Vendredi après-midi, Mathieu Olivier a livré une performance qui résonne fort dans la LNH.
Deux bagarres, deux victoires écrasantes, et une intensité qui envoie un message clair.
Et à Montréal, si quelqu’un doit prêter attention, c’est bien Arber Xhekaj.
Parce qu’on ne va pas se mentir : il n’y a de place que pour un seul coq dans une basse-cour.
Avant d’aller plus loin, voici les images de l’avertissement en question. Attention, ça frappe fort :
Olivier, qui sera joueur autonome cet été, coche toutes les cases pour un éventuel retour au bercail : Québécois, physique, et disponible à faible coût.
Mais ce n’est pas simplement son profil qui interpelle.
C’est ce qu’il a fait sur la glace vendredi. Face aux Flames de Calgary, Olivier a donné une leçon de robustesse qui ne peut être ignorée.
Tout a commencé par une mise en échec musclée sur Joel Hanley, qui a poussé Martin Pospisil à jouer les héros.
Mauvaise idée.
Olivier l’a dominé d’un bout à l’autre, dans un duel à sens unique.
Ensuite, Brayden Pachal a tenté de s’interposer pour calmer les choses.
Mais Olivier, déjà en mode berserk, n’a pas reculé. Même les arbitres ont dû intervenir pour contenir la situation.
Puis, comme pour couronner sa journée, Olivier s’est mesuré à Ryan Lomberg, un autre joueur connu pour son agressivité.
Mais Lomberg, malgré sa ténacité, a vite été dépassé par la force et la détermination d’Olivier.
En deux rounds, le Québécois avait envoyé un message retentissant : il est prêt pour un rôle de premier plan dans une équipe qui valorise le jeu physique.
Et à Montréal? Xhekaj s’est imposé comme le protecteur du Canadien depuis son arrivée.
Mais soyons réalistes : si Olivier débarque, la hiérarchie risque de changer. Deux hommes forts dans la même équipe? Cela crée inévitablement des tensions.
Ce n’est pas seulement une question de poings. Xhekaj doit prouver qu’il peut être une présence constante et fiable sur la glace.
Dans une ligue qui exige de plus en plus de polyvalence, il doit démontrer qu’il est indispensable.
Olivier, avec sa connexion locale et son style de jeu imposant, pourrait facilement devenir la nouvelle figure de robustesse que recherche le Tricolore.
Kent Hughes se trouve donc face à un dilemme.
Olivier offrirait une dimension physique supplémentaire et renforcerait l’identité québécoise du club.
Mais ce choix risquerait de mettre Xhekaj dans une situation précaire.
Arber Xhekaj ne peut plus dormir tranquille.
Mathieu Olivier a lancé un avertissement clair.
Et si Hughes décide de passer à l’action cet été, Xhekaj devra prouver qu’il peut garder sa place. Parce qu’à Montréal, il n’y a de la place que pour un seul coq.
Amen ...