- Yvon Pedneault continue d'y croire...

- Pour lui..

- Si le CH obtient 15 points sur 20...

- Il fera les séries..

La situation était tendue face à une compétition sévère et exigeante. Maintenant, le Canadien a épuisé toutes les options. Il est laissé à lui seul.

Inutile de regarder le tableau d’affichage et de voir ce que font les compétiteurs, le sort du Tricolore repose entièrement sur lui.

Il affrontera les Blue Jackets à Columbus. Il croisera les Hurricanes en Caroline.

Rien n’est perdu... mais encore faut-il savoir comment réagir dans l’adversité.

Mais, une question se pose : cette équipe a-t-elle les effectifs pour obtenir une qualification pour le tournoi printanier ? Le dernier sprint lui cause de nombreux soucis, elle ne parvient pas à se démarquer.

Oh ! Elle joue bien, mais ce n’est pas suffisant.
Présentement, le CH est comme ce boxeur poussé dans les câbles par une série de gauches et de droites. Il se retrouve dans une situation précaire.
Comment peut-il s’en sortir ?

Le Tricolore tient la réponse dans son propre vestiaire. Certes, on peut toujours espérer que les compétiteurs – les Blue Jackets, les Hurricanes, les Penguins et les Islanders – trébuchent, mais la vraie solution, elle se trouve chez les effectifs.

Le couteau entre les dents

Pendant toute la saison, ce qui a permis au Canadien d’atteindre un niveau de compétition élevé, c’est son entêtement à lutter avec l’énergie du désespoir. C’est son sens des responsabilités.

Plus que jamais, il doit avoir le couteau entre les dents.

Il n’a plus le choix et parfois, ce sera frustrant. A-t-il le caractère pour composer avec des événements qui ne le favoriseront pas, mais qu’il devra justement tourner en sa faveur ?

Comme samedi soir, alors que Corey Crawford lui a volé deux points. Le gardien des Blackhawks a été brillant. À l’exemple de Sergei Bobrovsky qui a volé deux points aux Hurricanes, la veille à Columbus, Crawford s’est dressé comme un mur devant le CH.

Cependant, il aurait fallu que le Tricolore soit plus coriace en créant de la circulation devant le gardien des Blackhawks.

En s’aventurant dans les territoires où le prix à payer fait grimacer.

Les détails sont tellement importants.

Le Canadien embarque dans le dernier droit avec un gardien qui respecte les responsabilités qu’on lui a confiées. Carey Price a été solide jusqu’ici. Ses actions ont permis au Tricolore de garder la tête hors de l’eau. Mais à un certain moment, on doit lui fournir des munitions. Comme une attaque lui procurant un coussin de quelques buts, par exemple.

Défi gigantesque

Dans les faits, le Canadien doit récolter 15 points lors de ses 10 derniers matchs. Un défi gigantesque...

Cela veut dire, de prime abord, un bilan de 7-2-1. C’est possible. Les Hurricanes, pour atteindre le chiffre magique de 96 points qui apparaît comme l’objectif ultime, devront accumuler 11 points et les Blue Jackets, 12 points.

Les statistiques indiquent que l’écart sur le plan des effectifs est très mince entre les trois équipes. À cinq contre cinq, le Canadien possède un différentiel de +17, +5 pour les Blue Jackets et +11 pour les Hurricanes. Cependant, chez les unités spéciales, les Hurricanes ont une fiche combinée de 99,4%, les Blue Jackets de 97,9 % et le Canadien de 92,6 %. Voilà toute la différence.

On peut évidemment interpréter les statistiques de bien des façons. Mais, ce sont finalement les effectifs qui feront toute la différence. Ceux qui voudront payer le prix obtiendront une invitation pour la deuxième saison.

Yvon Pedneault continue d'y croire...

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