À ne pas inviter au même party: Benoît Brunet et Martin St-Louis

À ne pas inviter au même party: Benoît Brunet et Martin St-Louis

Par David Garel le 2024-10-11

Il ne faudrait surtout pas inviter Benoît Brunet et Martin St-Louis au même party.

Les tensions entre les deux hommes sont évidentes, et les déclarations de l’ancien joueur du Canadien sur RDS L’Antichambre ne font qu’alimenter le feu.

En affirmant que Lane Hutson est un "talent naturel" et qu’il suffirait de le laisser jouer au hockey pour qu'il finisse par remplacer Mike Matheson sur la première unité de jeu de puissance bien plus tôt que prévu, Brunet a ouvertement remis en question les choix de St-Louis quant à l’utilisation de ses défenseurs.

Ces propos viennent s’ajouter à une série de critiques à peine voilées visant l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, qui semble hésiter à accorder plus de responsabilités à ses jeunes joueurs, préférant s'appuyer sur des vétérans comme Matheson, malgré leurs lacunes défensives évidentes...et le fait qu'il est mêlé comme un jeu de cartes sur l'avantage numérique.

Pour Brunet, il est clair que Hutson a déjà démontré qu’il méritait un rôle plus important, surtout en avantage numérique, où sa créativité et sa vision du jeu pourraient apporter un nouveau souffle à l'équipe.

La déclaration de Brunet ne laisse aucun doute sur son opinion : St-Louis devra prendre son courage à deux mains et faire confiance à la jeunesse, même si cela signifie reléguer Matheson à un rôle secondaire.

Ce n’est pas la première fois que l’ancien du CH critique les décisions de l’entraîneur, mais cette fois, il touche un point sensible.

Les partisans commencent également à se demander si St-Louis ne freine pas le développement de certains jeunes talents en insistant pour garder les vétérans dans des rôles clés, malgré des performances honteuses.

Voilà pourquoi Réjean Tremblay a toujours parlé de St-Louis comme d'un animateur de pastorale. Car il n'est pas capable de parler avec ses "bijoux de famille". 

Pas capable d'avoir assez de guts pour asseoir un vétéran au profit d'un prodige.

Pour St-Louis, il s’agit d’un véritable test. S'il persiste à maintenir Matheson sur la première unité de jeu de puissance, ce sera la preuve qu'il n'a pas le courage pour être le coach du Canadien de Montréal.

La pression monte pour que Hutson obtienne plus de temps de glace dans les situations offensives de luxe.

Pour l’entraîneur, il n’est plus seulement question de stratégie. Il est question d'intégrité envers "la game".

Il est temps que St-Louis amène son courage "dans la game".

Car "sa game" en ce moment a la peur au ventre.