Carey Price et son épouse Angela se retrouvent au cœur d'une tourmente immobilière après avoir été contraints de vendre leur maison à Candiac à un prix bien inférieur à leurs attentes initiales.
La propriété, initialement évaluée à 1,8 million de dollars, a été cédée à 1,5 million de dollars, une réduction de 300 000 dollars qui a laissé le couple perplexe et insatisfait de l'expérience.
Ils se grattent la tête, cherchant à comprendre ce qui a mal tourné dans un marché où les ventes devraient être à leur avantage.
Fleurette Lefebvre, leur agente immobilière, est pointée du doigt pour ce revers. Son incapacité à trouver un acheteur au prix initial a laissé la maison sur le marché plus longtemps que prévu (plus d'un an) alimentant une perception négative et réduisant sa valeur perçue.
Dans un marché où la demande dépasse l'offre, chaque jour supplémentaire passé sur le marché peut transformer une propriété convoitée en une opportunité manquée.
Cependant, cet incident révèle également les dynamiques complexes du marché immobilier. Selon Luc Mailloux, courtier immobilier agréé et directeur de Via Capitale Élite, bien que le nombre de transactions puisse montrer des signes de stabilisation en mars, les vendeurs restent dans une position de force.
Les offres multiples et les prix au-dessus du demandé sont monnaie courante, alimentés en grande partie par une offre insuffisante par rapport à une demande persistante.
La pénurie d'inventaire est l'un des principaux moteurs de cette effervescence. Les acheteurs potentiels se trouvent à la recherche de propriétés qui se font rares sur le marché, ce qui crée une concurrence féroce pour les rares biens disponibles.
«La stabilisation du mois de mars n’empêche pas qu’on soit encore sur un marché de vendeurs très fort, et de nombreuses propositions sont en offre multiple, et les prix sont souvent au-dessus du prix demandé», a affirmé M. Mailloux. (crédit: l’émission À vos affaires.)
«Ce qui amène cette effervescence, c’est le manque d’inventaire. Les gens qui veulent bouger, qui n’ont pas le choix, se retrouvent à chercher des propriétés qui ne sont pas faciles à trouver».
Cette situation favorise les vendeurs, qui peuvent se permettre de fixer des prix plus élevés et de bénéficier d'une demande soutenue.
Alors que les maisons et les condos vont en surenchère, la famille Price vend leur superbe demeure 300 000$ en-dessous du prix? Voilà une situation ridicule.
Madame Lefebvre a refusé les demande d'entrevue de la Gazette et des autre médias pour l'instant. On peut comprendre pourquoi.
L'expérience de Carey Price et Angela avec leur vente immobilière est un véritable cauchemar. Alors que les vendeurs peuvent généralement bénéficier d'une forte demande et de prix élevés, une mauvaise gestion de la vente peut entraîner des résultats décevants et la famille Price en est victime.
Leur agente immobilière ne peut même pas utiliser les facteurs tels que la pénurie d'inventaire et les changements potentiels dans les taux d'intérêt, puisqu'en ce moment, le marché en est un de vendeurs à cent pour cent.