Les fans des Maple Leafs ont été sans pitié envers Brendan Gallagher.

Questionnés à savoir qui était le pire joueur sur la glace hier soir, en comptant les deux équipes confondues, la réponse fut pratiquement à 100 pour cent majoritaire: Brendan Gallagher.

Inutile de vous dire que les fans du CH ont pensé la même chose. À un point hier, le mot "Gallagher" était tendance numéro un sur les réseaux sociaux.

Disons que cela avait mal commencé pour Gally qui a rencontré un train sur son passage avant même que le match ne commnence.

Après, ce fut pire encore. Le jeu trop rapide pour lui, Gallagher semblait abandonner souvent sur la glace. Même que parfois, il aimait mieux attendre en retrait près de la ligne rouge pendant que ses coéquipiers attaquaient en zone adverse.

Gallagher ne voulait pas se faire prendre à contre-pied. Il faut donner ça à Gally. Au moins, il est responsable défensivement quand il voit qu'il ne peut pas avancer. 

Mais le malaise sur la glace et sur le banc étaient évidents. Les joueurs aiment Gally. Les partisans aiment Gally. Alors tout le monde tombe dans la pitié de peur de lui faire de la peine.

On se demande combien ça va prendre de matchs pour qu'il aille dans les gradins. Qu'un joueur comme Emil Heineman ou Joshua Roy se retrouve à Laval en ce moment en même temps que Gallagher se retrouve sur un 3e trio de la LNH est triste à bien des égards. 

Gallagher fait mal à la masse salariale. Il fait mal au processus de reconstruction. Il fait mal au développement des jeunes. Il fait mal à l'équipe, tant sur la glace que dans la chambre tellement l'éléphant est immense dans le vestiaire.

Il est temps que Martin St-Louis porte ses culottes. Il est temps que Gallagher soit soumis au ballottage pour aller dans la ligue américaine.

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