Patrick Roy joue dans la tête de Rod Brind'Amour.

Un duel fascinant entre les deux entraîneurs se déroule devant nos yeux. Leur affrontement dépasse largement le simple jeu sur la glace. Il se joue aussi au niveau mental.

D'un côté, Patrick Roy incarne l'assurance tranquille, même face à l'adversité. Bien que son équipe, les Islanders, traîne un retard de 1-3 dans la série, Roy parle avec la conviction d'un homme qui croit au miracle.

«Je n’ai pas senti que l’équipe était dans une position où elle sentait qu’on n’était pas capable de revenir de l’arrière." (crédit: Journal de Montréal)

"Dans aucun de nos quatre matchs, je n’ai senti qu’on était en panique ou qu’on n’était pas en contrôle de nos émotions.»

« C’est pour ça que, après le match, je t’ai dit à quel point j’étais fier de notre groupe en voyant la façon dont les gars sont restés calmes et ont continué d’être positifs pour trouver une façon de gagner»

Son attitude transpire la confiance, comme s'il avait déjà tracé mentalement le chemin vers la victoire, malgré les statistiques et les pronostics défavorables.

«Oui, je crois au momentum. Mais notre concentration doit demeurer la même. Je pense que c’est la clé. Il faut être prêt à faire ce qu’on a fait hier samedi.»

De l'autre côté, Rod Brind'Amour, le coach des Hurricanes de la Caroline, semble en proie au doute, malgré l'avantage de son équipe sur le papier.

Il sait que les performances de ses joueurs n'ont pas été à la hauteur, que quelque chose manque dans leur jeu. L'énergie semble être du côté des Islanders, bien que la Caroline soit censée être l'équipe de loin supérieure sur papier.

Dans cet affrontement mental, Roy semble jouer à un jeu différent, manipulant les pensées de son adversaire, semant les graines du doute dans l'esprit de Brind'Amour.

Il sait que malgré les apparences, les statistiques ne peignent pas toujours le tableau complet. Seuls quatre équipes ont réussi à surmonter un déficit de 0-3 dans l'histoire de la LNH, mais 32 ont inversé un 1-3.

Ces chiffres, ces probabilités, Roy les utilise comme des outils pour forger la détermination de ses joueurs, pour les convaincre que l'impossible est réalisable.

Pendant ce temps, dans le camp des Islanders, l'écho des mots de Roy résonne. Les joueurs absorbent cette confiance, cette certitude que la série n'est pas encore terminée.

«C’est une tout autre série, avec une énergie différente" affirme Mathew Barzal.

Chaque sourire dans le vestiaire, chaque signe de bonne humeur renforce leur détermination à renverser la vapeur, à créer leur propre destin sur la glace.

«Voir des sourires dans le vestiaire, c’est contagieux. Ça nous donne un boost de confiance» affirme Jean-Gabriel Pageau.

«On a joué du très bon hockey pendant presque tous les matchs. Donc, même si on tire de l’arrière 1-3, on croit encore en nos chances»

Alors que la série s'achemine vers son cinquième match mardi, l'histoire semble se répéter pour les Islanders. Ils se retrouvent dans une position familière, à devoir puiser dans leurs ressources pour survivre, pour prolonger leur saison.

Et dans cette bataille mentale, Patrick Roy demeure le maître de son destin, guidant ses joueurs avec fermeté et conviction, persuadé que la victoire est à portée de patin.

Le miracle est possible. Avec le Roi, tout est possible...

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