La question de la langue, notamment le français, a toujours été au cœur des préoccupations des Montréalais, surtout lorsqu'il s'agit de figures publiques, et les athlètes ne font pas exception.

Un exemple frappant est celui de Carey Price, gardien étoile des Canadiens de Montréal, qui, malgré quinze ans passés dans la métropole québécoise, n'a jamais pris la peine d'apprendre le français.

Cette lacune linguistique contraste fortement avec l'arrivée prochaine de Jacob Fowler, considéré comme son héritier, qui débarquera à Montréal en maîtrisant déjà la langue de Molière.

La situation est d'autant plus intéressante que Jacob Fowler, étudiant à Boston College, a choisi de suivre des cours intensifs de français dans la perspective de son arrivée à Montréal.

Cette initiative démontre une volonté d'intégration et de respect envers la culture et la langue locales, une attitude que l'on aurait espérée chez des icônes sportives comme Carey Price et d'autres membres des Canadiens, pour ne pas nommer Brendan Gallagher.

En plus, Jacob Fowler a la possibilité de s'exercer en français avec Gabe Perreault, le fils de l'ancien joueur du Canadien, Yannick Perreault, son coéquipier avec "Boston College" et les États-Unis.

Cette connexion linguistique offre une opportunité unique d'apprentissage et de compréhension culturelle, un élément qui semble avoir échappé à certains joueurs de renom évoluant à Montréal.

La comparaison avec le monde du soccer européen souligne une différence de mentalité. En effet, dans des clubs prestigieux comme le Real Madrid ou l'AC Milan, les joueurs sont souvent tenus d'apprendre la langue locale, que ce soit l'espagnol ou l'italien, afin de favoriser leur intégration dans la vie quotidienne et dans la communauté.

À Montréal, il n'y a aucune exigeance, permettant à certains athlètes de passer des décennies sans apprendre ne serait-ce qu'un mot de français.

Le cas de Brendan Gallagher, dont la fiancée, Emma Fortin, est pourtant une Québécoise francophone, est questionnant. Si la langue est souvent un trait d'union entre les individus, il semble que certains athlètes préfèrent ignorer cette réalité, même dans des relations personnelles étroitement liées à la culture québécoise.

La question de la langue demeure un enjeu sensible à Montréal, et la situation de Carey Price et de certains de ses anciens coéquipiers soulèvent des questions sur l'engagement envers la culture locale au sein d'une équipe aussi emblématique que les Canadiens de Montréal.

Espérons que l'arrivée de la nouvelle génération, représentée par Jacob Fowler, puisse contribuer à un changement positif et à une meilleure compréhension de l'importance de la langue dans le tissu social et culturel de la métropole québécoise.

PS: Nick Suzuki s'améliorer en français, mais est encore trop gêné pour parler publiquement. Croisons les doigts pour que le capitaine fasse mieux que Saku Koivu, Brian Gionta, Max Pacioretty et tous les autres...

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