Demidov s’amuse sur la glace… et fait trembler le portefeuille du CH...
C’était un match sans enjeu, une soirée de pré-saison comme tant d’autres… jusqu’à ce qu’Ivan Demidov transforme la patinoire en scène de spectacle.
Un enchaînement de feintes, de zones contrôlées, de passes laser. Il faisait littéralement ce qu’il voulait. Comme un joueur d’élite déjà arrivé, déjà dominant, déjà trop fort pour le décor.
Les Sénateurs d'Ottawa ont été humiliés... à vie...
Et pendant que les fans s’emballaient sur X et que les highlights tournaient en boucle sur les réseaux sociaux, une pensée froide s’est abattue sur le bureau de Kent Hughes :
« On va donner un contrat record à ce gars. »
Car la même journée, Kirill Kaprizov a signé le contrat le plus riche de l’histoire de la LNH : 136 millions sur huit ans. 17 M$ par saison. Du jamais vu. Et ce n’est pas juste une anomalie : c’est le nouveau prix plancher des superstars.
Le Wild du Minnesota a cédé. Ils ont payé. Ils ont surpayé. Et ils ont envoyé un message à toute la Ligue : les Russes dominants vont chercher le gros lot. Pas à 10 M$, pas à 12 M$. À 15, 16, 17 M$.
Et là, dans les coulisses de la LNH, tout le monde regarde Ivan Demidov.
Pourquoi? Parce que l’an prochain, dès le 1er juillet 2026, Demidov pourra signer une prolongation de contrat. Et même s’il ne sera pas admissible à une prolongation de 8 ans, il pourra exiger une extension de 7 ans grâce aux nouvelles clauses de la convention collective.
Et si son explosion continue, ce que tout le monde anticipe après ses premières performances, on parle ici d’un contrat qui pourrait s’élever entre 13 et 15 M$ par année. Facile.
La pression financière monte à Montréal.
Nick Suzuki : 7,875 M$
Cole Caufield : 7,85 M$
Juraj Slafkovsky : 7,6 M$
Noah Dobson : 9,5 M$
Patrik Laine : 8,7 M$ (va partir l'été prochain)
Lane Hutson (offre refusée) : 8,5 M$ sur 8 ans
Ivan Demidov : ????
Il suffit d’un coup d’œil pour voir que Demidov ne rentrera pas dans cette structure. Pas s’il devient une superstar à la Kaprizov. Pas s’il récolte 90 à 100 points d’ici deux ans. Pas avec un contrat de 17 M$ fraîchement signé ailleurs qui redéfinit le marché.
Le CH est en train de créer un problème de hiérarchie salariale. S’il offre à Demidov 12 à 15 M$ en 2026, comment justifier que Suzuki en gagne la moitié? Que Dobson domine à 9,5 M$? Que Hutson se bat pour franchir les 9 M$?
Et surtout… comment les garder tous heureux?
Les Russes « cash-in » : une nouvelle ère.
Ce n’est plus une tendance. C’est une révolution. Entre le contrat refusé de 128 M$ par Kaprizov, son acceptation à 136 M$, et les murmures sur Matvei Michkov qui aurait aussi reçu une promesse verbale de contrat monstre à Philadelphie dès l'été prochain, les Russes ne veulent plus de “team friendly deals”.
Ils veulent le max. Ils veulent le cash. Ils veulent des bonus à la signature massifs, comme ceux de Kaprizov : 90 M$ en bonus étalé sur 8 ans. Un contrat blindé.
Et Demidov, avec son agent Dan Milstein, va suivre exactement la même stratégie.
Dans l’ombre, le camp Lane Hutson observe. Sean Coffey, son agent, a déjà refusé une offre de 8,5 M$/an du CH sur 8 ans. Il juge que c’est « insultant ». Et il a raison : Dobson touche 9,5 M$. Dahlin touche 11 M$. Chychrun, 9 M$.
Et maintenant? Après le contrat Kaprizov? Coffey demande 10 M$, et refuse toute extension de 8 ans si on ne lui offre pas, au minimum, 9,2 M$ par année.
Sinon, il veut un deal court. Trois ou quatre ans. Comme Auston Matthews.
La fenêtre salariale du CH se referme plus vite qu’on le croit.
Et tout a commencé avec la signature de Kirill Kaprizov.
Le Canadien de Montréal est à la croisée des chemins.
Il possède les actifs les plus excitants de la LNH :
Un défenseur prodige (Hutson).
Un ailier russe générationnel (Demidov).
Un capitaine complet (Suzuki).
Un sniper (Caufield).
Un colosse-diamant à polir. (Slafkovsky).
Un quart-arrière de luxe (Dobson).
Mais il ne pourra pas tous les payer. Et le marché vient de basculer.
17 M$ pour Kaprizov, c’est le barème.
13-14 M$ pour Demidov, c’est le minimum.
10-11 M$ pour Hutson, c’est la norme.
Et Kent Hughes, lui, devra trancher.
Payer… ou perdre.