La tempête médiatique frappe Nashville de plein fouet.
Barry Trotz, le directeur général des Predators, vient de lancer une bombe : il envisage une reconstruction pour son équipe.
Oui, vous avez bien entendu !
Après un été d'investissements record sur le marché des agents libres, avec les signatures de stars comme Jonathan Marchessault, Brady Skjei et Steven Stamkos, Trotz se retrouve à envisager l'option de la reconstruction seulement quelques mois plus tard.
"Je suis en train d’essayer certaines choses en ce moment. Nous serons un peu limités à cause des contrats que nous avons, mais si on n’arrive pas à avancer, alors je vais amorcer notre plan de reconstruction.»
«Ce qu’on fait en été, c’est du fantasy hockey tant qu’on n’est pas une bonne équipe. Si on ne devient pas une bonne équipe, alors on va voir beaucoup plus nos jeunes amorcer leur parcours» (crédit: 102.5 The Game.)
C’est à se demander ce que pense Marchessault, qui avait fui Montréal précisément pour éviter de se retrouver dans un contexte similaire.
Le contraste est frappant.
Les Predators, en dernière position de la ligue, sont derrière le Canadien de Montréal, un club en pleine phase de reconstruction assumée.
Trotz a admis à la radio qu'il pourrait enclencher une reconstruction si ses joueurs ne se ressaisissent pas rapidement.
Cette déclaration de dernière minute montre un manque flagrant de vision à long terme et laisse perplexe bien des analystes.
La situation s’annonce complexe, car Trotz doit jongler avec une masse salariale alourdie par des contrats coûteux et de longue durée.
Filip Forsberg, Stamkos, Marchessault, et Josi, entre autres, pèsent lourd sur le cap salarial des Predators, rendant un éventuel ménage difficile.
Comment espérer une reconstruction alors que des contrats importants s'étendent jusqu'en 2031 ? Pour Marchessault, cette situation est d'autant plus amère qu'il espérait trouver un nouveau départ à Nashville.
Loin de la pression de Montréal, il voulait offrir à sa famille une stabilité et une atmosphère plus calme, surtout après le drame de la perte de sa mère, Lesly.
Si Trotz décide de lancer la reconstruction, cela pourrait ouvrir des portes à d’autres équipes, notamment au Canadien de Montréal, où Kent Hughes pourrait en profiter s'améliorer maintenant.
Car un véritable buffet va s'ouvrir sur le marché des transactions. Que l'on pense seulement aux joueurs signés cet été.
Steven Stamkos : Contrat de 4 ans pour 32 millions de dollars (8 millions par an) jusqu'en 2028.
Jonathan Marchessault : Contrat de 5 ans pour 27,5 millions de dollars (5,5 millions par an) jusqu'en 2029.
Brady Skjei : Contrat de 7 ans pour 49 millions de dollars (7 millions par an) jusqu'en 2031.
Ou les joueurs qui ont été signés avant.
Ryan O’Reilly : 4.5 M$ jusqu’en 2027
Roman Josi : 9.059 M$ jusqu’en 2028
Jusse Saros : 7.740 M$ de 2025 à 2033
Ces signatures visaient à renforcer l'équipe et à viser les sommets de la LNH. Et voilà que Trotz parle d'une reconstruction.
Pour Marchessault, l’incertitude actuelle, doublée de ses regrets envers Vegas et de son choix de carrière, alimente une frustration qui n'est pas prêt de baisser.
Pour Kent Hughes, il pourrait s'agir de la chance d'une vie d'accélérer le processus de reconstruction. Dommage que Brady Skjei et Roman Josi soient gauchers.
Mais un certain Alexandre Carrier, à 3,75 M$ jusqu'en 2027, pourrait vraiment aider le CH à court terme.
Pour ce qui est des Stamkos, Marchessault, O'Reilly et compagnie, pas touche. Tous des attaquants surpayés sur la pente descendante.
On prendrait Filip Forsberg à Montréal demain matin. Mais imaginez ce que les Preds vont demander.
Bref, ça brasse dans la capitale du country. Et Kent Hughes est bien placé pour faire un gros splash sur le marché des transactions.