Arber Xhekaj est redevenu le shérif.
Il envoie Scott Sabourin au pays des rêves:
Arber Xhekaj🥊Scott Sabourin pic.twitter.com/FZ9lHC9w3h
— RDS (@RDSca) December 28, 2025
Le K-O de l'année.
Arber Xhekaj vient de livrer ce qui est, sans détour, le combat le plus important de sa carrière récente, pas seulement parce qu’il était spectaculaire, mais parce qu’il était définitif.
Face à Scott Sabourin, un vétéran reconnu dont le rôle est précisément d’amener ce type de confrontation, Xhekaj n’a pas hésité, n’a pas reculé, n’a pas calculé. Les deux hommes forts se sont battus sans aucunement se protéger... comme une bagarre de rue...
Il est entré droit dans l’échange, avec intention, avec timing, avec cette assurance qui avait disparu depuis trop longtemps, et surtout avec un message limpide : il n’est plus là pour survivre, il est là pour imposer.
Ce qui frappe, au-delà du résultat, c’est le contexte. Sabourin n’est pas un figurant. C’est un goon de la ligue américaine bâti pour ces moments-là, utilisé précisément pour changer le ton.
Et pourtant, cette fois, c’est Xhekaj qui a dicté l’échange, qui a contrôlé l’espace, qui a frappé au bon moment, puis qui a posé le geste le plus révélateur de la soirée : ce signe de la main juste après le K-O, pour dire au soigneur de venir aider son opposant terrassé.
Mais aussi pour dire à tout le monde qu’il venait de récupérer quelque chose qu’on lui avait arraché. Son identité. Son rôle. Son autorité.
Ce combat n’arrive pas dans le vide. Il s’inscrit dans une séquence. Juste avant Noël, Xhekaj s’était tenu debout contre Nikita Zadorov, sans plier, sans se cacher, malgré le fait qu'il affronrait un monstre.
C’est là que la lecture devient impossible à ignorer. Depuis des semaines, on parle de perte de rôle, de confiance brisée, de relation toxique avec Martin St-Louis, de rumeurs de transactions, de valeur qui chute, de “shérif déchu après plusieurs corrections cinglantes.
En quelques secondes, sur une seule séquence, Xhekaj vient de faire voler ces discours en éclats.
Et soudainement, le calcul change. Un joueur qui retrouve son identité de shérid devient beaucoup plus difficile à déplacer.
Un joueur qui démontre qu’il est encore capable d’imposer le respect sur la glace redevient utile et essentiel. Peu importe les préférences, peu importe les systèmes, peu importe les agendas internes, ce type de présence ne se remplace pas.
Pendant que d’autres défenseurs deviennent interchangeables (Struble, Engström), Xhekaj, lui, rappelle pourquoi il est.. intouchables...
Malgré tout ce qu’on lui a imposé, malgré les minutes coupées, malgré les critiques publiques, malgré la pression, Arber Xhekaj n’a pas disparu. Il attendait. Et ce soir, il a frappé au moment parfait.
Le shérif n’a pas été réinventé. Il est simplement revenu.
