Chez les dirigeants du Canadien de Montréal, une certaine inquiétude s'insinue lentement mais sûrement. Les rumeurs de transactions et les discussions sur le marché des échanges apportent avec elles des préoccupations bien particulières. Au cœur de ces préoccupations se trouvent deux noms : Trevor Zegras et Cole Caufield.

L'idée de voir Zegras et Caufield atterrir à Montréal pourrait sembler alléchante sur la glace, mais en dehors, c'est une toute autre histoire.

La réputation de la vie nocturne de Montréal n'est un secret pour personne, et c'est cette réalité qui commence à titiller les nerfs de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Les récentes informations concernant les escapades nocturnes de Caufield n'ont fait qu'amplifier ces préoccupations.

Alors que le talent du jeune joueur est indéniable, ses excursions dans le monde de la nuit ont soulevé des sourcils et des questions quant à sa maturité et sa capacité à rester concentré sur la glace.

Kent Hughes, le nouveau visage à la tête de l'organisation, commence à ressentir le poids de cette responsabilité. Deux meilleurs amis, Zegras et Caufield, tous deux plongés dans l'effervescente vie nocturne de Montréal, représentent un potentiel cocktail explosif.

Les soirées étincelantes de la métropole québécoise pourraient facilement devenir une distraction majeure pour ces jeunes joueurs, éloignant leur concentration de l'objectif principal : remporter des matchs pour le Canadien.

Dans les réunions de stratégie et les conversations en coulisses, le dilemme est bien présent. Comment équilibrer le potentiel et le talent de ces jeunes prodiges avec le risque de les voir s'égarer dans les tentations de la vie nocturne de Montréal ?

Pour l'instant, les discussions continuent, les évaluations se poursuivent, et les décisions restent en suspens. Mais une chose est sûre : alors que le CH envisage l'arrivée de nouveaux visages, il reste conscient des défis hors glace qui pourraient venir avec eux, et cherche désespérément à trouver un équilibre entre talent brut et stabilité hors glace.

En rappel, les propos de Benoît-Olivier Groulx qui a pris la défense de son coéquipier Trevor Zegras.

"J’ai lu cet article de The Athletic (le sondage auprès des joueurs de la LNH qui plaçait Zegras premier chez les joueurs les plus surestimés de la LNH) et j’ai trouvé ça un peu ridicule, pour vrai." (crédit: TVA Sports)

"Ça fait quatre ans que je joue avec Z (Zegras) et il a probablement les meilleurs skills de la Ligue nationale. Ça, on ne peut vraiment pas lui enlever."

«Je trouve que dans les deux dernières années, il prend des pénalités et tout ça. Ce n’est pas parce qu’il ne prend pas à cœur l’équipe, je le trouve investi et passionné. Il travaille fort."

"Et deux saisons avec 65 points et plus, c’est vraiment rare qu’un gars avec un contrat d’entrée fasse ça et il a réussi à le faire."

"Il est aimé de tout le monde dans l’organisation, dans l’équipe. C’est un gars qui amène beaucoup d’énergie dans notre chambre. Il n’est pas là en ce moment et ça crée un vide dans le vestiaire."

"C’est un gars qui est assez vocal. Il nous manque beaucoup en ce moment. Je ne pense vraiment pas qu’il est surévalué, qu’il est sous-estimé même. Z, il est capable d’en faire des points."

"Quand il va prendre un peu plus de masse et qu’il sera plus mature dans la façon qu’il joue, comme Leo Carlsson, ça va être une superstar dans la ligue.»

«Z, c’est vraiment quelqu’un qui a le sang-froid dans ses veines, il l’a prouvé à maintes reprises au Championnat du monde junior, avec nous. J’ai toujours eu confiance en Z et je pense que tout le monde a confiance en lui. C’est un gars qui va vraiment marquer dans les gros moments et qui va faire la différence.»

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