Une semaine catastrophique pour Martin St-Louis: le Québec n’en peut plus

Une semaine catastrophique pour Martin St-Louis: le Québec n’en peut plus

Par David Garel le 2024-11-23
canadiens

Samedi soir au Centre Bell, ce devait être un moment de gloire pour Martin St-Louis et ses Canadiens de Montréal.

Après une semaine marquée par ses blagues sarcastiques, ses leçons de vie interminables et son attitude d'entraîneur digne d'un DIEU tout PUISSANT, tout le monde s'attendait à une performance digne de ses discours prétentieux. 

Mais voilà, les Golden Knights de Vegas ont brutalement exposé la réalité : sous la façade de St-Louis, il n'y a rien de solide, rien de consistant.

Montréal a été humilié 6-2, sous les projecteurs d'un samedi soir à l'échelle nationale. Et pour les partisans, c’était une soirée où la honte a surpassé la colère.

Durant toute la semaine, Martin St-Louis s’est présenté devant les journalistes avec une arrogance déguisée en fausse humilité.

Il a jonglé avec ses petites phrases creuses, se délectant de ses anecdotes sur la « transition du bantam à la LNH » et se vantant d’être un mentor incompris pour ses joueurs.

Ses déclarations sur la progression, la persévérance et l'importance des leçons de vie ont fait la une. Mais derrière ces discours, où était le plan pour affronter une équipe aussi dominante que les Golden Knights?

Où étaient les ajustements tactiques pour contrer une offensive aussi puissante?

La réponse est simple : il n’y en avait pas.

St-Louis a offert du « contenant », comme il aime le dire lui-même, mais absolument aucun contenu. Ce qui aurait pu être une opportunité pour lui de prouver qu’il mérite sa place comme entraîneur dans la LNH s’est transformé en une humiliation publique.

Dès les premières minutes du match, les Canadiens semblaient perdus sur la glace. Leur couverture défensive, qui devait être « renforcée » après les entraînements de la semaine, était inexistante.

Les passes molles, les entrées de zone brouillonnes et les revirements fréquents ont donné aux Golden Knights toutes les munitions nécessaires pour dicter le tempo du match.

Le système défensif hybride a encore été exposé à des erreurs coûteuses sans direction claire. Même les vétérans comme Mike Matheson ont semblé dépassés, incapables d’appliquer les « enseignements » que St-Louis martèle à chaque conférence de presse.

Le pire, c’est que Samuel Montembeault, malgré ses efforts héroïques dans les premières minutes, n’a reçu aucun soutien de ses coéquipiers.

Rapidement, le match a pris une tournure désastreuse, et le banc du CH s’est transformé en un cimetière d’espoirs.

Les partisans, qui avaient espéré voir une équipe en progrès après deux victoires consécutives, ont été témoins d’un spectacle honteux.

Alors que les caméras montraient des visages frustrés dans les gradins, les réseaux sociaux s’embrasaient de commentaires sans pitié.

« Juste du vent, Martin St-Louis. On dirait un prof de motivation qui a oublié de faire ses devoirs ».

« On nous vend une reconstruction, mais on regarde une démolition ».

La patience des partisans s’amenuise, et ce genre de défaite, surtout lors d’un samedi soir aussi médiatisé, ne fait qu’alimenter les doutes sur la direction de l’équipe.

Si Martin St-Louis n'est pas capable d'être un coach de la LNH, alors pourquoi continuer à l’écouter réciter ses leçons philosophiques?

Au-delà de la défaite, c’est l’attitude de St-Louis qui laisse un goût amer. Tout au long de la semaine, il a méprisé les critiques, les balayant d’un revers de main avec des remarques sarcastiques.

Il a même été jusqu’à se moquer de ceux qui l’appellent un « coach pee-wee » ou un « coach bantam », déclarant avec un sourire : 

« Ce n’est pas comme enseigner à des jeunes de 12-14 ans. »

Mais ironiquement, c’est précisément ce que ses détracteurs lui reprochent : sa gestion ressemble plus à celle d’un entraîneur novice qu’à celle d’un stratège capable de rivaliser avec les meilleurs.

Ce soir, alors que les Golden Knights accumulaient les buts et que le Centre Bell se vidait progressivement, St-Louis semblait figé, incapable de trouver des solutions.

Pire encore, son expression ne trahissait aucun sentiment d’urgence. Était-il dépassé? Résigné? Ou simplement convaincu que ses paroles suffiraient à calmer la tempête?

Les Golden Knights de Vegas sont une organisation qui a su combiner talent, structure et leadership. En les affrontant, Martin St-Louis a eu droit à un reflet cruel de ce que son équipe n’est pas : disciplinée, cohérente et capable de s’ajuster.

La différence entre les deux équipes était flagrante. Alors que Vegas jouait un hockey rapide et intelligent, le CH offrait un jeu désorganisé, sans direction claire.

Ce n’était pas seulement une défaite; c’était une démonstration publique des lacunes d’un entraîneur qui n’a toujours pas prouvé qu’il mérite sa place.

Cette défaite soulève des questions fondamentales sur l’avenir de Martin St-Louis à Montréal. Combien de temps Kent Hughes et Jeff Gorton continueront-ils à protéger un entraîneur qui semble plus préoccupé par son image que par les résultats sur la glace?

À quel moment admettront-ils que le projet St-Louis est peut-être un échec?

Les fans, eux, commencent déjà à imaginer des alternatives. Sur les réseaux sociaux, des noms comme Patrick Roy et Jim Montgomery refont surface, alimentant le rêve d’un entraîneur capable d’apporter une véritable identité à cette équipe en reconstruction.

Ce samedi soir restera gravé dans les mémoires comme un moment de honte nationale pour Martin St-Louis et le Canadien de Montréal.

Non seulement à cause de la défaite, mais à cause de ce qu’elle représente : un manque de préparation, une arrogance mal placée et une incapacité à livrer sur les promesses.

Pour un coach qui aime parler de contenu et de contenant, il est clair que le contenant est brisé et que le contenu est vide.

Si Martin St-Louis souhaite vraiment redresser la barre, il devra commencer par redescendre sur terre et admettre ses limites.

Car à Montréal, les excuses philosophiques ne suffiront pas.

Le Québec est tanné de Martin St-Louis. On peut le sentir à des kilomètres.