Les bureaux du Centre Bell tremblent.

Les rumeurs d'une énorme vague de congédiements derrière le banc qui "raserait" Alex Burrows et Trevor Letowski épargnait Stéphane Robidas jusqu'à maintenant.

Plus maintenant. Selon Mathias Brunet, aucun des défenseurs du CH n'ont progressé. Même qu'ils ont régressé. À part Kaiden Guhle (un "stud" qui n'a pas été impacté par Robidas) et Jayden Struble (crédit à Jean-François Houle), tous les autres défenseurs du CH ont régressé sous Robidas.

Jordan Harris était une vedette à Northeastern, étant sur la glace pendant environ trente minutes par match et dans toutes les situations de jeu.

Jean-Charles Lajoie pensait que le futur gagnant du Trophée Norris s'en venait.

Au final, Jayden Struble l'a surclassé les yeux fermés. Comme le dit si bien Mathias Brunet, Harris doit désormais trouver son identité. Bien qu'il joue intelligemment, sa taille relativement petite à 5 pieds 11 pouces et son manque de robustesse, combinés à une contribution offensivement et défensivement limitée, lui font mal. 

Robidas n'a pas réussi à lui trouver une identié, tout comme il a raté à le faire progresser. C'est encore pire dans les dossiers Arber Xhekaj et Justin Barron.

L'an dernier, Arber Xhekaj a été l'une des grandes révélations, notamment en raison de ses talents de boxeur du haut de sa stature imposante de 6 pieds 4 pouces et 240 livres, ainsi que de son parcours inspirant digne d'Hollywood, passant d"employé chez Costco à la LNH sans être repêché.

Toutefois, cet hiver, il semble plus vulnérable. Récemment rétrogradé dans la ligue américaine, son retour à Montréal ne se déroule pas comme prévu. En proie à un manque de confiance, il éprouve des difficultés défensives.

Lors du dernier match avant la pause des étoiles contre les Penguins, il n'a joué que 11 minutes, a écopé de deux pénalités inutiles, et malgré ses excuses aux entraîneurs, il a été exclu de la formation.

Bien que le Canadien hésite à l'échanger en raison de son profil unique, en tant que protecteur de ses coéquipiers plus petits et peut-être le bagarreur le plus redouté de la LNH, il doit prouver qu'il peut atteindre un niveau de fiabilité minimum pour demeurer un défenseur de la LNH, ce qui n'est pas le cas pour le moment. Et encore une fois, la responsabilité revient à Robidas.

Barron est peut-être la définition même que Robidas n'est pas un coach de la LNH. Comme le décrit bien Mathias Brunet, l'inconstance est un trait qui caractérise Justin Barron.

De Montréal à Laval à Montréal à Laval à Montréal à Laval. Depuis qu'il a été obtenu via une mauvaise transaction envoyant Artturi Lehkonen au Colorado, Barron est tout simplement incapable de prouver qu'il est un défenseur de la LNH

Pourtant, Barron possède un  talent offensif certain et un physique qui ferait l'envie de plusieurs à 6 pieds 2 pouces et 205 livres, mais la rondelle est une vraie patate chaude sur sa palette et il réagit de la pire des façon quand l'adversaire excerce une pression sur lui en territoire défensif. 

Barron est un défenseur en panique et c'est le travail de Robidas de le calmer. Ce qu'il n'a jamais réussi à faire. Veut-on vraiment que les Hutson, Reinbacher et Mailloux de ce monde soient entraînés par Stéphane Robidas, un coach qui vient du MIDGET AAA?

Kent Hughes et Jeff Gorton vont assurément répondre NON. La saison dernière, tout le monde s'attendait à une vague de congédiements dans le département médical. C'est arrivé. Tout le monde a été congédié.

Cette année, tout le monde s'attend à ce que les adjoints de St-Louis soient congédiés. C'est mieux d'arriver.

À suivre...

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