- Pat Brisson ne se plaint pas...

« Il y a de pires endroits au monde pour être confiné ». (Los Angeles)

« La mer est à 10 minutes de marche, mais les plages sont désertes. Comme nos voisins, on se promène un peu dans le quartier, il y a quelques adeptes de vélo et des marcheurs qui défilent, mais je t’assure que les mesures de sécurité sont très respectées ici. La Californie est l’épicentre de cette pandémie dans l’Ouest alors tout le monde fait attention. On ne s’aventure pas trop à l’extérieur. On limite les déplacements. On va à l’épicerie, à la pharmacie, on va " jogger ", mais on reste le plus possible sagement à la maison ».

« Les filets ont été retirés pour s’assurer que personne ne vienne jouer ».

« Je ne vois pas comment les gens de Los Angeles pourraient s’amuser en jouant au volley-ball sur les plages, pourraient faire du surf, se baigner ou prendre du soleil alors qu’il y a des dizaines de milliers de personnes qui sont mortes autour du monde depuis quelques semaines et qu’il pourrait y en avoir des dizaines de milliers d’autres qui vont mourir au cours des prochains jours et des prochaines semaines ici en Californie, ailleurs aux États-Unis et partout dans sur la planète. On vit une catastrophe mondiale. On doit tous le réaliser. On doit tous encaisser les conséquences. Plus le nombre de gens qui sont brimés par les contraintes sera élevé, plus les actions positives seront respectées et plus vite on arrivera à gagner cette guerre. Mais la guerre doit faire mal au plus grand nombre de gens possible pour qu’elle serve à quelque chose ».

« Je ne suis pas un scientifique. Je ne sais donc pas si le virus qui frappe a des liens avec l’abus que nous faisons subir à la planète et à l’environnement. Mais ce que nous visons devrait nous aider à revenir à des vies plus normales. À nous obliger à être plus conscients de l’environnement et de ce qu’on doit faire pour le respecter davantage. C’est un message qu’on reçoit en ce moment. Du moins c’est ce que je crois ».

« Je suis convaincu que les taux de monoxyde de carbone n’ont jamais été aussi bas à Los Angeles. Du moins pas depuis que je suis arrivé ici à la fin des années 1980. Il y a très peu de déplacements dans la grande région. Les autoroutes ne sont pas désertes, mais il n’y a pas de gros embouteillages comme ceux avec lesquels nous devons normalement composer tous les jours. La ville n’est plus enveloppée par le smog en fin d’après-midi et début de soirée. Ça se voit. Ça se sent. Il y a ça de bien. »

« CAA (son agence), c’est 22 associés à travers le monde pour le volet hockey dont sept qui travaillent dans nos bureaux à Los Angeles. Mais c’est aussi 450 personnes – à L.A. seulement – qui s’occupent des artistes. Comme tout est arrêté dans le monde du sport, du cinéma, des spectacles, tout le monde travaille la maison. On fait des télés-conférences, on prépare les renégociations qui s’en viennent. Mais comme on ne sait pas quand et comment la LNH va reprendre, il est impossible de faire des projections. Les pertes de revenus auront des impacts sur le plafond salarial qui lui aura des impacts sur les futures négociations. Pour le moment, on se contente de finaliser les contrats d’entrées dont les impacts sont déjà connus. Pour le reste, on doit attendre».

Votre Voix