Une tuile s'abat sur la tête de Kent Hughes.
Le DG du CH doit faire face à une mauvaise nouvelle alors qu'il tentait désespérément de trouver une solution pour se débarrasser de certains attaquants indésirables, comme Christian Dvorak ou Joel Armia.
La signature de James van Riemsdyk pour un modeste contrat d'une saison à 900 000 dollars par les Blue Jackets de Columbus vient compromettre ces espoirs.
Don Waddell, le directeur général des Blue Jackets, avait récemment exprimé son désir d'ajouter deux attaquants avant le camp d'entraînement, ouvrant ainsi la porte à une possible transaction avec Montréal.
Malheureusement, avec la signature de van Riemsdyk, un attaquant d’expérience et abordable, les chances de voir Columbus absorber les contrats coûteux de Dvorak (4,4 millions de dollars) ou d’Armia (3,4 millions de dollars) s'amenuisent considérablement.
Pourtant, Columbus reste en quête d'un autre attaquant, notamment à cause de la situation chaotique causée par la perte tragique de Johnny Gaudreau, dont le décès soudain a bouleversé les plans des Blue Jackets, tant sur le plan humain que sportif.
Le départ de Gaudreau a libéré un énorme espace salarial, Columbus se retrouvant actuellement sous le plancher salarial de la LNH, fixé à 65 millions de dollars. Avec seulement 63,2 millions de dollars engagés pour la saison à venir (suite au contrat de JVR), Waddell doit encore agir.
Dans ce contexte, une transaction avec Montréal pourrait encore permettre aux Blue Jackets d'atteindre ce seuil tout en comblant un vide offensif.
Le problème est que Christian Dvorak, qui semble sur le point de perdre sa place dans l'alignement montréalais au profit du jeune Owen Beck, n'intéresse personne, surtout avec sa réputation de fêtard qui a mal influencé Cole Caufield.
Joel Armia pourrait offrir une profondeur nécessaire à l'attaque des Blue Jackets, mais son salaire de 3,4 M$ pue au nez.
Il est clair que Columbus serait intéressé à Jake Evans et son salaire de 1,7 M$ pour encore une saison, mais ce dernier est le chouchou de Martin St-Louis. On peut donc oublier ça.
Et si on est honnête, Evans rend de fiers services au CH à un salaire ridicule. Le transiger serait inutile, pour ne pas dire nuisible.
La signature de van Riemsdyk complique encore plus la situation pour Hughes. Avec un attaquant expérimenté déjà sous contrat à bas coût, Waddell pourrait maintenant se tourner vers d'autres options sur le marché des joueurs autonomes plutôt que de conclure une entente avec Montréal pour des joueurs indésirables et à des salaires élevés.
Kent Hughes, conscient des enjeux, continue malgré tout ses démarches pour alléger la masse salariale de son équipe et surtout, se débarrasser des joueurs nuisibles pour sa chambre.
Avec l'arrivée de van Riemsdyk à Columbus, ses options se réduisent et la pression monte à l'approche du camp d'entraînement.
Si ça continue, Dvorak va entamer l'année dans les estrades. C'est tout ce qu'il mérite.
Pour revenir à l'acquisition de James van Riemsdyk par les Blue Jackets de Columbus pour 900 000 dollars, disons que ça ne va sauver en rien cette équipe décimée par la tragédie qui les a frappés.
Certes, son faible coût positif pour une équipe qui cherche à ajouter de la profondeur offensive, mais la véritable question reste : que peut réellement apporter van Riemsdyk à Columbus à ce stade de sa carrière?
À 35ans, van Riemsdyk est un ailier expérimenté qui a fait ses preuves comme joueur de devant le filet. Lors de son passage avec les Bruins de Boston, il a su tirer parti de son rôle limité sur la quatrième ligne pour produire des résultats solides et efficaces.
Sa présence dans l'enclave et sa capacité à capter les retours de lancer en font un atout pour les situations de jeu en avantage numérique et les moments où Columbus aura besoin d'une présence physique devant le filet adverse.
Mais les interrogations demeurent sur son impact réel dans le système de jeu des Blue Jackets. Van Riemsdyk est loin d'être un patineur rapide. Il est lent comme une tortue, ce qui pourrait poser problème dans une équipe qui mise sur la rapidité pour générer des occasions de marquer.
De plus, il n'est pas réputé pour sa créativité avec la rondelle ni pour sa capacité à transporter le jeu. Son style repose sur un jeu simple et direct autour du filet, ce qui limite ses ambitions avec la rondelle.
Dans une équipe de Columbus en pleine reconstruction, il est difficile d'imaginer van Riemsdyk avoir un rôle autre que celui de soutien en profondeur ou de mentor pour les plus jeunes joueurs.
Son manque de mobilité et d'initiative offensive pourrait limiter son utilité. Même s'il coûte pratiquement 4 fois plus cher, Joel Armia aurait aidé davantage cette équipe.
Misère....