Ça sent la fin pour Patrick Roy

Ça sent la fin pour Patrick Roy

Par David Garel le 2025-01-16

Patrick Roy, longtemps protégé par la colère des partisans envers Lou Lamoriello, se retrouve désormais exposé à leur frustration.

Alors que l’attention des fans des Islanders était principalement dirigée contre le directeur général pour ses décisions contestées et son incapacité à construire une équipe compétitive, Roy bénéficiait d’une certaine immunité.

Mais cette période est bel et bien révolue.

Pourquoi ? Parce qu’un entraîneur est jugé sur ses résultats, particulièrement sur les unités spéciales. Et en ce moment, Patrick Roy est en train de marquer l’histoire... de la pire manière possible.

Car les unités spéciales des Islanders sont historiquement catastrophiques

Les statistiques des Islanders en avantage numérique sont tout simplement désastreuses :

Pourcentage d’efficacité en avantage numérique : 10,5 %, soit la cinquième pire performance depuis que la LNH compile ces données (1977-78).

Pénurie de chances : Seulement 2,44 occasions en avantage numérique par match, en route pour devenir la septième pire marque de l’histoire.

Ces chiffres prouvent une incapacité chronique à générer de l’offensive, même lorsque l’équipe bénéficie d’un joueur supplémentaire.

Le malaise est palpable au UBS Arena, où les partisans, excédés par l’inefficacité de leur équipe, n’hésitent plus à exprimer leur mécontentement en huant bruyamment à chaque échec en avantage numérique.

Un cercle vicieux s'est créé: la perte de confiance et l'exécution défaillante des joueurs est tout simplement catastrophique...et triste à regarder...

Patrick Roy a tenté de multiples ajustements pour améliorer l’avantage numérique, changeant fréquemment les combinaisons et les stratégies.

Cependant, ces efforts n’ont eu aucun effet. Comme si "le Roi" n'avait plus de solutions. On le sent perdu derrière le banc. À chaque avantage numérique, le coach s'effondre devant nos yeux.

Les Islanders traversent actuellement une séquence de 0 en 25 sur le jeu de puissance, et ils n’ont pas marqué un seul but en avantage numérique à domicile depuis le 30 novembre.

Roy lui-même semble à court de solutions. Après la défaite de 2-0 contre les Sénateurs, il a admis :

« Je pense qu’on doit faire confiance à ce qu’on fait. Parfois, il suffit de simplifier les choses, lancer au filet, récupérer les rebonds et marquer sur une déviation. »

Mais cette approche, aussi basique soit-elle, n’a pas fonctionné. Pire encore, l’incapacité à capitaliser sur ces opportunités brise la confiance des joueurs.

Le capitaine Anders Lee a résumé la situation avec frustration :

« Nous voulons marquer en avantage numérique comme tout le monde. C’est une épine dans notre pied en ce moment. »

Au-delà des unités spéciales, la saison des Islanders reflète un problème systémique plus profond. Avec une fiche de 15-18-7, l’équipe occupe l’avant-dernier rang de l’Association de l’Est, un classement indigne des attentes placées sur une formation construite pour « gagner maintenant ».

Lou Lamoriello, qui a vidé le bassin d’espoirs pour acquérir des vétérans grassement payés, semble désormais abandonner la stratégie de compétitivité immédiate.

Lamoriello veut maintenant abandonner son coach en entamant une reconstruction trop peu trop tard?

Cette transition brutale vers une reconstruction laisse Roy dans une position intenable, incapable de répondre aux attentes avec un effectif mal équilibré.

Résultat? Les fans tournent leur colère vers Roy.

Avec l’échec des unités spéciales et l’absence de progrès visibles, les partisans des Islanders commencent à perdre patience avec Patrick Roy.

Sur les réseaux sociaux et dans les forums de discussion, la frustration est est de plus en plus visible :

« Roy avait toutes les excuses du monde avec Lamoriello, mais les unités spéciales sont de sa responsabilité. C’est honteux. »

« Comment peut-on être aussi mauvais en avantage numérique avec des gars comme Barzal et Nelson dans l’alignement ? »

« La lune de miel est terminée. Roy doit partir. »

Ces critiques montrent que Roy, autrefois vu comme un entraîneur charismatique et passionné, est désormais perçu comme incapable de tirer le meilleur de son groupe.

Le conflit latent entre Patrick Roy et Lou Lamoriello aggrave la situation. Alors que le DG semble vouloir amorcer une reconstruction, Roy reste attaché à l’idée de compétitivité immédiate.

Cette divergence fondamentale rend leur collaboration de plus en plus invivable.

Lamoriello, en vantant Igor Larionov comme un entraîneur idéal pour travailler avec les jeunes, envoie un message clair : Roy ne correspond plus à la vision future des Islanders.

Si les résultats ne s’améliorent pas rapidement, un congédiement de Roy semble inévitable, d’autant plus que Lamoriello pourrait tenter de protéger sa propre position en sacrifiant son entraîneur.

Patrick Roy, autrefois accueilli comme une légende vivante à Long Island, se retrouve désormais sous le feu des critiques.

L’échec retentissant des unités spéciales et l’incapacité à répondre aux attentes des partisans ont brisé la relation entre Roy et les fans des Islanders.

Alors que Lamoriello semble déjà préparer l’après-Roy, la fin de cette collaboration houleuse paraît inévitable.

Mais pour les Islanders, le véritable problème réside dans une organisation sans vision claire, incapable de construire un avenir durable.

Pour Patrick Roy, cette expérience à Long Island pourrait bien devenir un chapitre à oublier dans une carrière autrement légendaire.

Quant aux Islanders, ils doivent se demander : un changement d’entraîneur suffira-t-il à résoudre leurs problèmes, ou est-ce le leadership de Lamoriello qui doit être remis en question ?

Poser la question, c'est y répondre. Le DG doit partir. Reste à voir si Patrick Roy sera sacrifié avant.

Voir Patrick Roy derrière le banc pendant les séquences d’avantage numérique des Islanders est devenu un spectacle tristement révélateur.

Loin d’être un moment où l’équipe peut espérer inverser la tendance, chaque opportunité à cinq contre quatre tourne en fiasco.

Le visage de Roy, marqué par l’exaspération et la frustration, témoigne d’un entraîneur qui semble à court de solutions.

La situation est tellement critique que les partisans eux-mêmes anticipent le pire chaque fois que les Islanders bénéficient d’un avantage numérique.

Au UBS Arena, les huées commencent à pleuvoir dès que l’équipe peine à entrer en zone adverse ou à décocher un tir au but.

Pour les partisans, cette honte est devenue une plaie béante. Pire encore, chaque échec semble enfoncer encore davantage la confiance des joueurs.

L’avantage numérique, censé être un moment de répit et de contrôle pour l’équipe, devient un frein, gâchant la dynamique du jeu et augmentant la pression sur un groupe déjà fragile.

Patrick Roy, légende du hockey et compétiteur acharné, se retrouve dans une situation qu’il n’a probablement jamais connue auparavant : impuissant.

Ses tentatives de réorganiser les unités, de modifier les schémas tactiques ou de multiplier les séances vidéo n’ont donné aucun résultat tangible.

On voit une certaine résignation dans son viage.

Roy sait qu’il ne peut pas marquer lui-même ces buts cruciaux. Il doit compter sur des joueurs qui, à ce jour, n’ont pas été capables de répondre aux attentes.

Lorsqu’il a été embauché, Patrick Roy bénéficiait d’un capital de sympathie immense auprès des partisans.

Après des années de frustration envers Lou Lamoriello et sa gestion controversée, les fans voyaient en Roy un souffle nouveau, un homme capable de redonner espoir à une équipe vieillissante.

Mais aujourd’hui, la patience s’effrite. Les partisans, déjà excédés par l’inefficacité du jeu de puissance, commencent à perdre foi en Roy.

Si les échecs sur l’avantage numérique ne sont pas entièrement de sa faute, ils sont néanmoins perçus comme une preuve de son incapacité à apporter des solutions.

Patrick Roy est l’un des plus grands noms de l’histoire du hockey, mais son passage à Long Island pourrait bien devenir une tache sur son héritage.

Voir un homme de sa trempe lutter ainsi dans une situation aussi dysfonctionnelle est une tragédie pour les amateurs de hockey.

Si les Islanders veulent redresser la barre, ils devront prendre des décisions drastiques. Mais il est désormais clair que le problème dépasse Patrick Roy.

Au final...il est une victime de toute cette histoire...