qu'il mérite sa place et utiliser ce temps à Laval pour démontrer qu'il doit être le prochain à être rappelé en cas de blessure.
Pour l'instant, il n’a d'autre choix que d'accepter cette réalité. La première étape est de ne pas arriver en retard aux entraînements à Laval, sinon ses coéquipiers vont encore couper ses lacets.
Espérons qu'il a appris.