Depuis quelques jours, Kent Hughes est dans l’œil du cyclone si vous nous permettez l'expression.
Jonathan Kovacevic, échangé contre un ridicule choix de troisième ronde, brille maintenant avec les Devils du New Jersey.
Le défenseur de 6 pieds 5 connaît un début de saison impressionnant : 5 points en 10 matchs, un différentiel de +3, et plus de 18 minutes de temps de jeu par rencontre.
À Montréal, cette décision passe mal, surtout alors que le CH peine en défense et que Hughes explore désespérément le marché des transactions à la recherche... d’un défenseur droitier fiable.
Le départ de Kovacevic n’a jamais semblé une priorité au moment de l’échange, mais aujourd’hui, il est perçu comme une erreur monumentale.
Sur les réseaux sociaux, les partisans et les experts se déchaînent contre Hughes.
« Comment peut-on donner un défenseur droitier à ce prix alors qu’on en cherche un activement aujourd’hui? », s’indignent plusieurs internautes.
Avec ses performances chez les Devils, Kovacevic incarne la solution évidente à un problème que le Canadien s’est lui-même créé.
Ce qui ajoute à la frustration, c’est la rapidité avec laquelle Kovacevic s’est imposé dans une brigade défensive beaucoup plus relevée qu'à Montréal.
Alors que le CH enchaîne les défaites et peine à trouver une stabilité défensive, les Devils savourent la contribution constante de leur nouvelle acquisition.
Kent Hughes, qui cherche désespérément un défenseur capable de jouer dans le top 4, semble avoir commis une bourde stratégique.
Cody Ceci, l’une des options disponibles sur le marché, est à des années lumière de Kovacevic.
Kovacevic, avec son salaire ridicule de 766 000 dollars, aurait pu offrir une solution interne idéale pour stabiliser la brigade défensive du Tricolore.
Le problème est d'autant plus grave que le CH a aujourd’hui besoin d’un joueur comme Kovacevic : grand, droitier de 6 pieds 5, efficace défensivement, et capable d’offrir du temps de qualité sur la glace.
Les médias de New Jersey n’hésitent pas à qualifier Kovacevic de "trésor caché", et les éloges à son égard ne cessent d'augmenter.
Un paradoxe cruel pour les partisans montréalais qui observent l’équipe chercher désespérément ce qu’elle avait déjà sous la main.
Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent sans relâche. Des internautes se demandent pourquoi Hughes n’a pas conservé Kovacevic et envisagé d’échanger des vétérans moins utiles comme David Savard.
« Donner un gars de 6 pieds 5, en pleine ascension, pour un choix de 3e ronde? Quelle erreur impardonnable! » peut-on lire dans plusieurs commentaires.
Un sentiment de gâchis général se fait sentir alors que les partisans voient en Kovacevic ce que Montréal aurait désespérément besoin en ce moment.
Alors que le CH s'écroule dans tous les sens du terme en début de saison, Kent Hughes est de plus en plus critiqué pour ses décisions.
Le fait qu’il cherche activement à ajouter un défenseur droitier amplifie la frustration des fans. S’il avait conservé Kovacevic, la situation serait bien différente aujourd’hui.
À mesure que les critiques montent et que les performances tardent à suivre, Hughes doit maintenant composer avec la pression intense de redresser rapidement le navire.
La moindre transaction ratée pourrait s’avérer fatale pour la perception de son travail et du plan de reconstruction en cours.
La lune de miel entre Montréal et Kent Hughes est désormais terminée. Et ce pour plusieurs raisons, pas seulement l'échange de Jonathan Kovacevic, mais aussi pour une série d'erreurs stratégiques qui pèsent lourdement sur son héritage.
Kirby Dach et Alex Newhook, deux jeunes joueurs acquis à fort prix, s'effondrent devant nos yeux.
Hughes a échangé des choix et des espoirs pour les intégrer, espérant qu'ils deviennent des meneurs offensifs. Ils deviennent plutôt des joueurs inexistants, voire nuisibles.
Pourtant, Hughes aurait dû le savoir. Aucun d'eux n'a réussi à atteindre la barre des 40 points en une saison complète.
Le choix de David Reinbacher a créé de nombreuses interrogations et de la grosse frustration. Plutôt que de sélectionner un joueur offensif comme Matvei Michkov, Hughes a opté pour un défenseur dont le développement est déjà ralenti par des blessures récurrentes aux genous.
En plus de souffrir de problèmes physiques aux genoux, Reinbacher peinait déjà à s’imposer. On le voit maintenant comme un 4e défenseur maximum.
Pendant ce temps, la critique se fait entendre : Hughes a manqué l’occasion de sécuriser un futur attaquant élite, alors que son offensive est la pire de toute la LNH.
Kent Hughes n’a pas su maximiser la valeur de certains vétérans. Par exemple, garder David Savard, un défenseur vieillissant et souvent blessé, a limité la place pour des jeunes comme Kovacevic ou Barron.
Et sa valeur sur le marché des transactions est maintenant à son plus bas. Même chose pour Josh Anderson qui valait de l'or à la date limite des transactions 2022, mais Hughes a manqué le train.
Il aurait pu monnayer ces vétérans plus tôt pour récolter des choix ou de jeunes talents. Cette gestion maladroite du personnel freine la progression de la nouvelle génération et complique l’avenir à court terme du club.
Le projet de reconstruction reste ambigu. Les déclarations floues sur "être dans le mix" ne font qu'ajouter à la frustration des partisans, qui s’attendaient à une progression plus rapide. La patience du public s'épuise, surtout avec un début de saison médiocre.
Les partisans s'interrogent : quelle est la vision réelle de Kent Hughes? Le Tricolore pourra-t-il un jour rivaliser avec les puissances de la LNH, ou la reconstruction est-elle vouée à l’échec?
Va-t-on devenir les nouveaux Sabres de Buffalo?
Les erreurs s’accumulent, et la situation devient critique. Chaque transaction ratée et chaque mauvais choix au repêchage mettent un peu plus en péril le plan de reconstruction.
Le départ de Kovacevic n'est que la pointe de l'iceberg. Si Hughes ne parvient pas rapidement à corriger la trajectoire du club, il risque de perdre non seulement la confiance des partisans, mais aussi celle de ses joueurs et de Geoff Molson.
Kent Hughes doit prouver qu'il peut redresser la barre, sous peine de voir son mandat s'effondrer. L’urgence d’agir est plus grande que jamais.
À lui de prouver qu’il peut redresser la situation avant que les partisans ne perdent définitivement patience.