La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a répondu avec fermeté aux dirigeants de RDS, qui envisagaient de la poursuivre en justice à la suite de la catastrophe du bris d’aqueduc survenu près du pont Jacques-Cartier.

Dans une déclaration publique, Plante a exprimé sa compréhension des frustrations des entreprises affectées, tout en rappelant les efforts colossaux déployés par la ville pour gérer cette crise imprévue.

« Je tiens à faire une mise à jour sur la situation suite à l’impressionnant bris d’aqueduc de vendredi dernier. La majorité des résidences et commerces inondés ont été asséchés, et les travaux de rétablissement sont en cours."

"Je comprends la colère et l’inquiétude des dirigeants des entreprises affectées, mais il est important de souligner que nos équipes ont agi avec rapidité, efficacité et professionnalisme dans des circonstances extrêmement difficiles. »

Plante a aussi précisé que la ville n’avait pas les moyens de prévenir un tel incident étant donné l’état de certaines infrastructures.

« La conduite brisée avait un diamètre de 84 pouces et était en place depuis 1985. Ce type de bris est malheureusement inévitable, même avec les meilleurs efforts d’entretien et de modernisation que nous avons entrepris."

"Nous travaillons continuellement pour améliorer la résilience de nos infrastructures, mais il est impossible de tout remplacer en même temps. »

En réponse à la possible poursuite judiciaire, la mairesse a montré peu de tolérance pour ce qu’elle a qualifié de « réaction démesurée ».

Elle a ajouté que les dirigeants de RDS ou d'autres entreprises affectées devraient reconnaître les efforts déployés par la ville pour minimiser les impacts de cette catastrophe, plutôt que de chercher des coupables.

« Je trouve déplorable que, dans une situation aussi grave, certains préfèrent pointer du doigt et menacer de poursuites plutôt que de collaborer pour trouver des solutions."

"Nous avons évité une catastrophe bien plus grande grâce à nos investissements dans les infrastructures, qui ont permis de diminuer de moitié le taux de bris ces dernières années. »

Valérie Plante a conclu en réitérant son engagement envers les citoyens et les entreprises de Montréal :

« Mon rôle est de m’assurer que tous, qu’ils soient résidents ou entrepreneurs, puissent traverser cette crise avec le soutien de la ville. Nous continuerons de travailler sans relâche pour réparer les dégâts et renforcer notre réseau afin de prévenir de telles situations à l’avenir. »

La tension entre la ville et les entreprises touchées, comme RDS, reste énorme, mais Plante a clairement indiqué qu’elle n’hésiterait pas à défendre la gestion de la crise par son administration, tout en invitant au dialogue plutôt qu’à la confrontation.

Valérie Plante tente de sauver les apparences après le désastre du bris d’aqueduc qui a inondé le centre-ville de Montréal, affectant gravement des résidences, des commerces, et particulièrement les studios de RDS.

Mais derrière ses excuses superficielles et son ton conciliant, se cache une gestion défaillante qui révèle l'incapacité chronique de sa mairie à anticiper et à gérer efficacement les crises.

Plante se félicite des efforts de la Ville pour moderniser les infrastructures, mais la réalité est que ce bris d’aqueduc aurait pu être évité.

La conduite brisée, installée en 1985, faisait partie d’un réseau vieillissant qui n’a pas été entretenu de manière adéquate sous son administration.

L’excuse que la Ville ne peut pas tout remplacer en même temps est un aveu d’échec : après plusieurs années à la tête de Montréal, elle aurait dû avoir un plan concret pour prévenir ces catastrophes.

Lorsque le bris s'est produit, la mairesse n'était nulle part à voir. Ce n’est qu’après plusieurs jours qu’elle est apparue sur le terrain, alors que les dégâts étaient déjà faits.

Ce manque de présence, couplé à des excuses creuses – « Si des Montréalais auraient souhaité que je sois là, je m’en excuse » – démontre son déconnexion totale avec les réalités des citoyens qu’elle est censée servir.

Plutôt que d’assumer pleinement ses responsabilités, elle choisit de s’abriter derrière des justifications bureaucratiques.
Les répercussions de ce bris vont bien au-delà des inondations temporaires. RDS, une entreprise majeure pour le paysage médiatique montréalais, s'est retrouvée paralysée, avec des infrastructures endommagées et des pertes financières considérables.

Pourtant, Plante balaie ces préoccupations du revers de la main, se contentant de répéter que ses équipes ont « agi avec rapidité ».

Les dirigeants de RDS ont tout à fait raison dêtre en furie : la négligence de la Ville a causé des pertes financières qui auraient pu être évitées avec une meilleure anticipation.

Plante aime rappeler que son administration a investi dans les infrastructures et a réduit le taux de bris de conduite, mais ces déclarations sonnent faux face à la réalité.

Le fait est que la ville est régulièrement frappée par des incidents similaires, et la réaction de la mairesse est toujours la même : des promesses d’amélioration, mais peu de résultats tangibles. Le problème est systémique et montre un manque de leadership et de vision à long terme.

La gestion de cette crise montre également à quel point Valérie Plante est déconnectée des attentes de la population.

Ses tentatives pour minimiser la gravité de la situation et ses réponses détachées démontrent qu’elle ne comprend pas l’urgence de la situation pour les citoyens et les entreprises de Montréal.

Les Montréalais n’ont pas besoin d’un leader qui se cache derrière des excuses ; ils ont besoin de quelqu’un qui prend des décisions fermes, qui anticipe les problèmes et qui réagit rapidement et efficacement en temps de crise.

Valérie Plante a échoué dans son rôle de mairesse en ne prenant pas les mesures nécessaires pour prévenir ce désastre, en réagissant tardivement et en n’assumant pas pleinement ses responsabilités.

Les dirigeants de RDS, ainsi que tous les citoyens affectés, ont toutes les raisons de remettre en question sa gestion et de réclamer des comptes.

Sa tentative de détourner l’attention avec un message où elle vante son administration est une autre preuve de son incompétence qui a mené à cette crise évitable.

Une autre crise évitable.

Montréal mérite un leadership fort et efficace, pas des paroles creuses et des excuses tardives. Montréal mérite...que Valérie Planre débarrasse le plancher.

Le plancher...mouillé....

Voici le message qu'elle a diffusé sur ses réseaux sociaux, tout en prenant bien soin de désactiver les commentaire. Elle savait trop bien qu'elle allait recevoir des tomates.

"Je voulais vous faire une mise à jour sur l’impressionnant bris d’aqueduc qui est survenu vendredi dernier.

La plupart des résidences et commerces inondés ont été asséchés, les rues ont été rouvertes vendredi, l’avis d’ébullition préventive a été levé samedi soir et les citoyens ont presque tous retrouvé l’électricité.

La collecte des débris et des encombrants se poursuit dans l’arrondissement de Ville-Marie, tout comme les travaux de rétablissement dans le boulevard René-Lévesque et aux alentours.

Je tiens à remercier nos équipes qui ont agi avec rapidité, efficacité et professionnalisme depuis vendredi dernier. À Montréal, on est chanceux de pouvoir compter sur un centre de mesures d’urgence avec des équipes aussi bien préparées et organisées pour venir en aide aux gens.

Depuis vendredi, on travaille en continu pour réparer la zone sinistrée. Les priorités sont le drainage, le ménage et les réparations.

On est en train de retirer les morceaux d’asphalte et de béton qui ont été endommagés sur les lieux de la fuite, tout en réparant les dommages collatéraux sur les réseaux d’égout et d’aqueduc adjacent.

La conduite brisée avait un diamètre de 84 pouces. Elle est maintenant partiellement exposée et accessible. Cependant, faute de disponibilité des pièces, il sera impossible de débuter les travaux de remplacement avant plusieurs semaines.

D’ici son remplacement, on va reconstruire les infrastructures d’eau adjacentes et le boulevard, en vue d’une rouverture partielle et temporaire en attendant les travaux dans la conduite brisée. Depuis des décennies, Montréal est vulnérable à ce genre de bris de conduite.

Malheureusement, malgré toute la compétence des équipes de la Ville, il est impossible de remplacer d’un coup 700 kilomètres de vieilles conduites usées et de les surveiller en continu 24 heures sur 24.

Cependant, lorsqu’on les remplace, on les recouvre maintenant d’epoxy pour prévenir la corrosion et augmenter leur durée de vie. Ce que je veux dire aussi, c’est qu’on a évité un drame majeur beaucoup plus grand.

Dans les dernières années, on a bouclé notre réseau d’aqueduc dans l’Est en connectant ce secteur de la Ville à différents endroits.

On a aussi reconstruit le réservoir Rosemont pour assurer la disponibilité de plus grandes réserves d’eau potable (plus de 60 piscines olympiques d’eau potable!).

Sans cela, l’est de Montréal aurait été à sec. Grâce à notre gestion des infrastructures, on a évité une catastrophe qui aurait privé d’eau des centaines de milliers de personnes pendant plusieurs jours.

Je sais que ça peut paraître contre-intuitif, mais les chantiers à Montréal servent notamment à cela. On voit beaucoup de travaux notamment parce qu’on entretient beaucoup nos infrastructures en eau.

Or, les canalisations n’ont pas été dans les priorités de mes prédécesseurs pendant des décennies. Aujourd’hui, on est en mode rattrapage, mais prendre soin de nos canalisations, ça fonctionne. Investir dans nos infrastructures nous a permis de diminuer de moitié le taux de bris.

Évidemment, on ne sera jamais à l’abri d’une fuite spectaculaire comme celle que nous avons vue aux abords du pont Jacques-Cartier.

Par contre, depuis environ 10 ans, le nombre de bris de conduite par kilomètre a diminué de moitié à Montréal. C’est très rassurant.

Je veux terminer ce message avec une pensée particulière pour les personnes sinistrées, les équipes déployées et les gens affectés, directement ou indirectement, par le bris d’aqueduc près du pont Jacques-Cartier.

Si vous avez des questions, contactez le 311. Nous sommes en contact avec la Croix-Rouge au besoin. Avec nos équipes, nous serons toujours là pour vous soutenir et vous aider."

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