Ça sent la fin pour Marc-Édouard Vlasic.

Même si les Sharks affrontent le Canadien de Montréal et que Vlasic est québécois, son entraîneur-chef Dan Quinn l'envoie encore dans les gradins.

Le coach ajoute l'insulte à l'injure en utilisant sept défenseurs cet après-midi. Imaginez. Non seulement Vlasic ne joue pas contre l'équipe de sa province, mais surtout il ne joue pas dans une formation de sept défenseurs. 

Encore pire, il n'arrive pas à percer l'alignement de la pire équipe de l'histoire de la LNH. Cela montre que c'est la fin. Il n'y a pas de honte à 36 ans et plus de 100 millions de dollars en gain en carrière.

Imaginez faire autant d'argent en tant que défenseur défensif. L'un des meilleurs arrières défensifs de l'histoire du hockey diront certains, membre d'Équipe Canada et médaillé d'or olympique. Il était même le partenaire de Shea Weber sur la scène internationale.

Mais Vlasic n'avance plus. Il est "fini" à la corde. Il n'arrive plus à suivre le rythme de la LNH. Le problème pour les Sharks est qu'il est sous contrat jusqu'en 2025 à un salaire annuel de 7 M$.

Ce serait inutile pour les Sharks de racheter son contrat, car ils sont au tout début de leur reconstruction et leur masse va être affecté pour plusieurs années. Mais on va faire quoi? On va lui dire de rester à la maison? L'association des joueurs ne l'acceptera pas. Va-t-on quand même le racheter, et sauver le tiers de 14 millions de dollars, quitte à étaler le reste sur plusieurs années?

Le malaise est tellement grand que ça vaudrait peut-être la peine. On achèterait le fait de se débarrasser d'une position très embarrassante pour Vlasic et une position intenable pour le coach, qui doit humilier une légende des Sharks.

Jamais facile de terminer une carrière sur la pente descendante. Vlasic n'est pas comme Weber ou Price, obligés de se retirer pour des problèmes physiques.

Sa carrière va se terminer car il n'est plus capable de jouer dans la LNH. Le sentiment doit être horrible.

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