C’est une frénésie qui monte. À Montréal, chaque minute qui passe rapproche un peu plus Sidney Crosby du Centre Bell.
Et ce matin, un nouveau signal a fait exploser l’enthousiasme des partisans : selon The Athletic, les Penguins de Pittsburgh sont activement en train de recevoir des appels pour Bryan Rust et Rickard Rakell, deux vétérans établis, deux leaders de l’attaque depuis des années. Et à Montréal, on sait ce que ça signifie.
Dès que la vente commence vraiment… la porte est grande ouverte pour un échange de Sidney Crosby.
Kyle Dubas est resté extrêmement calme jusqu’ici. Trop calme. Pas de signature majeure sur le marché des joueurs autonomes. Aucun geste significatif. Aucun changement de cap clair. Mais là, avec les discussions sérieuses sur Rust et Rakell, la mèche est allumée.
Le domino que tout le monde attend, c’est Crosby.
Et ce n’est pas un hasard si les partisans du CH scrutent chaque nouvelle venant de Pittsburgh comme une alerte rouge. Parce que tout est clair : tant que Rust et Rakell sont là, Crosby reste. Mais dès qu’ils partent… Crosby devient inévitablement le prochain.
Bryan Rust, 32 ans, vient de connaître la meilleure saison de sa carrière avec 31 buts et 34 passes. Il reste deux saisons à son contrat de 6 ans signé en 2022 (valeur de 30,75 M$).
Les Oilers d’Edmonton sont très intéressés, selon des sources de la LNH, eux qui cherchent désespérément à compléter leur top-6 sans exploser leur plafond salarial.
De son côté, Rickard Rakell, 31 ans, a marqué 35 buts et ajouté 35 passes l’an dernier. Il est sous contrat jusqu’en 2027 à raison de 5 M$ par saison.
Plusieurs clubs ont manifesté de l’intérêt. Et encore une fois, les Oilers sont dans le portrait.
Selon The Athletic, les Penguins reçoivent des appels depuis la fin de la saison au sujet des deux attaquants. Et même si Kyle Dubas n’est pas pressé, tout le monde comprend que la dynamique a changé.
Le marché des joueurs autonomes est déjà vidé, les équipes n’ont presque plus d’options pour améliorer leur alignement, et les offres pour Rust et Rakell n’ont jamais été aussi élevées.
La Caroline, par exemple, a sérieusement envisagé une transaction avant de signer Nikolaj Ehlers. Washington et d’autres équipes de l’Est ont aussi flirté avec cette idée. Les Oilers sont loin d'être les seuls.
Rust et Rakell sont désormais deux des actifs les plus convoités de la LNH.
La réalité est brutale : Rust et Rakell ne veulent même pas quitter Pittsburgh. Rust, l'un des derniers "champions" de 2016 et 2017 avec Crosby, Malkin et Letang, a confié au The Athletic :
« Je veux rester ici jusqu’à ce qu’on soit bons à nouveau. »
Mais en coulisses, tout le monde sait que Dubas est prêt à écouter. Il a fixé un prix élevé, mais pas intouchable.
Le DG des Penguins écoute. Il négocie. Il patiente… mais la vente de feu commence.
Pour le Canadien de Montréal, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est une opportunité en or. Parce que tant que les Penguins hésitaient entre reconstruire ou faire un dernier tour de piste avec Crosby, Hughes devait attendre.
Mais maintenant? Tout change.
En envoyant Rust et Rakell ailleurs, Dubas officialise ce que tout le monde savait : le cycle est terminé.
Pendant ce temps, d’autres noms prestigieux sont eux aussi dans la vitrine, mais dans un silence encore plus cruel.
Evgeni Malkin q une clause de non-mouvement et continue d'affirmer qu'il ne veut pas la lever. Le Russe est clair et net: il veut vivre sa dernière année dans la LNH avec les Penguins.
Il n’a plus l’énergie de recommencer ailleurs. Il a vu trop de départs, trop de promesses brisées. Et c’est précisément ce qui rend sa situation si tragique : Malkin est coincé dans une équipe en décomposition, et il le sait. Mais il accepte. Il endure. Parce que, contrairement à Crosby, il ne croit plus vraiment à une dernière conquête ailleurs.
Kris Letang, lui, c’est pire encore. Le vétéran défenseur a été offert à plusieurs équipes, y compris au Canadien de Montréal, selon des sources bien placées.
Et la réponse a été la même partout : personne n’en veut. Trop de blessures, trop d’instabilité, trop de cap salarial. Letang est devenu, à 38 ans, un actif impossible à bouger. Et c’est dans ce contexte que le nom d’Erik Karlsson revient avec insistance sur le marché.
Les Golden Knights de Vegas ont manifesté un intérêt réel si les Penguins acceptent de retenir une énorme partie du salaire, mais même à 50 pour cent, on voit mal Vegas pouvoir remtrer Karlsson dans leur structure salariale.
Intégrer une 3e équipe dans la transaction pour absorber du salaire est probablement la seule issue viable pour Karlsson. Et si le Suédois part, si Rust et Rakell tombent aussi, il ne restera plus rien autour de Crosby. Juste le vide. Juste l’attente. Et le moment, enfin, où il pourra choisir sa sortie.
Et pour Montréal, qui rêve de voir Crosby finir sa carrière au Centre Bell, c’est le moment qu’on attendait depuis des mois. La confirmation que Dubas n’aura pas d’autre choix que de considérer un échange du #87.
Sidney Crosby n’a toujours pas parlé aux médias. Il a refusé toutes les demandes d’entrevue depuis la fin de la saison. Il n’a pas félicité son nouveau coach Dan Muse, et il est resté muet devant l’inaction du club sur le marché des agents libres.
Selon Nick Kypreos, « il est tout simplement trop bon pour faire du gardiennage d’enfants pendant les trois prochaines années. »
Crosby ne veut pas perdre son temps. Il ne veut pas rester seul dans une équipe qui s’effondre. Et maintenant que Rust et Rakell s’apprêtent à faire leurs valises, le message est clair : il est le prochain.
Pendant ce temps, Kent Hughes joue la patience avec brio. Il a surtout refusé de signer des agents libres de second plan et surtout, il a gardé son choix de première ronde 2026, que tout le monde voit maintenant comme le cœur de la transaction Crosby.
Josh Anderson pourrait être inclus pour équilibrer les salaires.
Joshua Roy, dont l’avenir semble bouché, aussi.
Mais c’est bien le 1er choix 2026 qui servira de levier.
Et comme Crosby veut aller à Montréal, Dubas n’aura pas le luxe d’un marché ouvert.
Greg Wyshynski (ESPN) :
« Je crois depuis longtemps que Sidney Crosby terminera sa carrière à Montréal. »
Nick Kypreos (Sportsnet) :
« Attendez après les Olympiques quand ils obtiendront Sidney Crosby. »
« Il se passe quelque chose à Pittsburgh. »
Ces deux poids lourds ont lancé les signaux. Ce n’est plus une rumeur farfelue. C’est un scénario soutenu, crédible, confirmé.
Et les partisans du CH n’ont jamais été aussi proches de vivre le plus grand moment depuis 1993.
La vente de feu à Pittsburgh commence maintenant. Et dans cette grande liquidation, Crosby est la pièce maîtresse.
Dès que Bryan Rust et Rickard Rakell seront échangés, et ils le seront, le dernier domino tombera.
Et ce jour-là, Montréal cessera de rêver.
Parce que le rêve portera enfin un numéro : 87.