Michel Therrien n’est pas du genre à mâcher ses mots, et il l’a encore prouvé avec des déclarations incendiaires qui ciblent directement Kent Hughes, Kirby Dach et Martin St-Louis.
Pour l’ancien entraîneur des Canadiens, l’organisation est dans un embarras qui nécessite des ajustements urgents, et il ne s’est pas gêné pour pointer les coupables.
Sur Kirby Dach, Therrien ne laisse aucune place à l’ambiguïté : « Une grosse déception de la saison. »
À 23 ans, Dach devait être ce centre numéro deux qui stabiliserait l’attaque derrière Nick Suzuki.
Or, selon Therrien, il manque de passion, d’intensité et d’éthique de travail.
« Voir un club comme Chicago, en pleine reconstruction, le laisser partir aurait dû être un signal d’alarme. »
Le langage corporel de Dach, sa stagnation et son incapacité à répondre aux attentes font de lui un problème que les Canadiens doivent résoudre rapidement.
Pour Therrien, soit Dach se transforme en joueur clé, soit il devient une erreur à corriger.
Kent Hughes n’échappe pas non plus aux critiques.
Therrien l’accuse d’avoir vendu des illusions aux partisans tout en échouant à bâtir une équipe qui peut progresser.
« Aucun DG ne frappe pour 1,000, mais il faut savoir admettre ses erreurs. Avec Dach, on commence peut-être à comprendre pourquoi Chicago l’a échangé. »
Hughes, selon Therrien, doit rapidement déterminer s’il doit tirer un trait sur Dach et cesser de s’accrocher à des décisions qui freinent l’équipe.
Et Martin St-Louis, lui, est qualifié d’entraîneur « trop doux » qui manque d’autorité.
« Le travail d’un coach n’est pas de se faire aimer, mais de gagner et de tirer le maximum de ses joueurs », déclare Therrien.
Il critique l’approche permissive de St-Louis, qui, selon lui, nuit à la progression de joueurs comme Dach.
Pour l’ancien entraîneur, un bon coach doit savoir presser les bons boutons, même si cela signifie être impopulaire dans le vestiaire.
Mais les critiques de Therrien ne s’arrêtent pas aux individus.
Il dresse un bilan alarmant du premier quart de la saison, soulignant les performances médiocres de l’équipe.
« Accorder cinq buts en une période ? Inacceptable. Et pourtant, cette équipe est meilleure que ce qu’elle montre. »
Malgré un effectif qui semblait prometteur cet été, les Canadiens ne donnent aucun signe de progrès tangible.
Le message de Therrien est clair : des changements s’imposent. Que ce soit en ajustant l’approche de St-Louis, en prenant des décisions fermes sur des joueurs comme Dach, ou en reconsidérant la gestion globale de Hughes, les Canadiens ne peuvent pas se contenter de demander encore de la patience aux partisans.
« La reconstruction ne peut pas être une excuse éternelle », martèle Therrien.
Alors que les partisans s’impatientent et que la frustration monte, les propos de Therrien résonnent comme un avertissement.
Si le CH continue de tourner en rond, la pression sur Hughes, St-Louis et l’ensemble de l’organisation ne fera qu’augmenter.
Pour Therrien, il est temps que le Canadien prenne des décisions difficiles, mais nécessaires, pour sortir de ce cycle d’échec.
À suivre ...