Une journée catastrophique pour Valérie Plante: un réputé journaliste de golf en colère

Une journée catastrophique pour Valérie Plante: un réputé journaliste de golf en colère

Par David Garel le 2024-09-26

Le ciel s’écroule littéralement sur la tête de Valérie Plante, alors que le chaos du trafic est sur toutes les lèvres à Montréal.

Déjà critiquée pour sa gestion des grands événements et des infrastructures, la mairesse se retrouve une fois de plus au centre d'une tempête médiatique après que Dan Rappaport, l'un des journalistes les plus respectés du monde du golf, ait publiquement détruit l'image de la ville et sa gestion des transports pendant la Coupe des Présidents.

Ce tournoi de golf, censé être un moment de fierté pour Montréal, s'est transformé en une véritable débâcle logistique, amplifiant les critiques envers la gestion municipale et les décisions chaotiques de Valérie Plante.

Le problème principal ? Le trafic infernal qui paralyse l’accès à L’Île-Bizard, lieu où se déroule la compétition. La ville a imposé un système de vignettes pour limiter la circulation, mais cela a généré des retards monstrueux, empêchant même des livraisons cruciales, comme celles des médicaments pour des patients en chimiothérapie.

Ce scénario digne d’un cauchemar s’est propagé dans les médias, déclenchant une vague d’indignation parmi les résidents, les spectateurs, et même les golfeurs eux-mêmes.

Dan Rappaport, voix influente du monde du golf, a tout simplement été cinglant en pointant du doigt l’incapacité de Montréal à gérer un événement de cette envergure.

Il a décrit la ville comme engluée dans des problèmes de circulation chroniques et mal anticipés, critiquant ouvertement Valérie Plante pour son manque de préparation.

Sur les réseaux sociaux, la frustration se fait sentir, les résidents et visiteurs exprimant leur colère face à des heures de bouchons et une organisation défaillante.

Les retards sont si importants que même des spectateurs en arrivent à se demander pourquoi la ville a accepté d'accueillir un tel événement si elle n'était pas capable d'en assurer le bon déroulement.

L'un des incidents les plus révélateurs de ce fiasco est l'échec de la gestion des infrastructures autour du pont Jacques-Bizard, dont la rénovation était censée être terminée cet été.

Or, ce pont, essentiel pour accéder à l'île, ne sera finalement pas achevé avant 2025, forçant les automobilistes à utiliser un pont temporaire à trois voies, dont une est réservée aux bus et aux véhicules d’urgence.

Cette décision a amplifié les embouteillages, transformant ce qui devrait être un trajet de quelques minutes en une épreuve de plusieurs heures.

Et ce n’est pas tout. Valérie Plante fait face à des critiques sévères concernant la sécurité et l'organisation autour du tournoi.

Le système de vignettes, conçu pour limiter le trafic sur l’île, a non seulement isolé les résidents, mais a aussi pénalisé les commerçants locaux, dont les affaires souffrent terriblement en raison de l'absence de clients.

Mais le maire de L'ïle-Bizard, qui se fait aussi accuser, affirme que c'est la Ville de Montréal qui est reponsable de cette gestion catastrophique, puisque c'est elle qui gère les travaux du pont et le système des vignettes.

De plus, les autorités locales, y compris la police, semblent avoir été déployées de manière inefficace, bloquant des zones sans importance et négligeant les carrefours clés où les embouteillages font rage.

À cela s'ajoutent des incidents comme des voitures en panne sur le pont et une rupture de canalisation sur le boulevard Pierrefonds, des événements qui ont rendu la circulation encore plus chaotique.

Face à cette situation, Valérie Plante ne peut qu’assister, impuissante, à l’effondrement de la logistique autour de cet événement international.

Déjà fragilisée par sa gestion controversée de la ville, notamment en ce qui concerne la STM et les infrastructures de transport, elle se retrouve une fois de plus en première ligne des critiques.

Le fait que la Coupe des Présidents soit si mal organisée n'a fait que raviver les souvenirs des crises précédentes, où sa gestion des grands événements a été remise en question.

Les citoyens, pris dans des embouteillages monstres, pestent contre une ville incapable de gérer correctement un tournoi qui aurait dû être une vitrine pour Montréal.

Et pendant ce temps, Dan Rappaport continue de tirer à boulets rouges sur la ville, accentuant la perception internationale que Montréal n'est pas à la hauteur de tels événements.

Le journaliste a même laissé entendre que cette débâcle pourrait entacher la réputation de la ville pour les futurs événements sportifs d’envergure, une perspective alarmante pour une ville qui cherche désespérément à attirer des investissements et des événements internationaux.

Dans ce climat de chaos, François Legault doit également faire face à la tempête.

Le gouvernement de François Legault, qui a généreusement financé la Coupe des Présidents à hauteur de 6,5 millions de dollars, se retrouve lui aussi sur la sellette (le gouvernement Trudeau a donné 2,5 M$).

Le scandale des subventions publiques massives pour des événements sportifs impopulaires, comme la venue des Kings de Los Angeles à Québec, n’a fait qu’amplifier la grogne des citoyens.

Alors que Valérie Plante tentait de garder ses distances de ces scandales financiers, elle se retrouve indirectement liée aux décisions du gouvernement provincial, et son silence ou son inaction face à la crise ne fait qu'aggraver les critiques.

Valérie Plante se trouve dans une situation intenable. 25 millimètres de pluie tombe sur Montréal aujourd'hui, mais le ciel semble bel et bien s'écrouler sur elle alors que le chaos du trafic, la mauvaise gestion des infrastructures, et les critiques acerbes d’une personnalité aussi influente que Dan Rappaport se conjuguent pour la plonger dans une nouvelle crise.

Les Montréalais sont exaspérés, et la réputation de la ville, tant localement qu’internationalement, est sérieusement mise à mal.

Que ce soit par ses absences ou sa gestion erratique, la mairesse se retrouve à porter le poids de cet échec sur ses épaules, une fois de plus.

Et au milieu de ce désastre, elle ne peut que constater l'ampleur des dégâts causés par des choix politiques et logistiques qui, au final, laissent un goût amer à toute la ville.