Le chemin de Brendan Gallagher au sein du Canadien de Montréal a été soumise à des spéculations persistantes, surtout de la part de certains journalistes qui ont laissé entendre que la direction du club pouvait espérer une retraite prématurée pour le joueur, à l'instar de Carey Price, dans le but de le placer sur la liste des blessés à long terme.

Heureusement ou malheureusement, cela ne s'est pas concrétisée.

Aujourd'hui, Gallagher n'a pas marqué depuis 19 matchs. (depuis le 11 novembre).

Sa ténacité et son engagement doivent être toutefois soulignés. Gallagher donne tout ce qu'il a et n'a rien lâché. De toute évidence, il va échapper à un rachat de contrat à l'été 2024 grâce à ses efforts sur la glace, son leadership dans le vestiaire et sa contribution "spirituelle" à l'équipe.

Si  le contrat de Gallagher est racheté l'été prochain, le CH va sauver 6,5 M$ des 19 M$ dûs à Gallagher lors des 4 prochaines années.

Voici comment la masse salariale serait diffusées lors des prochaines années (crédit: Mathias Brunet de la Presse)

2024-2025: seulement 333 000 $

2025-2026: 2,1 M$

2026-2027: 4,6 M$

2027-2028: 2,1 M$

2028-2029: 2,1 M$

2029-2030: 2,1 M$

Au début de l'année, l'ensemble des médias étaient persuadés que le rachat de contrat à l'été 2024 était la seule option. Non seulement pour diffuser l'impact sur la masse salariale, mais surtout pour libérer un poste dans l'alignement.

Le fait que Gallagher est si impliqué dans la chambre va le sauver et lui donner une année de sursis.

Toutefois, la question de son avenir demeure préoccupante. Le constat que Gallagher n'a pas trouvé le fond du filet depuis des lunes et semble montrer des signes de fatigue accrue ne peut être ignoré.

Bien qu'il ait repoussé l'échéance d'un rachat de contrat en 2024, il est difficile de ne pas envisager cette éventualité à l'été 2025. Les défis physiques auxquels il fait face semblent inévitables, et la réalité de la LNH qui se rajeunit de jour en jour peut être impitoyable.

Il est indéniable que Gallagher possède une volonté inébranlable, mais le corps a ses limites. Les signaux de fatigue apparents et de corps amoché pourraient influencer la décision de la direction du Canadien.

Même des médias comme TVA Sports, ont mis en lumière cette triste réalité avec dérision et sans pitié. Voici ce que le journaliste Jonathan Bernier veut donner à Gallagher pour Noël. (crédit: TVA Sports, Journal de Montréal)

Des tubes d’Antiphlogistine. Il se présente chaque soir dans la zone du gardien adverse, avec les conséquences que ça implique. Double-échec, coup de bâton, gant au visage, prise de tête. Ça laisse des courbatures. Surtout à son âge et avec ses antécédents de blessures.

L'été 2025 s'annonce comme une épreuve inévitable pour Gallagher. On ne voit pas comment le CH ne pourrait pas le racheter.

On se demande même comment il va passer au travers de l'année 2024-2025 tellement il semble essoufflé surla glace.

Une fois racheté, trouver un nouveau contrat pourrait représenter un défi de taille, compte tenu des incertitudes entourant son corps de "vieillard", ses courbatures, ses blessures et le fait qu'il n'avance plus sur la glace.

La réalité est de plus en plus évidence. Brendan Gallagher sera racheté à l'été 2025 et cela devrait signifier la fin de sa carrière dans la LNH et peut-être même dans le hockey en général

On le voit mal s'exiler en Europe alors que sa fiancée, Emma Fortin, est québécoise et sa vie est ici. Pourrait-il rentrer dans l'équipe de développement avec Paul Byron? 

Tout est possible. Mais à un moment donné, l'inévitable va arriver. Il s'est sauvé d'un rachat pour 2024. Mais en 2025, son destin va finir par frapper un mur.

Le mur de la retraite prématurée...

Votre Voix