Arber Xhekaj tombe de haut.
Joueur autrefois acclamé par les partisans du Canadien de Montréal comme le plus populaire en ville, semble désormais se heurter à des murs, à la fois sur la glace et en dehors.
Dernièrement, la tension entre lui et l’organisation est flagrante, surtout depuis que Martin St-Louis l'a envoyé sous l'autobus devant tout le monde.
Xhekaj commence à voir l’avenir ailleurs assurément. Il doit être tanné de se faire constamment viser par son coach publiquement,
Alors que sa situation sportive est chancelante, ses mésaventures commerciales, notamment avec son burger « Le Shérif », n’ont fait qu'amplifier son désenchantement.
Initialement partenaire du restaurant La Chambre, Xhekaj s’est rendu compte qu’il avait été sous-payé pour promouvoir un burger à son effigie.
Avec un chèque de 25 000 $, une somme dérisoire compte tenu de sa popularité croissante, le défenseur a appris à ses dépens les règles du monde des affaires.
Selon les informations de Maxime Truman du balado Stanley25, La Chambre avait jugé que le burger « Le Shérif » n’était pas suffisamment rentable, et le contrat n’a pas été renouvelé.
Voici les explications dans l'extrait suivant:
Ce transfert silencieux du burger vers La Belle et La Bœuf, où Xhekaj est mieux rémunéré, symbolise son besoin croissant de se faire respecter.
Une chose est sûre. Il a été mieux payé que le pauvre 25 000 dollars de La Chambre.
Ce montant semble dérisoire, surtout lorsque l’on sait que Joshua Roy a touché entre 4 000 et 6 000 $ pour la fameuse séance d’autographe, une histoire complètement folle racontée dans l'extrait suivant.
L'événement a été reprogrammé et Roy touchera bel et bien son cachet, s'il ne l'a pas déjà touché.
Imaginez la frustration d’Arber Xhekaj d'avoir été payé 25 000 maigres boulettes pour un burger portant son nom pendant un an : comment un joueur aussi populaire a-t-il pu se faire sous-évaluer de la sorte ?
Cette mésaventure a laissé un goût amer au défenseur, au point qu’il a décidé de congédier Viktor Saljanin, l’agent qui avait toujours cru en lui.
Saljanin n’était pas un simple agent pour Xhekaj. Il l’a soutenu lorsqu’il travaillait encore chez Costco, croyant fermement en son potentiel et investissant du temps et de l’argent personnel pour l’aider à décrocher son premier contrat avec le Canadien.
Mais pour Xhekaj, cet attachement n’était plus suffisant. Le défenseur a estimé que Saljanin manquait de poigne face à Kent Hughes et Martin St-Louis, deux figures avec lesquelles les tensions se sont intensifiées.
« Saljanin était trop soft, il ne le protégeait pas assez » nous a confié une source proche du dossier.
Arber Xhekaj a désormais confié son avenir à Brian et Scott Bartlett, des agents "hard" qui représentent des joueurs d'élite comme Cale Makar et Clayton Keller.
Le groupe Bartlett devra tôt ou tard affronter Kent Hughes, qui n'a aucune intention d'intervenur dans le conflit avec Martin St-Louis.
Arber Xhekaj se trouve aujourd’hui à un carrefour de sa carrière. Ses rêves de rock star sont heurtés à la réalité sans pitié de la LNH, où un coach qui ne t'aime pas peut te faire payer dans tous les sens du terme.
L’histoire d’Arber Xhekaj est un rappel brutal que le hockey est avant tout une affaire de business. La fin de son partenariat avec Viktor Saljanin illustre la cruauté des relations professionnelles, où l’attachement personnel est souvent sacrifié au profit...du profit...
Saljanin, qui avait misé gros sur Xhekaj, a été tassé comme une vulgaire pelure de banane, remplacé par des agents avec plus d'expérience.
Le transfert du fameux burger vers un plus gros restaurant, plus connu avec un meilleur cachet est assurément lié au fait d'avoir de nouveaux agents, tout comme son contrat garanti de 2,6 millions étalés sur deux ans.
Xhekaj voulait se faire traiter comme la rock star qu'il est dans sa tête.
Et s'il pensait de la même façon pour le hockey? Et s'il était tanné de se faire sous-utiliser et sous-traité par Martin St-Louis?
Sur le plan sportif, Xhekaj ne sera plus jamais un partant régulier dans la tête du coach.
Sa présence dans les gradins pendant deux matchs de suite, combinée à une relation froide avec Martin St-Louis, montre que son entraîneur a perdu confiance en lui.
Lors de ses récentes déclarations, Xhekaj a laissé entendre qu’avec lui dans l’alignement, Trouba n’aurait jamais pu s’en prendre violemment à Justin Barron.
Ces propos ne sont pas passés inaperçus, et St-Louis a répondu sèchement en conférence de presse, envoyant un message clair : Xhekaj doit être meilleur et plus discipliné.
En coulisses, les rumeurs de tensions entre Xhekaj et l’organisation se multiplient. Les absences de Kent Hughes, Jeff Gorton et Martin St-Louis lors du lancement de son burger ont renforcé l’idée d’un fossé grandissant entre le défenseur et le club.
La déclaration de St-Louis affirmant que personne ne l’appelle "Le Shérif" dans le vestiaire, bien que contredite par Cole Caufield, illustre l’isolement de Xhekaj au sein de l'équipe.
L'absence de St-Louis et des dirigeants du CH au lancement du burger n'était que la pointe de l'iceberg. St-Louis ne cache plus son irritation envers le jeune défenseur.
Le fait que Xhekaj ait poursuivi ce projet sans l’aval du club n’a fait qu’empirer la situation.
St-Louis se sent déstabilisé : En affirmant que personne n’appelle Xhekaj « Le Shérif », St-Louis a cherché à affaiblir l’image publique du joueur, comme pour rappeler qu’il reste le maître du vestiaire.
Arber Xhekaj n’a jamais été du genre à cacher ses émotions, et son attitude récemment affichée lors des points de presse montre qu’il en a assez.
Il semble désormais rêver d’une transaction, un changement qui pourrait lui offrir une chance de retrouver sa place dans une équipe qui valorise son style de jeu. Son partenariat avec La Belle et La Bœuf, plus lucratif et respectueux de son image, est un signe de sa volonté de ne plus se laisser marcher sur les pieds.
Si Xhekaj continue à être utilisé comme un simple pion par St-Louis, le divorce semble inévitable.
Pour Arber Xhekaj, la situation devient intenable. Entre une relation conflictuelle avec Martin St-Louis, une image commerciale mal exploitée, et une place de plus en plus incertaine dans l’alignement, il devient difficile d’imaginer un futur à long terme à Montréal.
Le défenseur et ses agents doivent désormais se poser les bonnes questions. Si rien ne change, une transaction pourrait être la meilleure issue pour toutes les parties.
Le Shérif rêve peut-être déjà de nouveaux horizons, où ses talents et son image seront pleinement valorisés. Une chose est sûre : le temps presse pour Arber Xhekaj.
Il a beau avoir signé un contrat garanti de 2 ans et 1,3 M$ par année. Il commencer à penser à sa carrière. À l'après-Montréal. Il a commencé avec son burger. Il va continuer de se privilégier au hockey aussi.
Si Martin St-Louis continue de le traiter comme un moins que rien, il va demander une transaction. C'est écrit dans le ciel.