Bob Hartley à Montréal: il détruit Martin St-Louis sur la place publique

Bob Hartley à Montréal: il détruit Martin St-Louis sur la place publique

Par David Garel le 2024-12-02

Dans un geste qui ne surprendra personne habitué à son franc-parler, Bob Hartley a violemment critiqué Martin St-Louis pour sa gestion de Joshua Roy, réclamant publiquement que le jeune espoir n’a jamais eu la véritable chance qu’il méritait.

En pleine tourmente au sein du Canadien de Montréal, Hartley a tout simplement été cinglant ses mots sur les ondes de BPM Sports :

« Joshua n’a jamais eu sa chance. Il n'a jamais été placé pour performer. »

Ces propos ne sont pas qu’une simple critique. Ils sont un message direct à l’endroit de Martin St-Louis, un entraîneur qui semble de plus en plus contesté, et un signal aux partisans qui réclament un changement radical derrière le banc du Tricolore.

Depuis le début de la saison, Joshua Roy a montré des éclairs de talent, mais a été relégué à des rôles marginaux avant d’être rétrogradé.

Si Martin St-Louis voit en cette décision un moyen de « protéger » le jeune joueur, Hartley n’achète pas cette explication.

Pour lui, il s’agit d’une erreur stratégique majeure, ancrée dans une mauvaise lecture du potentiel de Roy.

Hartley a souligné que Roy aurait dû être placé dans une position pour réussir, et non limité par une gestion frileuse :

« Quand on a des jeunes joueurs comme Roy, il faut les mettre dans des situations où ils peuvent se démarquer. Sinon, pourquoi les garder dans la LNH ? »

Pour Hartley, cette mauvaise gestion de St-Louis n’est pas un cas isolé. Elle reflète un problème plus large dans le traitement des jeunes joueurs au sein de l’organisation actuelle.

Sur les réseaux sociaux, les partisans se déchaînent. Les comparaisons avec Charles Hudon, un autre espoir québécois qui n’a jamais trouvé sa place avec le CH, fusent de toutes parts :

« Roy est le nouveau Charles Hudon. »

« Ça se mérite et il n’a pas été meilleur que ceux qui y sont ! Tant pis pour lui ! »

Alors que certains défendent la décision de St-Louis, beaucoup accusent le coach de saboter non seulement Roy, mais aussi l’ensemble du développement des jeunes joueurs.

La frustration grandit, et Hartley, figure respectée et champion de la Coupe Stanley, semble incarner la solution.

Le timing des critiques de Hartley n’est pas innocent. Alors que le Canadien traverse une série de défaites embarrassantes, le nom de l’ancien entraîneur revient dans toutes les conversations.

Pour de nombreux partisans, remplacer Martin St-Louis par Bob Hartley serait la meilleure décision que pourrait prendre Geoff Molson. Après tout, Hartley est un entraîneur avec une feuille de route impeccable :

Champion de la Coupe Stanley avec l’Avalanche du Colorado.

Ancien entraîneur des Flames de Calgary, où il a mené une jeune équipe à dépasser les attentes.

Reconnu pour sa discipline et sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs.

À l’opposé, St-Louis, malgré son charisme et son histoire de joueur légendaire, montre de plus en plus ses limites en tant qu’entraîneur. Hartley a d’ailleurs ajouté une flèche bien ciblée à ce sujet :

« Ce n’est pas une équipe avec une structure. Ça manque de direction, et ça commence derrière le banc. »

Le refus de Martin St-Louis d’intégrer des figures expérimentées comme Hartley dans son personnel d’entraîneurs est un exemple flagrant de son ego prenant le dessus sur les besoins de l’équipe.

Pourtant, l’arrivée d’un Hartley, même dans un rôle de conseiller, pourrait transformer l'ambiance de perdant qui règne à Montréal.

Mais si St-Louis continue à rejeter toute aide extérieure et persiste dans sa gestion contestée, il risque de sceller son sort.

Les critiques de Hartley ne sont pas qu’une attaque personnelle : elles sont le reflet d’une frustration générale qui pourrait bien conduire à un changement derrière le banc.

Bob Hartley, avec son expérience et sa franchise, représente ce que Martin St-Louis n’est pas : un leader prêt à prendre des décisions difficiles et à imposer une discipline stricte.

Pour les partisans, Hartley est plus qu’un critique : il est le symbole de ce que le Canadien pourrait devenir si l’organisation acceptait enfin de tourner la page sur l’ère St-Louis.

Le temps presse pour Geoff Molson et Kent Hughes. Continuer à protéger St-Louis, malgré les critiques et les échecs, pourrait coûter cher à l’organisation.

Et si Hartley reste dans l’ombre pour l’instant, son nom résonne déjà comme une évidence parmi les partisans.

St-Louis doit réagir, ou Hartley pourrait bien devenir plus qu’un critique : il pourrait être le prochain homme derrière le banc.

Car après les déclarations cinglantes de notre Bob national, les réseaux sociaux se sont enflammés.

 « On a assez vu Martin St-Louis improviser derrière le banc. Le CH a besoin d’un vrai coach. Hartley serait parfait pour ramener de la structure et responsabiliser les joueurs. »

« Ça prend Hartley à Montréal, pas dans un rôle de conseiller, mais comme coach principal. Il est le seul à pouvoir gérer cette équipe avec discipline et rigueur. »

« St-Louis ne sait pas ce qu’il fait. Hartley a gagné une Coupe Stanley. Pourquoi on perd notre temps ? »

Pour les partisans, Bob Hartley représente le contraire de ce qu’ils reprochent à Martin St-Louis. Là où St-Louis est perçu comme hésitant et parfois déconnecté des réalités tactiques de la LNH, Hartley est vu comme un technicien rigoureux, un homme de principes capable de redonner une direction claire à l’équipe.

« Si le Canadien veut redevenir une équipe respectée, il faut Hartley. Il a l’expérience, la discipline et surtout, une vision. St-Louis, c’est fini. »

Au-delà de Martin St-Louis, c’est toute la direction qui est mise en cause. Certains accusent Geoff Molson et Kent Hughes de s’entêter avec un entraîneur inexpérimenté simplement pour éviter les critiques médiatiques.

Une tendance que les fans dénoncent :

« On reconstruit ou on fait semblant ? St-Louis n’a pas d’expérience. Hartley est disponible. Faites le bon choix. »

« C’est quoi l’excuse pour ne pas engager Hartley ? Il est Québécois, il a gagné une Coupe Stanley et il est prêt. Ça suffit, Molson. »

Cette frustration collective grandit à mesure que les défaites s’accumulent et que le Canadien stagne en bas du classement.

« St-Louis n’est pas l’homme de la situation. Hartley pourrait remettre le Canadien sur les rails, et tout le monde le sait. Qu’attend-on ? »

La pression est désormais sur Geoff Molson et Kent Hughes. Si les résultats ne changent pas rapidement, le cri des partisans pour voir Bob Hartley prendre les commandes pourrait devenir impossible à ignorer.

Une chose est sûre : si St-Louis trébuche, l’ombre de Hartley plane déjà sur le Centre Bell.