La crise de Tony Marinaro envers le Stade Olympique vaut de l'or...

Il a raison à 1000 pour cent. L'animateur bien connu de radio et fervent passionné de sport, n'a pas mâché ses mots en réagissant à la nouvelle du remplacement du toit et de l'anneau technique du Stade olympique.

Avec son franc-parler habituel, Marinaro a qualifié cette décision de "ridicule" sur les ondes de BPM Sports.

Pour Marinaro, cette initiative représente un gaspillage de ressources et d'argent public. Il a critiqué le fait que le Stade olympique, depuis sa construction, soit devenu le symbole même des problèmes d'infrastructures coûteuses et mal planifiées.

Selon lui, plutôt que de dépenser des sommes astronomiques pour rénover un édifice souvent critiqué pour ses problèmes structurels, il serait plus judicieux d'investir dans des projets plus tangibles et bénéfiques pour la population.

Ses arguments, ont trouvé écho auprès de tout le monde au Québec qui partage son point de vue sur la gestion des fonds publics. 

Une chose est certaine : la réaction passionnée de Tony Marinaro illustre le débat animé qui entoure cette décision ridicule. Tout ça payé avec nos impôts. On va pleurer..

Le gouvernement du Québec a récemment annoncé un projet d'envergure visant le remplacement du toit et de l'anneau technique du Stade olympique, une initiative qui devrait être achevée d'ici 2028 et qui est estimée à un coût total de 870 millions de dollars. Cette décision, dévoilée lors d'une annonce officielle lundi dernier, marque une étape importante dans l'histoire du célèbre complexe sportif.

Le conseil des ministres a donné son aval pour que le Parc olympique puisse concrétiser ce projet ambitieux, qui a été au cœur de débats et de réflexions pendant près de trois décennies. En effet, la question de la modernisation et de la rénovation de cet emblématique lieu sportif a été soulevée maintes fois au fil des ans, mais ce n'est que maintenant que des actions concrètes sont entreprises pour concrétiser cette vision.

Le nouveau toit, qui constituera une structure légère en acier, sera entouré d'un cerceau de verre translucide, permettant ainsi à la lumière naturelle de pénétrer à l'intérieur du stade, créant ainsi une atmosphère plus lumineuse et agréable pour les spectateurs. Quant à l'anneau technique, actuellement composé de béton, il sera remplacé par un tube d'acier, offrant ainsi une modernisation tant attendue de cette composante essentielle de l'infrastructure.

Cette annonce suscite à la fois l'enthousiasme et l'espoir quant à l'avenir du Stade olympique, symbole indéniable de l'héritage des Jeux olympiques de 1976. En investissant dans la rénovation et la mise à niveau de cette enceinte emblématique, le gouvernement démontre son engagement envers le développement du sport et de la culture au Québec, tout en assurant la pérennité et la fonctionnalité de ce lieu historique pour les générations futures.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a affirmé avec détermination que le gouvernement avait pris la décision ferme de résoudre définitivement le dossier du Stade olympique. "On a décidé qu’on allait régler le dossier une fois pour toutes", a-t-elle déclaré, soulignant que le statu quo n'était plus acceptable. Malgré l'absence du premier ministre François Legault lors de l'annonce, le message était clair : l'engagement envers la revitalisation de l'est de la métropole était une priorité indiscutable.

"C’est un geste concret pour revitaliser tout l’est de la métropole", a-t-elle ajouté, mettant en avant la perspective d'attirer des événements mémorables dans la région. Elle a souligné l'importance de garantir la capacité d'accueillir à tout moment des événements d'ampleur internationale, permettant à Montréal de rivaliser avec d'autres grandes villes telles que Vancouver et Toronto qui ont accueilli de nombreuses tournées internationales l'an dernier.

Ce discours résolument tourné vers l'avenir illustre l'engagement du gouvernement envers le développement économique et culturel de la région, tout en affirmant la volonté de faire du Stade olympique un pilier de la scène événementielle internationale. En s'attaquant à ce dossier longtemps en suspens, le gouvernement démontre sa détermination à faire de Montréal une destination de choix pour les événements d'envergure mondiale.

Michel Labrecque, le grand patron du Parc olympique, a exprimé avec confiance la vision tournée vers l'avenir, déclarant que les actions entreprises aujourd'hui préparent le terrain pour les décennies à venir. "Aujourd’hui, nous préparons l’avenir", a-t-il affirmé, soulignant la volonté de garantir que le Stade olympique sera plus robuste et fonctionnel à 50 ans qu'il ne l'était à 40 ans.

Dans les jours ou semaines à venir, le Parc olympique finalisera un contrat de 10 ans avec le consortium Pomerleau-Canam, qui travaille sur le projet du nouveau toit depuis 2019. Ce contrat, qui inclura à la fois la réalisation et l'entretien de la structure, prévoira un prix cible, gardé confidentiel, au-dessus duquel les coûts supplémentaires seront partagés.

Marcel Dutil, fondateur de Canam, a souligné la magnitude de ce défi lors d'une discussion en marge de l'annonce. Avec sa société responsable de la construction de la structure en acier, il a affirmé qu'ils n'avaient pas le droit à l'échec. "On n’a pas le droit de ne pas réussir. On n’a pas le droit à l’erreur. On est chez nous", a-t-il déclaré avec détermination. "La partie de plaisir est finie, la vraie job commence."

Cette déclaration met en lumière la détermination et l'engagement du consortium en charge de ce projet colossal. Alors que les travaux vont bientôt débuter, il est clair que l'équipe est consciente des défis qui les attendent, mais qu'elle est également prête à relever ce défi avec détermination et professionnalisme.

Le consortium Pomerleau-Canam s'apprête à entamer les travaux de démantèlement du toit actuel du Stade olympique dès cette année. Cette démarche implique que le Stade passera deux hivers sans protection thermique, nécessitant ainsi une opération de protection hivernale.

La mairesse de Montréal, réagissant à cette annonce, a exprimé sa satisfaction quant à cette avancée longtemps attendue. "On se réjouit qu’il y ait une solution, on la souhaite permanente pour le toit du stade", a-t-elle déclaré. Elle a également exprimé un sentiment de soulagement face à la perspective d'un investissement majeur visant à résoudre définitivement le problème du toit, mettant ainsi fin à une saga qui perdure depuis trop longtemps. "Ça fait tellement longtemps qu’on joue dans le même film. On avance, on recule. Je suis satisfaite qu’il y ait un investissement majeur qui vise en tout cas à ce qu’on règle le problème, qu’on trouve surtout une solution permanente", a-t-elle ajouté.

Cette réaction illustre l'importance de cette étape cruciale dans le processus de rénovation du Stade olympique. Alors que les travaux s'apprêtent à débuter, les résidents de Montréal et les amateurs de sport peuvent espérer un avenir plus stable et pérenne pour cette infrastructure emblématique de la ville.

L'été dernier, le Parc olympique a révélé que son projet de remplacement du toit du Stade comprendrait également le remplacement de l'anneau technique. Cette décision découle des modifications importantes apportées aux normes de la Régie du bâtiment en ce qui concerne la capacité de supporter le poids de la neige au fil des dernières décennies.

Le processus de remplacement du toit actuel représentera environ 19 % du coût total du projet, tandis que la construction du nouveau toit représentera 12 %. Cependant, la partie la plus substantielle de la facture, soit environ 69 %, sera attribuée au montage et à l'installation du nouveau toit.

Ces détails mettent en lumière la complexité et l'ampleur du projet de remplacement du toit du Stade olympique. En prenant en compte les nouvelles normes de sécurité et les exigences techniques, le Parc olympique s'engage à assurer la durabilité et la fonctionnalité de cette infrastructure emblématique pour les années à venir.

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