Philippe Cantin, autrefois figure respectée du journalisme sportif québécois, est aujourd’hui le symbole d’une chute vertigineuse, d’un effondrement public aussi spectaculaire qu’inévitable.
Les récents résultats dévoilés par la firme Numéris viennent sceller le verdict : l’émission de retour à la maison qu’il anime au 98,5 FM a perdu 21 % de son audience par rapport à l’automne 2023, lorsque Patrick Lagacé occupait le même créneau.
Cette débâcle dépasse les simples statistiques. Elle est l’illustration d’un karma implacable, résultat direct des décisions cruelles et malavisées prises par Cantin, notamment à l’encontre de Jeremy Filosa, l’un des journalistes sportifs les plus respectés du Québec.
Oui. Vous avez bien lu. Le déclin commence avec l’injustice envers Jeremy Filosa
Le tournant de cette saga trouve son origine dans l’humiliation publique infligée à Jeremy Filosa.
Suspendu pour avoir exprimé un doute personnel sur le fait que l'homme avait marché sur la lune en 1969, Filosa a été non seulement écarté de l’antenne, mais rétrogradé à un rôle en coulisses, forcé de suivre une formation journalistique présentée comme une correction de ses erreurs.
Philippe Cantin, animateur de l’émission Le Québec maintenant, a joué un rôle clé dans cette mise à l’écart "cheap" et gratuite.
En direct, il n’a pas hésité à rabaisser son collègue, le laissant sans défense face à une audience choquée.
Mais cette humiliation publique a eu un effet boomerang. Les auditeurs, nombreux à apprécier Jeremy Filosa pour son authenticité et son courage, ont exprimé leur mécontentement, non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi en tournant le dos à l’émission.
Les résultats de Numéris le confirment : c’est précisément après cet incident que la chute de l’audience a commencé à s’accélérer.
Le public a pris position, envoyant un message clair : on ne peut pas humilier un homme de cette trempe sans en payer le prix.
La débâcle ne s’arrête pas là. Avant l’affaire Filosa, Philippe Cantin avait déjà suscité la controverse en contribuant à l’éviction de Pierre-Yves McSween, spécialiste des finances personnelles et l’une des têtes d’affiche du 98,5 FM.
McSween, connu pour son franc-parler et sa popularité auprès des auditeurs, avait été brusquement remercié, laissant un vide immense dans la grille horaire.
Cette décision, prise dans un contexte de tensions internes où Cantin et Patrick Lagacé jouaient un rôle clé, a provoqué un tollé à l’interne, mais aussi auprès des commanditaires de l’émission, dont les revenus publicitaires ont pris un coup.
Avec le départ de McSween, la station a perdu une voix essentielle et a fragilisé sa position.
Le fait que c'est Cantin qui a montré la porte de sortie McSween veut tout dire.
McSween souhaitait devenir le co-animateur de Cantin et élargir son rôle au-delà des sujets financiers.
Cantin aurait perçu cette ambition comme une menace à son leadership. Cela a conduit la direction à écarter McSween de l'émission, une décision qui a suscité l'incompréhension et la frustration des auditeurs.
Le départ de McSween, précédé par celui de MC Gilles, combiné à son rôle dans l’humiliation de Filosa, a plongé la station dans une crise de crédibilité et a contribué à sa décroissance accélérée.
Philippe Cantin s'est planté sur toute la ligne.
Dès ses débuts, il a été perçu comme un animateur autoritaire, incapable de fédérer son équipe ou de créer une connexion authentique avec son public.
Les critiques se sont intensifiées après l’incident avec Filosa, lorsque plusieurs membres de l’équipe ont exprimé leur malaise face à la gestion de la situation.
Cantin a isolé ses collaborateurs, préférant imposer son autorité plutôt que d’écouter et d’unir. Ce style de leadership a non seulement aliené ses collègues, mais a également repoussé les auditeurs, qui ont déserté en masse.
L’effondrement de Philippe Cantin ne se limite pas à son émission. Les récents chiffres de Numéris révèlent que la station entière est en perte de vitesse, conséquence directe des décisions chaotiques prises par ses dirigeants.
Après l’éviction brutale de MC Gilles, de Pierre-Yves McSween et le traitement réservé à Jeremy Filosa, le public a commencé à remettre en question la gestion de la station.
Le 98,5 FM, autrefois leader incontesté du marché radiophonique québécois, se retrouve aujourd’hui en position de faiblesse, même si la station reste numéro un, on voit qu'elle se fait grignoter progressivement des parts de marché.
Les résultats de Numéris sont un avertissement clair : les auditeurs ne toléreront pas les jeux de pouvoir internes et les injustices flagrantes.
Le cas de Philippe Cantin est un exemple parfait de karma médiatique. En choisissant de rabaisser Jeremy Filosa, un homme respecté et apprécié, il a déclenché une série d’événements qui ont conduit à sa propre chute.
Les auditeurs ont pris position, affirmant leur attachement à des journalistes authentiques et intègres comme Filosa, et rejetant l’arrogance et la froideur de Cantin.
L’histoire de Philippe Cantin au 98,5 FM est désormais marquée par une série d’échecs retentissants, amplifiés par son incapacité à gérer les crises qu’il a lui-même provoquées.
Non seulement il a perdu 21 % de son audience, mais il a également entraîné la station dans sa chute, laissant un goût amer à ceux qui croyaient encore en son leadership.
L’effondrement de Philippe Cantin est une leçon cruelle mais nécessaire pour le monde des médias québécois.
L’arrogance et l’injustice ont un prix, et ce prix, Cantin et le 98,5 FM sont en train de le payer. À travers cette saga, les auditeurs ont rappelé une vérité fondamentale : le respect et l’intégrité comptent plus que les jeux de pouvoir internes.
Jeremy Filosa, malgré les épreuves, est sorti grandi de cette épreuve, porté par le soutien d’un public qui reconnaît son authenticité et son dévouement.
En revanche, Philippe Cantin, qui a choisi l’autoritarisme, voire le mépris envers ceux qui pensent autrement que lui, voit sa carrière sombrer dans une débâcle publique.
Ce récit n’est pas seulement celui d’un homme qui tombe ; c’est une mise en garde pour tous ceux qui oublient que la confiance du public est un bien fragile, qui ne peut être trahi sans conséquence.
En fin de compte, cette histoire restera gravée comme un tournant majeur dans l’histoire du journalisme québécois, où les voix justes et sincères auront toujours le dernier mot.
Jeremy Filosa, lui, reste suspendu dans un état d’incertitude qui frôle l’inhumain. La suspension prolongée de Filosa est non seulement injustifiée, mais elle reflète également un mépris profond de Cogeco pour un journaliste qui a consacré 25 ans de sa vie à la profession, dont 19 ans au service du 98,5 FM.
Ce traitement n’est rien de moins qu’un supplice psychologique, orchestré pour briser un homme respecté et lui faire payer le prix de son indépendance intellectuelle.
Malgré sa longue carrière et son respect auprès des auditeurs, Filosa a été écarté pour avoir exprimé une opinion personnelle, un doute sur un événement historique – l’alunissage de 1969.
Il n’a insulté personne, n’a diffamé personne, mais cela n’a pas empêché Philippe Cantin, avec le soutien de la direction, de le pousser vers la porte de sortie.
Ce traitement était déjà cruel, mais ce qui a suivi est encore pire : Filosa a été suspendu, humilié publiquement, relégué à des tâches de recherche et contraint de suivre une formation journalistique.
En agissant ainsi, Cogeco a non seulement bafoué la dignité professionnelle de Filosa, mais elle a aussi envoyé un message glaçant à tous les journalistes : pensez différemment et vous serez écrasés.
Cette suspension prolongée est une forme de punition déguisée, un moyen de lui faire payer son indépendance d’esprit tout en le forçant à se conformer à une ligne éditoriale rigide.
Un traitement qui choque les auditeurs et détruit l'image de la station
La perte de 21 % d’audience, sont la preuve que le public a pris position. Ces chiffres ne reflètent pas seulement un désintérêt pour l’émission de Cantin, mais aussi une condamnation face à la manière dont Filosa a été traité.
Pour de nombreux Québécois, Filosa incarne le journalisme courageux, honnête et authentique, tandis que Cantin est devenu le visage d’une station déconnectée et méprisante.
La vie est bien faite.
La chute de Cantin est synonyme de justice. D’un côté, Jeremy Filosa, un journaliste courageux qui n’a jamais hésité à poser des questions difficiles, à faire face à l’autorité et à défendre des positions parfois impopulaires.
De l’autre, Philippe Cantin, un animateur qui a préféré le confort d’une ligne éditoriale "vendue", sacrifiant son collègue au nom de son petit nombril.
L’affaire Filosa n’est pas seulement un échec individuel de Philippe Cantin ; elle représente un échec collectif de la direction de Cogeco.
En choisissant de traiter Filosa avec une telle brutalité, la station a non seulement détruit sa relation avec un de ses meilleurs collaborateurs, mais elle a également compromis sa crédibilité auprès du public.
Les auditeurs, loin d’avoir une poignée dans le dos, comprennent que Filosa est victime d’une injustice flagrante. Ils savent que Cogeco utilise sa suspension prolongée comme un moyen de le forcer à démissionner, pour éviter de lui verser une indemnité de départ conséquente.
À moins de deux mois de Noël, cette stratégie est non seulement cruelle, mais aussi profondément inhumaine.
Dans cette saga, le silence de Jeremy Filosa est aussi éloquent que bouleversant. Contrairement à Cantin, qui n’a pas hésité à rabaisser son collègue publiquement, Filosa a choisi de rester digne et de ne pas répondre à ses détracteurs.
Les auditeurs, eux, parlent à sa place. Sur les réseaux sociaux, dans les courriels envoyés à la station, ils expriment leur soutien à Filosa et leur mépris pour la manière dont il a été traité.
Cette vague de soutien est un rappel que, malgré tout, Filosa n’est pas seul.
Cette affaire restera gravée dans les mémoires comme un exemple de ce qu’il ne faut jamais faire : sacrifier une voix authentique pour des intérêts de pouvoir à court terme.
Le karma a parlé, et il continuera de le faire.
Nous sommes de tout coeur avec toi Jeremy.