Nick Suzuki, capitaine des Canadiens de Montréal et joueur le mieux payé de l'équipe avec son contrat à 7,875 millions de dollars par année, pourrait bientôt céder ce titre.
La raison? Lane Hutson, jeune défenseur étoile et sensation montante de l’organisation, est en position de négocier un contrat qui pourrait osciller entre 8 et 9 millions de dollars par saison, selon les récents propos de Mathias Brunet au micro de Martin Lemay sur les ondes de BPM Sports.
@bpmsportsradio Pour Mathias Brunet, voici à quoi pourrait ressembler le prochain contrat de Lane Hutson! Êtes-vous d’accord? 🤔👀 #ch #Habs #retourdessportifs #hutson ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
Lane Hutson, à seulement 20 ans, affiche des statistiques qui le placent dans une catégorie élite parmi les défenseurs de la LNH.
Brunet, citant Alexandre Pratt, a rappelé que Hutson produit à un niveau comparable à celui de Quinn Hughes à cet âge.
Hughes, qui a signé un contrat de 7,85 millions de dollars en 2021, fait partie de la référence dans ce genre de négociation.
Les comparaisons ne s’arrêtent pas là. Cale Makar, Adam Fox et Hughes, trois des meilleurs défenseurs de la LNH, ont tous signé des contrats dans une fourchette de 8 à 9,5 millions de dollars à des moments charnières de leur carrière.
Pour Brunet, il est évident que Hutson, avec son talent et son potentiel, exigera un contrat similaire.
« Hutson vaut au moins 8. Tu peux peut-être le garder en bas de 9, mais il va te coûter entre 8 et 9. », a affirmé Brunet.
Ce contrat pose un dilemme pour Kent Hughes et l’organisation.
Offrir un contrat à long terme à Hutson semble être la solution logique, mais cela nécessitera de dépasser le salaire de Suzuki, une situation qui pourrait affecter la dynamique interne.
Brunet a souligné l’importance d’offrir un contrat de huit ans, même si cela implique de dépasser les 7,875 millions de Suzuki.
« Si tu veux signer Hutson pour 8 ans, tu dois accepter qu’il gagne plus que le capitaine. »
En revanche, un contrat à court terme de 5 ans à un montant légèrement inférieur pourrait être plus risqué, car il exposerait l’équipe à des négociations encore plus coûteuses dans un avenir proche.
Pour Suzuki, cette situation pourrait être une première réelle épreuve en tant que capitaine. Être dépassé sur le plan salarial par un jeune défenseur pourrait être dur pour l'ego.
Cependant, dans une ère où les joueurs vedettes de la LNH commandent des salaires astronomiques, il est important de souligner que le marché évolue constamment.
Il n’est pas rare que des joueurs vedettes, comme Hutson, exigent des salaires plus élevés que des figures déjà établies de l’équipe.
Mais cela met la barre très haute pour Hutson, qui devra non seulement répondre aux attentes liées à son salaire, mais aussi montrer qu’il peut être un pilier de l’équipe à long terme.
Le potentiel contrat de Lane Hutson à 8 ou 9 millions de dollars marquerait une étape importante dans la reconstruction des Canadiens de Montréal.
Si Suzuki peut être vu comme le visage stable et charismatique de l’équipe, Hutson représente son avenir flamboyant.
Pour Kent Hughes, le défi sera de maintenir l’équilibre entre récompenser les performances et préserver une harmonie dans le vestiaire.
Et pour Suzuki, c’est une opportunité de montrer que son leadership dépasse le cadre financier.
Après tout, ce n’est pas le montant inscrit sur son chèque de paie qui définit un capitaine, mais bien son impact sur et hors de la glace.
Kent Hughes, déterminé à maintenir Nick Suzuki comme le joueur le mieux payé des Canadiens de Montréal, sait qu’il marche sur une corde raide.
Si cette politique semble instaurer une hiérarchie claire au sein de l’équipe, elle ne pourra résister indéfiniment aux réalités économiques et aux ambitions personnelles de Lane Hutson...et surtout son agent.
Hughes a déjà fait preuve de rigueur en structurant le contrats de Cole Caufield en-dessous de Suzuki.
Mais cette approche, bien que logique pour préserver l’harmonie du vestiaire, esy devenu un frein à la compétitivité à long terme.
Avec le plafond salarial qui augmente progressivement, il sera difficile pour Hughes de justifier pourquoi un joueur clé Hutson, essentiel aux succès futurs de l’équipe, ne peut dépasser le salaire de leur capitaine.
Ce genre de situation a souvent créé des tensions internes dans d’autres équipes de la LNH, et Montréal pourrait ne pas faire exception.
Avec des comparaisons directes à des joueurs comme Cale Makar ou Quinn Hughes, Hutson dispose d’arguments solides pour réclamer un salaire supérieur à celui de Suzuki.
Si la vision de Kent Hughes de maintenir Nick Suzuki comme le joueur le mieux payé des Canadiens a été très efficace dans une perspective de leadership, elle n'est plus viable.
La croissance naturelle des salaires, combinée aux attentes des jeunes talents, rendra cette politique de plus en plus difficile à appliquer.
Elle est devenue impossible.
Kent Hughes devra réévaluer sa stratégie pour éviter que son approche rigide ne freine la progression d’une équipe en pleine reconstruction.
La question n’est donc pas de savoir si Suzuki restera le mieux payé, mais plutôt de combien Lane Hutson va le dépasser.
Ainsi va la vie.