Ça chauffe sur la toile entre Richard Labbé, journaliste à La Presse, et Arcadio Marcuzzi, analyste de soccer bien connu au Québec.

La discorde a éclaté après que Labbé ait ridiculisé le soccer et la tendance des joueurs à simuler leurs blessures.

Voici les propos de Labbé :

« La simulation? Je me suis déjà fait expliquer que ça fait partie du jeu. »

Tout a commencé avec un tweet de Matt Smith, un gars de balado passionné de baseball et de UFC qui a partagé son exaspération face aux simulations dans le soccer :

« Pourquoi je ne peux pas prendre le soccer au sérieux... Un joueur tombe comme s'il avait été assassiné. A-t-il même pris un contact ? » 

Labbé a ensuite répliqué avec un commentaire provocateur :

« Je connais pas tant le soccer extérieur mais à la place du coach canadien je dirais à un de mes gars d'aller se battre pour changer l'allure du match. »

Il a également partagé le message d'un ami, pour ajouter de l'huile sur le feu:

« Le "fakeux" numéro 5 de l'Argentine, tatoué de la tête aux pieds, genre au moins 200 heures sur la chaise de tatouage, me semble qu'il doit savoir gérer la douleur, pourtant ça fait 5 fois qu'il "meurt" depuis le début du match»

Cette attitude n'a pas plu à Arcadio Marcuzzi, qui a répondu de manière cinglante :

« La mort. Les taxes. Les homo-erectus virils qui sortent de leur cave à chaque grand tournoi de foot pour nous expliquer à quel point distribuer des commotions cérébrales c'est plus noble que "faker". »

Marcuzzi a également critiqué la répétitivité des blagues de Labbé sur le sujet :

« Fait 15 ans que "Richard fait du sarcasme" à chaque grand tournoi avec la même vieille "blague"... à un moment donné. »

Ce clash sur les réseaux sociaux reflète un débat plus large sur la perception du soccer et la manière dont les joueurs se croient au théâtre en "fakant" de graves blessures à la moindre occasion. Il faut avouer que hier, los du match Canada-Argentine, c'était ridicule. 

Les critiques de Labbé soulignent un point de vue souvent partagé par ceux qui ne sont pas familiers avec les subtilités du soccer, tandis que la réponse de Marcuzzi défend la passion et les traditions du sport face à ce qu'il perçoit comme une incompréhension et une moquerie injustifiée.

On peut comprendre les Québécois pure laine de ne pas comprendre comment un sport peut laisser les joueurs simuler de cette façon sans être punis.

Comme les Européens qui ne comprennent pas comment on peut fracasser son bâton sur la tête d'un adversaire sans que ça soit considéré grave.

Dans tous les cas, il ne faut pas inviter Arcadio et Richard au même party. Ça va mal se terminer....

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