Dans les coulisses de l'organisation du Canadien de Montréal, un autre personnage intrigant veut faire son entrée : Bob Hartley.
L'ancien entraîneur de la LNH, connu pour sa Coupe Stanley avec le Colorado, propose ses services comme conseiller spécial auprès de Martin St-Louis.
Mais Hartley, comme Vincent Lecavalier avant lui, semble viser un poste taillé sur mesure pour profiter du confort de la Floride, loin des rigueurs de l'hiver québécois.
Hartley, qui jouit d'une réputation bien établie dans le monde du hockey, a exprimé clairement ses conditions : il souhaite apporter son expertise sans quitter son doux refuge floridien durant l'hiver.
L'idée est de rester dans la chaleur et de continuer à mener une vie tranquille tout en apportant des conseils à distance à St-Louis.
En d'autres termes, il aspire à un rôle similaire à celui de Lecavalier, conseiller à Kent Hughes, un poste prestigieux mais sans les contraintes de déplacement et de présence continue.
Dans l'environnement du Canadien, cette proposition suscite autant de curiosité que de méfiabce. Certains se demandent si Hartley cherche véritablement à contribuer ou simplement à ajouter un titre prestigieux à son CV tout en profitant des avantages d'une position bien rémunérée sans les "inconvénients du terrain."
Lecavalier, qui déjà bénéficie d'une telle entente, passe une grande partie de son temps à entraîner son fils en Floride et à accompagner ses filles dans leurs tournois de golf, tout en étant payé par le Canadien. Son rôle, officiellement celui de conseiller spécial, reste flou et ses contributions semblent limitées.
Le modèle proposé par Hartley suit cette même logique : un emploi du "country club" où les conseils sont donnés à distance, de manière ponctuelle du style "quand je le veux) et sans les contraintes habituelles d'un poste de direction.
Si cette proposition venait à être acceptée, elle renforcerait l'image d'un Canadien de Montréal qui se modernise certes, mais aussi qui devient un refuge pour les anciens joueurs et entraîneurs en quête d'un emploi confortable sous le soleil de la Floride.
Le mystère plane donc sur cette proposition de Hartley. Est-ce une véritable opportunité d'enrichir l'équipe avec son expérience et d'aider Martin St-Louis, ou une tentative d'obtenir un arrangement avantageux sans les responsabilités quotidiennes d'un poste classique ?
Quoi qu'il en soit, le Country Club du CH fait toujours aussi jaser et cela montre les subtilités et les privilèges des postes au sein de l'organisation du Canadien, où l'amitié et les connexions peuvent parfois l'emporter sur ce qu'on a vraiment besoin.
Comme Lecavalier, Hartley pourrait devenir une figure clé dans les coulisses, apportant son expertise de temps en temps, mais laissant planer le doute sur son implication réelle.
Ce modèle, bien que critiqué par certains, pourrait s'avérer bénéfique pour Martin St-Louis si les conseils de Hartley apportent des résultats concrets sur la glace.
Seul le temps dira si cette Geoff Molson va servir un autre poste "gras dur" sur un plateau d'argent à un semi-retraité qui veut juste se la couler douce sous le chaud soleild de la Floride.